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 Essayer de vendre des berry...

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Chess

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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Oct - 22:51

Finalement je ressors d’une troisième épicerie, et le constat est affligeant. L’île, déjà pauvre devrait reposer sur des prix raisonnables afin de survivre et de s’auto suffire… C’est tout l’inverse.
J’ignore depuis combien de temps cela dure mais je ne donne pas jusqu’à la fin de l’année pour voir une bonne moitié de la population mourir de faim. Les gens manquaient peut-être d’instruction, mais certainement pas de jugeote, aussi je comprenais rapidement que l’inflation, en plus d’être anormale, n’était pas naturelle. Je sous entendais par-là, qu’elle fut causée par quelque chose, ou pire, par quelqu’un.

Même si cela ne faisait pas parti des projets que je m’étais fixé durant ma « retraite temporaire », je me sentais dans l’obligation d’en savoir plus et de mettre un terme à cette horreur. Aussi je me renseignais sur les familles les plus riches de l’île. Des agriculteurs, m’expliquais-t-on, des agriculteurs qui avaient la chance de posséder les quelques hectares fertiles de l’île.
J’apprenais plusieurs choses.
D’abord, l’île comportait quatre villages et une bourgade un peu plus grosse, qui devait faire office de capitale. Ensuite il ne s’agissait que de quelques maisons plantées de temps en temps au pied des vallons.

L’ile n’était pas très grande, une quarantaine de kilomètres tout au plus, en tirant de l’extrême sud à la pointe nord. Sur l’intégralité de l’île, je comprenais qu’il n’y avait que quelques rares et misérables parcelles de terre fertiles, que les heureux propriétaires exploitaient au possible, et fondaient leurs gains sur leurs récoltes.
Pour ne rien arranger, le climat semblait peu propice à faciliter la croissance des plantations. J’étais là depuis trois semaines, et je n’avais pas encore vu le soleil. Ce n’est pas que cela me manquait, mais je supposais que les agriculteurs espéraient avoir de l’ensoleillement.
Les enfants n’avaient strictement aucune éducation. Généralement les grands parents transmettaient les rudiments de la connaissance : Lecture, écriture et calculs. Puis à l’âge de dix ans, les enfants commençaient à travailler. Là encore cette île était un autre monde. Dans le monde gouverné par les hautes instances de la marine, les enfants ne pouvaient pas commencer à travailler avant l’âge de quinze ans. Un salaire basique pour un travailleur était d’environ 16.000 Berrys par mois. Les jeunes eux, jusqu’à la majorité, n’étaient jamais payer plus de 12.000 Berrys.  Sur cette île un salaire mensuel pour un adulte tournait, selon les dires que j’avais recueillis, à environ 7000 Berrys. Les enfants jusqu’à la majorité ne gagnaient jamais plus de 3000 Berrys.
Ce petit constat financier en disait long sur la pauvreté de l’île. J’appris également qu’un médecin à la retraite avait été exilé sur cette île et apporter son savoir pour soigner les maladies. Un médecin pour cinq villages, un médecin pour… environ dix-neuf mille habitants… Le summum de la pauvreté. De ce que je compris, il y en avait un autre, qui se faisait connaitre depuis peu. Un chercheur en médecine ou quelque chose du genre, travaillant sur une épidémie.
Ni argent, ni éducation, ni médecine. Cette île n’avait rien.

Finalement, j’apprenais ce que je voulais savoir au début. Les trois familles les plus riches étaient issues de la bourgeoisie et non de l’aristocratie. Le travail (et la chance) les avaient rendus « riches ». Les deux plus riches se partageaient les terres importantes de l’île. Ici, importantes signifiait fertiles.
Trois familles : La première était la moins riche, ne travaillait pas la terre, mais étaient experts en maçonnerie et en charpente. Deux frères venus vivre ici avec leurs familles, travaillant le bois, et capable d’exploiter la seule réelle forêt de l’île. La seconde possédaient donc la moitié des plantations de l’île, et profitait de cette jouissance pour avoir la main mise sur un des villages. Enfin la troisième famille profitait de l’autre moitié des terres importantes de l’île, et vivait sur le versant ouest de l’île. Je n’en étais pas très loin, aussi je décidais de commencer mon investigation par cette famille : Les Shimotsuke, dirigés par leur patriarche Hakushaku.
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Deishu Kaiki

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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Oct - 20:45

Lorsque j’entends une histoire, je doute toujours, les souvenirs, témoignages et sentiments et autres facteurs comme les relations humaine, l’éducation et d’autres rendent ces informations naturellement fausse. L’information la plus exacte est celle qui est doutée. Je prenais aussi par exemple en compte qu’elle parlait bien facilement de quelque chose qui aurait normalement dû la traumatiser. Bien entendu il était possible qu’elle me prenne comme un genre de bienfaiteur et que la raison fût là. Aussi je préférais ne pas avancer de conclusion étrange sur le comportement d’Aura.

De plus ses informations correspondent à celle que je possède, il est donc fortement possible que ces informations soient vraies. Cependant je sentais vraiment quelque chose d’anormal chez Aura… C’était le genre de sensation quand on ne me mentait pas, mais qu’il manquait trop d’informations. Quelle sensation déplaisante.

N’ayant plus rien à faire, je décidais de prendre part à la seconde partie de mon plan. J’allais accélérer quelque chose qui aurait pris bien plus de temps et lancer un genre de révolution, ou de régression.

Rien de vraiment compliqué : il s’agissait simplement de faire comprendre que dans ce genre de système, l’argent, les berrys n’étaient pas nécessaire. Déguisé, je décidais donc de commencer à faire du troc pour relancer ce genre de méthode sur l’île et récolter certaines choses qui me serait nécessaire pour mon œil. Mon objectif après tout n’était pas d’appauvrir l’île, mais m’enrichir, les faire revenir a un système qui les avantagerais me semble une bonne idée, bien entendu je ne faisais pas ça comme un bon samaritain, mais je ne suis pas un démon et même pour moi restaurer un semblant d’équité sur l’île serait satisfaisant.

Troquant donc avec les habitants des villages alentours, j’ajoutais lors de mes conversations quelques idéaux. Les Shimotsuke et Hakushaku n’étaient pas des idiots complets : ils arrivaient tout de même à faire croire que c’était grâce à eux que la population vivait sur l’île. Aussi j’indiquais juste l’idée inverse. N’est-ce pas l’effort de tous ces gens qui travaillent pour lui qui font sa richesse ? S’il était moins égoïste l’état de cette île serait probablement meilleur.

J’entendais d’ailleurs assez rapidement parler de rumeurs étrange.


-Un étranger à l’île aurait abrité la survivante d’une purge… J’espère que personne n’a attrapé la maladie. Colporta une commère lorsque je lui troquais de la nourriture contre divers matériaux.

Apparemment, la solution à l’escargot n’était pas encore arrivée à l’oreille de tous et j’étais suffisamment bien déguisé pour qu’elle ne reconnaisse pas que j’étais l’étranger en question.

Je me demandais comment était née cette rumeur qui me concernait visiblement. Peut-être à cause d’un mercenaire. Les possibilités sont large, peut-être qu’il s’agissait d’une autre histoire à la base qui a été modifiée ou une supposition après avoir entendu parler de la petite fille aveugle que j’abritais ? Enfin, le jour suivant les rumeurs avaient déjà changée et parlaient d’une révolution et du système de troc.

Je me demande si avec le peu de garde qu’il possède, Hakushaku pourrait arrêter une révolte ? Mais cela ne me concernait pas vraiment, une révolution ne se fait pas du jour au lendemain, elle prend un peu de temps, le temps que les personnes se concertent et confirme les volontés des autres. J’espère que Schneider n’oubliera pas les dettes qu’il me doit.





N’ayant rien à faire, je me couchais dans le genre de lit inconfortable. Que m’arrivait-il ? A vrai dire, une fois de temps en temps, je me mettais à réfléchir à propos de ma propre personne. Je ne vous détaillerais pas sur quoi  je réfléchis, mais j’estime ce genre de moment nécessaire. Je veux dire, une personne qui ne se questionne pas sérieusement une fois de temps en temps, ne peux pas apporter de l’exactitude à ses propos.

Un humain est un être contradictoire. Les sentiments, la logique, beaucoup trop de choses se contredisent et les théories sur l’humanité ne s’arrêteront pas avant un long moment. Mais rien n’étant exacte, on est plus proche de la vérité en questionnant tout, en essayant de rester neutre. Alors pourquoi étais-je venu en aide à la petite Aura ? Sa taille ? Son apparence ? Je vous laisserai faire vos hypothèses, car moi-même je n’étais pas sûr.

Après avoir médité durant quelques heures, je préparais le repas et terminais ma journée. Je dormais donc dans le lit pendant qu’Aura dormait sur le canapé. Et contrairement à ce que vous pouvez croire, Aura a insisté pour dormir sur le canapé et j’aurais refusé de dormir avec elle. Elle disait que je lui avais déjà beaucoup apporté et qu’elle ne pouvait refuser un meilleur traitement que ce que je me donnais à moi-même. Lorsqu’elle m’expliqua cela, je me contentais d’accepter ses propos. J’ai horreur des dettes spirituelle, ce qui est gratuit sans arrière-pensées n’est pas gratuit pour l’esprit et il s’agit là du pire genre de dette existant, certains appellent ça de la gratitude, pour moi, c’est presque une malédiction…


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Deishu Kaiki

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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Oct - 1:52

Je me réveillais dans une position gênante. Hakushaku venait de me jeter un sceau d’eau à la figure… Et à côté de lui se trouvait quelqu’un qui étrangement, ne m’étonnait pas tant que ça au final. J’étais attaché par des cordes dans l’entrepôt où étaient stockées les provisions.

-Debout ! Je sais que c’est toi le coupable enflure ! Cria-t-il.

-De quoi parles-tu donc ? Je me demande bien.

-Mon œil oui !

-Je t’assure ne pas comprendre… Répondis-je feignant l’ignorance.

-J’utilise pas l’expression, je parle de la perte de mon œil ! Je sais que tu es le coupable !

Je ne comprenais pas le raisonnement de cet homme. Mais il termina en s’expliquant par lui-même :

-Tu as manigancé tout ça ! Mon œil, la révolte, tu m’as utilisé pour tes desseins démon !

… Je détestais être appelé ainsi. Démon ? Pourquoi me demandez-vous ? Souvenez-vous du fonctionnement des singularités et maintenant dites-moi ce qui arrive à une personne qui est constamment en contact avec ces choses et que l’on appelle démon. Pour ceux qui n’ont pas compris, les singularités existent parce que l’on y croit et créent ensuite un cercle, que je ne qualifierais pas de vicieux, où en prouvant leurs existences, ils renforcent la croyance.

Vous vous demandez peut-être comment en suis-je arrivé à cette situation ? A vrai dire je ne peux que supposer, mais je vais quand même vous proposer cette hypothèse.

Pour faire simple, après m’être réveillé, la sensation de mon arcade orbitaire vide n’étant pas agréable, je préparais alors les extraits de vision à partir des vers. Il y a une raison à pourquoi je n’appelle pas le cercle qui renforce l’existence des singularités un cercle vicieux : c’est parce que ces choses ne sont pas négatives. Certes certaines rendent sourd et dévorent vos yeux, mais rien ne se perd et la plupart des singularités peuvent rendre ce qu’ils prennent et parfois plus, sans compter que certaines singularités agissent en bien naturellement. On raconte notamment que les cadavres de vers qui ne sont pas utilisé pour récupérer des extraits de vision rendent le sol fertile.

L’extrait de vision permet donc de redonner la vue et doit être injecté. Pour ma part, mon œil a été dévoré, je dois donc remplir un œil de verre avec cette solution et l’œil de verre redeviendra un œil comme il faut une fois que je l’aurais mis en place. Je ne l’ai jamais personnellement fait, mais Ginko, un ami à moi, l’a déjà fait et il n’existe pas une chose qu’il sache faire que je ne sache pas faire, mais cela fonctionne aussi dans l’autre sens. D’une certaine manière, cet homme est peut-être aussi un escroc.

Pendant que je préparais le second extrait, Aria entra dans la chambre.

-Monsieur Kaneki, hum… Un groupe de personne s’approche… Vous avez prévu de recevoir des invités ? Me demanda-t-elle timidement.

Des invités ? A ce niveau-là je ne questionnais même plus les sens d’Aura. En m’entendant respirer, elle était capable de savoir lorsque je me réveillais. Ses capacités sensorielles étaient vraiment hors du commun, surtout son ouïe.

J’avais terminé mon boulot et stockais alors les extraits dans deux petites bouteilles. Avant de la ranger dans une de mes poches secrète. Peut-être était-ce finalement l’envoi de Schneider pour me rapatrier. Mais lorsque j’ouvris la porte je vis quelque chose de mauvais. Très mauvais.

Hakushaku était sur un cheval. Mais pas seulement. Il était toujours visiblement épuisé par la perte de son œil. Certainement j’avais assez vite récupéré, mais je l’avais fait en me nourrissant de repas spécifique avec quelques médicaments. Lui visiblement, s’était saoulé avec un alcool pour moins souffrir et était accompagné. Un de ses servant l’aidait à tenir sur le cheval, l’autre tenait le cheval pour le faire marcher et le pire était le reste. Un petit groupe de personne visiblement habillé spécifiquement. Leurs vêtements n’étaient pas tous identique, mais à ce que je voyais, ils étaient fait en cuir et fait pour résister. C’était donc là ses gardes et c’était mauvais signe après les rumeurs que j’avais entendu.

Mais j’avais de la chance, ils étaient encore loin. Aussi, je rentrais rapidement pour préparer ma fuite.


-Aura, prépare-toi, on doit quitter cet endroit. Disais-je alors que je préparais ma valise qui contenait les berrys de l’île et mon matériel avec de la nourriture.

Elle me suivit et m’aida à ranger ce qu’elle pouvait malgré sa cécité. Nous sortîmes ensuite par l’arrière. J’avais déjà prévu un chemin pour fuir.

Je commençais donc à partir lorsque je sentis de l’électricité dans mon corps… Comment ? Pourquoi ? Mon hypothèse s’est terminée lorsque je me suis réveillé après avoir été suffisamment électrisé pour perdre conscience.

Aura était à côté de Hakushaku, tenant dans sa main droite mon pistolet paralysant et à côté d’elle mes affaires, elle reprit la parole après que Hakushaku m’ai traité de démon :


-Vous ne semblez pas nier la chose mons... Non Kaneki, après tout pour nous autres humains, le savoir, les connaissances, c’est ça qui nous a fait survivre dans ce monde difficile, il s’agit là de nos armes, un démon comme toi n’a probablement pas cru un seul instant que des humains l’attraperaient un jour n’est-ce pas ?

Je n’étais pas étonné, depuis le début, Aura me paraissait légèrement étrange. Par contre, je n’avais pas pensé à un seul moment qu’elle agirait directement et la perte de mon œil et l’état des affaires était  trop étrange, je n’avais même pas remarqué qu’elle m’avait pris mon arme. De plus, il me manquait des informations, d’après mes suppositions, Aura doit avoir quelque chose contre moi. Mais si je ne sais pas quoi, parler sans réfléchir pourrait aggraver ma situation. Réfléchissant, je choisissais de gagner du temps en les provoquant un peu pour essayer d’obtenir quelques réponses.

-Si être humain veut dire mordre la main qui me nourrit, je préfère alors abandonner cette humanité.

Suite à cette phrase, l’expression d’Aura changea, comme étonnée alors qu’Hakushaku s’énerva :

-SILENCE ! Un démon de l’avarice comme toi ! Se croit supérieur à l’humanité ? Tu te repentiras en enfer ! Explosa-t-il en me donnant un coup de pied maladroit sur l’épaule. Visiblement il buvait tout l’alcool possible pour réduire la douleur ressentie dans son œil.

Je n’en doute pas un instant. Après ma mort, si l’enfer existe je terminerais définitivement là-bas. Je tentais alors une autre approche.


-Dis-moi Hakushaku, la fille qui est à côté de toi, n’est-elle pas la coupable de la transmission de la maladie ?

-Arrête de jeter ton poison dans ma direction démon, elle m’a tout raconté ! Utiliser sa famille pour créer une épidémie, seul un démon comme toi peut avoir un objectif aussi démoniaque !

-Dans ce cas, pourquoi ai-je fournis le remède ? Certes tu as perdu ton œil, mais tu n’es pas malade.

-N’as-tu pas gagné ma confiance pour pouvoir me voler mon œil plus facilement !

-Et que ferais-je de cet œil ?

-Comment pourrais-je comprendre les desseins d’un démon ?!

-Ne suis-je pas tout aussi humain que toi ? Si j’étais vraiment un démon, ne vous aurais-je pas tous massacré ou trouvé un moyen pour m’en sortir par moi-même ?

-Ne lui parlez pas plus, il essaie visiblement de vous corrompre avec ses paroles…

Elle avait donc compris. Aura était bien plus intelligente que ce que je pensais. Mais pourquoi faisait-elle cela ? Que lui avais-je fait ? Si elle devait en vouloir à quelqu’un, ne serait-ce pas Hakushaku qui a brûlé la famille qui l’a accueilli et son frère Fohl ?

Pendant que je me posais ces questions, Hakushaku s’en alla en claquant de la langue.


-Tch! Ne te fait pas avoir Aura, il est habile avec ses mots.

-Oui monsieur Hakushaku, ne vous en faites pas, je vais juste essayer de lui faire avouer ses desseins.

-Je te laisse jusqu’à demain, après on le brûlera. Termina-t-il avant de s’en aller.

Je regardais Aura qui donnait l’impression de me regarder de haut. N’é…


-N’était-elle pas aveugle ? Comment a-t-elle deviné mes pensées ? Je vais vous dire monsieur Kaneki, même en étant aveugle, je suis bien plus intelligente que vous.

En observant bien, elle était effectivement aveugle. Ses yeux regardaient certes vers le bas en ma direction, mais ils n’étaient pas vraiment concentrés sur quelque chose.  Je ne comprenais pas à quoi elle jouait, mais visiblement parce qu’elle avait à peu près deviné juste et m’avait surpris sur le coup, un sourire s’est dessiné sur son visage. Si je n’étais pas attaché, j’aurais probablement trouvé sa façon d’agir mignonne, comme une enfant essayant de faire croire qu’elle pouvait lire dans les pensées. Malheureusement, au milieu de ses paroles, elle avait utilisé mon pseudonyme, confirmant qu’elle ne faisait que bluffer. Pour le moment j’allais jouer le jeu et essayer de lui soutirer des informations.

-Pourquoi fais-tu ça ?

-Hahaha, je connais quel genre d’homme tu es. Non, tu n’es pas un homme, tu es un déchet, le genre de personne à faire croire qu’il est gentil avant de trahir les autres. N’était-ce pas ton objectif en soignant mon ouïe, tu as même crée un monopole pour voler de l’argent au pauvre peuple. Parce que j’étais aveugle, tu pensais pouvoir me tromper facilement en me proposant de me rendre la vue ? Dès ce moment-là j’ai compris que tu étais un escroc. A tous les coups tu es celui qui a fait en sorte que la maladie qui rend sourd se répande.

Quelqu’un comme toi… C’est à cause de personnes comme toi que papa, maman et Fohl sont mort !


Je fermais les yeux, ou plutôt mon œil qui était encore présent. Arrêtant momentanément d’écouter la voix de la petite fille qui tremblait, coupant de ma vision ses yeux qui commençaient à pleurer. A ce moment je pris une décision. Il me fallait un moyen de me défaire de ces liens et de récupérer mes affaires. Mais comment ?

Au bout d’un moment, Aura s’arrêta de parler, visiblement épuisée de m’avoir insulté pendant quelques minutes. Elle avait passé les quelques derniers jours correctement nourrie, mais elle n’avait pas récupérer une forme normal pour une enfant. Aussi, je reprenais la parole une fois qu’elle avait terminé de parler.

-Je suis effectivement un escroc, je ne dirais jamais que mes buts étaient nobles, mais je ne déprécierais pas mes actions. Aura, toi… Tu as probablement souffert de choses que je ne peux pas comprendre, mais tu dois comprendre qu’une personne, même moi n’arrive pas à son état actuel uniquement par ses actes, mais aussi par tous les autres facteurs que sont ses relations avec les autres et l’environnement. Si tu te dis intelligente, alors tu comprendras probablement ce que je veux dire. En attendant, tu peux choisir d’avancer ou de désespérer, je continuerais de t’écouter jusqu’à ce que tu ne veuilles plus parler. Et après tout ça, si tu le souhaites, je te montrerais le monde.

Vous savez, il y a  des fois où vous ne contrôlez pas vraiment ce que vous dites. Cette fois-ci en faisait partie pour ma part. Je ne sais pas, pour qu’une fille aussi jeune soit aussi contrainte. Même si je sais que cela ne suffirait pas à me repentir, je souhaitais l’aider un peu.

Aura elle, se contenta d’éclater de rire, niant mes paroles en m’insultant par la suite. Après satisfaction, elle s’arrêta et me laissa seul dans l’entrepôt. Je devais donc trouver un moyen de me détacher pour récupérer mes affaires qui étaient devant mes yeux.

J’étais attaché à une des piliers qui maintenant l’entrepôt debout. Les cordes étaient horriblement serrée, suffisamment pour empêcher ma circulation sanguine. Je ne risquais rien, du moins si comme ils avaient prévu, ils voulaient me brûler demain, je ne risquais pas de perdre connaissance à cause d’une mauvaise circulation sanguine durant quelques heures.

J’avais quelques méthodes pour me détacher, mais certaines étaient suffisamment mauvais pour être directement écartée. Mon meilleur choix était d’attendre qu’une personne se présente pour que je l’hypnotise. Hakushaku et Aura étaient dans un premier temps présent en même temps, les hypnotiser était impossible. Aura, elle fût isolée un long moment, mais l’hypnotiser était aussi impossible pour une autre raison. Pour hypnotiser, je devais faire en sorte de "captiver" 3 sens sur les 5 de ma victime. Après avoir récupérer conscience, mon odeur et mes paroles pouvaient affecter la petite fille, mais je ne pouvais ni la toucher, ni la nourrir et cette dernière était aveugle. Je décidais donc d’attendre.


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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Oct - 18:52

Les Shimotsuke… Je n’en avais jamais entendu parler. Ceci étant, même étant une des familles les plus riches de l’île, je ne devais pas perdre de vue que je me trouvais sur une terre si pauvre, que la richesse en devenait toute relative.
Cela faisait déjà quelques heures que je marchais, et dès lors que je fus hors du champ de vision de qui que ce soit, j’accélérais le pas, et me déplaçais alors sans doute plus vite qu’un cheval. Je ne préférais pas attirer l’attention sur moi, outre les révolutionnaires qui ravitaillaient de temps à autres l’île, les habitants ne devaient pas être habitués aux phénomènes de foire… Autant que possible, je voulais cacher mes capacités.

Après être sorti du petit village ou j’obtins mes précieux renseignements, j’eus traversé un marais, épais et sinistre, comme l’étais cette île. Puis une forêt aussi silencieuse que dangereuse. Enfin j’arrivai dans une plaine semi rocheuse, où il me semblait apercevoir au loin les fumées de quelques chaumières. Plus j’avançais plus la masse de pavillons miteux s’accumulait. Finalement, cette masse devenait la bourgade tant attendue. Je reçu, en guise d’accueil des hurlements et une masse fougueuse travaillée par la colère et l’épuisement. Sans vouloir y prêter une réelle attention, je demandais à un brave, s’il saurait m’indiquer la demeure des Shimotsuke.

- Hey ! On a pas encore décidé de ce qu’on allait faire, alors on ne joue pas les solos ! Demain on se réunit tous et on discutera de la situation !

Il ne parlait pas très bien, mais cette simple déclaration me suffisait à deviner un soulèvement populaire. Une révolution ? J’en doutais, des pauvres qui attaquent d’autres pauvres, cela me semblait invraisemblable, néanmoins, je sentais que la cause de ma venue était certainement liée à cet effet de cohue. Je ne préférais pas expliquer que je n’étais pas du coin, je ne souhaitais pas en dévoiler davantage à mon sujet. Je me dirigeais donc dans une rue aléatoirement espérant trouver une quelconque indication sur la maison du « bourgeois » de la ville. Il n’y avait aucune différence avec le précédant village que j’avais visité. Elle puait la pauvreté. Les façades étaient prêtes à s’écrouler. Lézardées jusqu’aux fondations. Les rues étaient boueuses et ce capharnaüm s’ankylosait de virus et de maladies que je parvenais presque à sentir à chaque inspirations.
Finalement en sortant de ce village de fâcheux fichus, j’apercevais une ferme, ou du moins une étable avec quelques terres clôturées et un entrepôt de l’autre côté du parc. Les Shimotstuke étaient l’une des deux seules familles à travailler la terre ? Alors je devais me trouver à la bonne adresse.
J’avançai, et je frappais à la porte en bois massif. Un homme mi enragé m’ouvrit et m’accueilli avec un minimum de courtoisie.

- Qu’est-ce que vous voulez ?! Ce n’est pas le moment !

- Monsieur… Shimotsuke ? Demandais-je sur la retenue.

- Allez ! Fichez moi le camp, ce n’est pas le moment pour l’aumône ! Me lâcha-t-il en me claquant la porte au nez.

Au moins je compris que je ne m’étais pas trompé de maison. Je plaçais ma main dans ma poche et en sortit une fine bille de ma création. Je rééditais ma tentative et toqua une nouvelle fois.

- Vous êtes sourd ?! Foutez-moi-le… je lui lançais ma bille au visage qui éclata aussitôt lâchant une petit liquide aux senteurs douces et délicates.

- Mais vous êtes malade ! ALLEZ-VOUS… il tomba à la renverse sans même pouvoir finir sa seconde phrase.

* Extrait de tilleul, Panacée de Valériane et liqueur de Belladonne, le chloroforme le plus naturel et le plus puissant qui soit.*  

Il risquait de dormir quelques heures, je trouvais près de sa poche un trousseau de vieilles clés usées qui me seraient sans doute utile dans la fouille que je m’apprêtais à faire.
M’approchant de son visage, j’analysais son œil, grossement caché par un cache œil qui semblait artisanal. Ce n’était guère beau à voir. Je ne me lançais pas dans un diagnostic complet, il y avait plus pressant, son globe oculaire entier semblait être infecté par quelque chose mais je n’approfondissais pas la recherche. Je soignerais ce pauvre bougre plus tard, si tant est que cela s’avérait nécessaire, pour moi, ou pour cette île. Quoi qu’il en soit, la fouille de la demeure était plus importante. Je saisissais ses clés et montait à l’étage ou je trouvais des pièces qui devaient être des chambres. Vides parfois, sales pour les autres.
Cette île était définitivement l’endroit le plus pauvre du globe. A tel point que la richesse semblait être un concept totalement abstrait. Je ne m’éternisais pas, il n’y avait rien à faire, ni à apprendre dans ces salles faites pour… dormir ? Je le supposais.
Je redescendais au rez-de-chaussée et retrouvait le corps endormi du propriétaire. Après une fouille tout aussi brève de la pièce à vivre je sortais et observer ses terres.
L’état était lamentable. La qualité de la pâture était miteuse, bien que fertile. Je soupçonnais que le paysan ne pratiquait point de jachère, l’île était bien trop pauvre pour laisser un tiers de terrain au repos, mais cela se ressentait au toucher. Cette terre était fatiguée, la sensation sur la peau laissait une impression de rudesse et de fatigue de l’élément. Comme si l’île arrivait elle-même à son épuisement.
J’observais les plantations, et je retrouvais les mêmes tomates lamentables que j’eus trouvé dans l’épicerie. Du maïs plus pâle que jaune, des salades dont les feuilles gorgées d’eau se mélangeaient à la terre.
J’aperçu au loin deux vaches, dont on voyait les os. Un cochon qui dormait presque enterré dans la boue, et un troupeau d’une petite dizaine de moutons, dont la laine d’ordinaire si douce et épaisse était ici rugueuse et fine. En bref il s’agissait d’une ferme à l’image de son île : Pauvre et laminée.
Je m’orientais vers l’entrepôt et entrais en poussant une porte rouillée au possible. J’avais peu de chance de trouver quoi que ce soit qui officierait en preuve valable pour expliquer cette inflation mais je me devais de ne rien laisser au hasard. Et mon obstination me mena à faire une rencontre que je ne pouvais soupçonner. Un homme était là, assis, patient et silencieux. Attaché à une poutre soutenant l’édifice.

-Il y a quelqu’un ? Pouvez-vous me donner un coup de main ?

Je sortais de l’ombre et me montra à ce prisonnier. Il me regarda entrer et saisit ce qui était pour lui une occasion de s’échapper.

- Je me nomme Kaneki et pour diverses raisons, j’ai été injustement enfermé par Hakushaku Shimotsuke.

Il était direct. Se présentant aussitôt, l’idéal pour instaurer un climat de confiance propice à une éventuelle entente. Raison de plus de me méfier : il était malin. De plus, j’avais déjà entendu ce nom quelque part. Kaneki… Sans me rappeler où, je savais que ce nom ne m’était pas inconnu. Je m’asseyais sur une vieille caisse et lui expliqua :

- Je mène une enquête sur l’inflation de l’île, j’ai l’impression que votre présence ici à un rapport avec la hausse des prix… annonçais-je d’une voix ferme. Il marqua un temps et me regarda d’un air inexpressif avant de se lancer.

- J’ai effectivement un rapport avec cette histoire.

- L’honnêteté est une qualité rare de nos jours, pouvez-vous m’en dire plus ? Demandai-je en ayant l’impression de ferrer ma proie.

- De l’honnêteté ? Je suis dans ce genre de situation, il est préférable de répondre ce que vous souhaitez entendre, je peux même vous dire que je suis l’investigateur de cette inflation et que je me suis associé à Hakushaku pour le faire.

Finalement je ne ferrais rien du tout. Cet homme était vraiment très intelligent, et finalement il était bien possible qu’en deux petites questions, ce soit moi qui fus mis au pied du mur. Je décidai alors de me lancer dans un combat psychologique ou l’art de la discussion allait être mis à l’épreuve. Et pour cela, je misais sur ma propre honnêteté.

- Que votre honnêteté soit provoquée par votre égoïsme m’importe peu. A vrai dire cela m’arrange même, car j’en déduis que vous répondrez à mes questions sans détours. Aussi je n’en ai qu’une seule pour l’instant : Pourquoi ?

- Les Berrys. Evidement.

- Je ne vous crois pas. Je rassemblais mes idées et commençais mon argumentation. Je vais partir du principe vous voulez vraiment de l’argent. Vous êtes quelqu’un d’intelligent, il le faut pour provoquer une inflation… Surtout sur une île aussi pauvre. Alors avec un cerveau comme le vôtre, vous n’auriez eu aucun mal à élaborer un plan pour un braquage, sans preuves même ! Non, vous avez préféré provoquer une inflation, dans un pays extrêmement pauvre qui plus est, où il n’y a que peu d’argent à gagner… Alors un cerveau aussi remarquable que le vôtre ne pourra pas me dire le contraire… Ca ne colle pas avec de la simple cupidité.

- Hmm… Bien entendu si les habitants se rendaient compte de la supercherie et en profitaient pour créer une révolte, ou même faire tomber le pouvoir qui abuse d’eux, cela ne me gênerait pas.

S’il disait vrai, il n’imaginait pas à quel point son plan avait fonctionné à merveille. Car même si j’ignorais les raisons exactes de leur colère, un soulèvement semblait se préparer.

- Il faut parfois mettre en valeur les problèmes pour provoquer le mouvement.
Il avait parfaitement raison. Un philosophe à la tête bien pensante. J’en étais presque séduit. Je restais toutefois concentré sur les réponses que je désirais.

- Une prise de contrôle ? Tu cherches donc le pouvoir ? Qu’as-tu à y gagner sur une île aussi pauvre ?

- Je n’ai même pas prévu de rester sur cette île, donc je n’y gagnerais rien hormis les Berrys. Il laissa échapper un léger sourire, trahissant sa suffisance et sa satisfaction.

- Alors quel est ton but ? Que cherches-tu à faire ici ?

- Les Berrys. Les Berrys présents sur l’île seraient plus utiles ailleurs, ils n’auront qu’à opter pour un autre système. Du troc, ou ce qu’i veulent.

Selon lui, les habitants de cette île n’avaient nul besoin de monnaie. Leur vie était si pauvre, qu’ils n’avaient aucun sens de la valeur de cet argent. Le pire dans tout ça, c’est qu’il avait raison. Compte tenu de l’extrême pauvreté, un système basé sur la devise ne pouvait que leur être nuisible. Sa philosophie était aussi malsaine que fascinante.

- La destruction… Tu veux que cette île périsse pour renaître de ces cendres…

- Comprenez-le comme vous le voulez. Je ne peux pas affirmer que mes intentions soient aussi nobles. Je ne suis qu’un escroc. Lâcha-t-il sans même avoir une once de tristesse. Il assumait pleinement ce qu’il était. Comme s’il n’en était ni fier, ni honteux.

- Effectivement il est peut-être trop tôt pour vous voir comme un être salvateur. Mais cela m’a brièvement rappelé quelque chose. Je marquais un temps et fermais les yeux. Ne croyez-vous pas que le monde entier, à l’image de cette île, aurait besoin d’opter pour un autre système ?

- Hum ? Plus facile à dire qu’à faire, mais rester sur le système actuel est effectivement une erreur.

- Il est trop tôt pour parler de réalisation… j’esquissais à mon tour un léger sourire. Que comptez-vous faire après le soulèvement que vous aurez provoqué ici ?

- Comme je le disais, je ne comptais rien faire, les êtres doués de raison devraient réfléchir par eux même et choisir leur avenir, et le mien n’est pas ici.

Il me plaisait définitivement. Cet esprit à la fois tortueux mais si juste, était pour moi digne d’œuvrer pour un monde meilleur. De la simplicité, ni plus, ni moins.

- Quand je parlais de vos projets, je sous entendais par la suite.

- Moi ? Je serais probablement parti chercher d’autres moyens de gagner des Berrys.  

- Et pourquoi cherches-tu des Berrys ? Tu ne sembles pas être le genre de personne à agir pour l’argent.

- Ha, c’est bien la première fois qu’on me dit ça… Les Berrys ne me trahiront pas, n’est-ce pas une raison suffisante ?

- Qu’en est-il de ceux qui pensaient comme vous, que les Berrys ne pouvaient les trahir, et qui sont aujourd’hui victime de l’inflation ? Je vais me répéter mais si vous vouliez des Berrys il y avait des moyens bien plus simples…

- Tch… ne me dites pas que vous vous voulez croire que je suis une sorte de Robin des bois ?!

- Non. La encore je vais me répéter. Vous êtes honnête et égoïste. Je vous imagine avoir un but qui n’est pas simplement amasser de l’argent. Il y a quelque chose derrière.

- Même sans Berrys, la vie continue, lâcha-t-il avec un soupir.

- Alors pourquoi les amasser dans ce cas ?

- Parfois je ne sais pas moi-même… Si je vous dis qu’il s’agit d’une malédiction, me croirez-vous ?

J’aperçu un sourire aussi sincère qu’éphémère.

- En tout cas je prendrais le temps d’’en savoir plus avant de juger.

- Et quel genre d’informations souhaitez-vous avant de me libérer ? La vérité peut-être ? Mais cette dernière change à tout instant, la moindre rencontre, le moindre changement de point de vue change cette vérité.

- Que voulez-vous dire ?

- Que même si je vous dis la vérité, elle ne le sera pas forcément. Et probablement différente de celle que vous voulez entendre.

- Il n’y a pas de vérité que je veux entendre, affirmais-je fermement. Ce que je veux c’est comprendre.

- Mon objectif ?

- Ce que vous appelez la vérité.

- A cause d’une malédiction, j’essaie de faire le bien pour que les concernés ne se sentent pas redevables. Et j’utilise l’argent comme excuse. Est-ce suffisant ?

- Vous êtes frappé par une malédiction ? Je le sentais soudainement irrité.

- Même pour un expert comme moi il est possible d’être maudit et de ne pas pouvoir enlever ces malédictions. Beaucoup d’exorcistes sont maudit mais font avec vous savez ?

- En temps général, je suis plutôt du style scientifique, et je ne crois pas aux choses rationnelles… Mais vous… Je suis prêt à écouter votre histoire… Vous avez… Je ne sais pas… Quelque chose.

- Quelque chose… Un ami à moi appelle ça inceste, les appellations sont nombreuses, mais j’appelle ça des singularités.

- Expliquez-moi.

- Ce sont comme des esprits métaphysiques qui existent parce que les êtres vivants pensent qu’ils existent.


- Et… d’où viennent-il ?

- Ils peuvent naître de nombreux phénomènes : paranoïa, déni, folie… Une fois que ces derniers existent, ils le prouvent en ayant des effets réels, ce qui renforce la croyance et donc leur existence, les rendant réels.

- Dois-je comprendre que vous êtes une sorte d’esprit ?

- Oh… Vous comprenez vite. La malédiction dont je parle me rend mi- humain, mi singularité. Je ne peux donc pas disparaître comme une singularité car je reste humain, mais les croyances qu’imposent les autres sur moi m’influencent.

- Donc si je comprends bien, vous êtes obligé de démontrer votre existence au monde pour vivre ?

- Il ne faut pas tout confondre. Dans tous les cas je vivrais. Mais l’influence dépend de beaucoup de facteurs, sinon je serais tout simplement n’importe quoi. Vous pouvez dire que je n’ai pas la liberté totale sur mes actions. Mais après tout, qui possède cette liberté totale.

Il n’avait pas tort une fois de plus. Si dans son cas, cette liberté lui était privée par une malédiction, dans le cas de la quasi-totalité de la population mondiale, il s’agissait du système qui entravait la liberté.

- Voilà qui est amusant… Cela fait partie des réponses que je cherche…

- Merci. Il marqua un temps et demanda, Et pour l’idée de me libérer ?

- Excusez-moi de vous faire attendre mais… J’ai encore une question.

Il soupira, ce que je pouvais comprendre. Il m’en avait déjà beaucoup dit, mais il y a une dernière chose que je voulais vérifier.

- Quel est votre véritable nom ?

- Est-ce une supposition ?

- Une quasi-certitude. Car je me souvenais enfin d’où provenait le Kaneki dans mes souvenirs… Le second docteur dans la recherche, celui qui commençait à peine à se faire connaitre, celui dont m’avait parlé l’épicier. Il m’avait donné son nom, mais je n’y avais pas été attentif. Un escroc, responsable d’une escroquerie, comme il l’avait dit lui-même. Aussi je pariais sans l’ombre d’un doute que la couverture minimale pour sa situation, était un faux nom. Une protection supplémentaire en cas d’imprévu.

- Kaiki. Me répondu t’il rapidement.

- Kaiki… Si je vous parlais d’un monde… Où la justice et le système serait plus juste que tout ce que l’histoire de l’humanité à connu ?

- Une utopie. Me répondit-il sans même y croire.

- Pour l’instant en effet. Mais… Si je vous disais que chaque jours, des gens œuvraient pour la mise en place de ce monde.

- Je penserais que ces efforts sont vains.

- C’est pourtant bien ce pourquoi moi et d’autres unissons nos efforts. Avez-vous déjà entendu parler… de la légende de l’enfant de la lune rouge ?

- C’est juste une vieille légende non ?

- Oui elle date d’il y a plus de deux mille ans. Que savez-vous à son propos ?

- L’histoire d’un enfant qui serait né lors d’une nuit particulière et qui aurait une grande influence sur le destin de ce monde.

- Absolument. Voulez-vous que je vous raconte l’histoire de cette prophétie avant de vous libérer ? Mon intuition me dit que cela pourrait changer beaucoup de chose pour vous…

- Cela ne me dérangerait pas, même si je préfèrerais être libéré au plus tôt.

- Je vous demande encore quelques minutes de patience… Je marquais un temps pour m’apprêter à raconter cette histoire que je connaissais par cœur. Il y a plus de deux mille ans, un enfant est venu au monde un soir ou la lune était rouge. Comme vous l’avez dit cet enfant devait apporter un équilibre dans l’univers. Mais la peur des hommes à conduit son pays à le chasser et le condamner à mort. Pourtant, cet enfant à survécu et à longtemps étudié. Finalement il rencontra un jour un homme qui était réputé pour ses prophéties dites certaines […] ironie de l’histoire, l’enfant de la lune rouge tomba malade. Une maladie incurable et mortelle depuis la nuit des temps. Seulement… l’enfant de la lune rouge ne pouvait plus mourir. Il fut plongé dans une forme de léthargie consciente et attend encore aujourd’hui, un remède ou une quelconque manière de guérir.

- Dois-je supposer que les personnes qui œuvrent pour un monde meilleur, suivraient cet homme ?

- Mieux encore. Ils l’ont retrouvé et sont encore aujourd’hui au service de sa femme, celle que nous appelons notre reine. Nous ne désirons qu’une chose : un monde meilleur, purifié et juste. Et ce monde seul cet homme peut nous l’apporter. Alors toi, qui a besoin des autres pour être toi-même, ne penses-tu pas pouvoir trouver ton bonheur parmi nous ?

- Si ce que vous dites est vrai… Alors je m’approcherais effectivement de mon objectif.

- Et quel est-il ?

- Plus ou moins l’objectif de tous, pouvoir vivre dans une utopie…

A cette phrase je me levais de mon siège de fortune. Satisfait de cet entretien plus que fructueux.

- Alors je te souhaite la bienvenue dans le monde qui est le tiens.

Je me retournais vers la sortie vivement, prêt à m’occuper de son intégration auprès des miens. Je lui jetais le trousseau que j’avais pris au propriétaire endormi, dans sa main. Je sortais de cet entrepôt et l’attendit silencieusement.
Cet individu si spécial allait devenir mon partenaire pour quelque temps et un allié pour la vie.


Concernant l'enfant de la lune rouge:
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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Oct - 2:09

Note:

On raconte parfois que quelque chose de complètement surréaliste est plus simple à faire accepter qu’un simple mensonge. Mais mentir me va mieux, du moins habituellement.

Après avoir attendu un moment suffisamment long pour que je ne puisse plus l’estimer simplement avec mon horloge interne, j’entendis un bruit, ou plutôt un humain qui était entré dans l’entrepôt.

Peu importe mon horloge interne, la date n’avait pas changé, il était ainsi peu probable que la personne qui était entrée soit Hakushaku ou Aura. Je m’empressais donc de demander un coup de main. Dès le moment où l’homme s’expliqua sur la raison de sa présence, je fis en sorte de prendre l’avantage dans la conversation en lui donnant exactement ce qu’il voulait.

Le moyen le plus rapide d’arriver à des résultats est de ne pas tourner autour du pot. J’avais confiance en ma capacité de discussion et même si la personne était un justicier ou contre cette inflation, je pourrais toujours promettre un coup de main contre Hakushaku, on dit que l’ennemi d’un ennemi est un allié. Dans le pire des cas, l’hypnotiser était possible, mais expliquer à quelqu’un comment crocheter un verrou était plus simple si la personne était consciente par elle-même.

Mon objectif dans la conversation était donc de la raccourcir le plus possible, tout en gardant un certain avantage pour ne pas entrainer une dette envers mon interlocuteur. Ou du moins, la minimiser.

Ainsi dans un premier temps je donnais des réponses approximatives, feignant ne pas nier la vérité, expliquant sans trop forcer mon plan secondaire. Les berrys étaient une sur nomination sur l’île et entrainait des problèmes dans l’échange des ressources. Ainsi, la monnaie existant, il existait un marché et les prix de certaines choses étaient plus élevée que nécessaire, passer de ce système vers un système de troc et d’économie locale serait bien plus à l’avantage des habitants de l’île.

Pour ceux qui ne comprennent pas, avez-vous déjà vécu à la campagne ? Une campagne assez profonde pour que l’argent ne soit que peu utilisé. Dans ce genre d’endroit, il s’y crée naturellement un genre de solidarité. Si vous faites partie de la communauté, cette dernière ne vous abandonnera pas lors du moindre échec, ils vous aideront à vous relever dans les temps difficile et ainsi, vous en ferez de même lorsque des problèmes toucheront les autres.

Bien entendu, la difficulté est de rejoindre la communauté en tant qu’étranger, mais l’activité de l’île est minime et cela n’est donc pas un gros problème. Alors que j’ai pu aisément m’intégrer à partir du moment où les habitants m’ont vu payer avec des berrys, sans même me connaitre, juste en leur donnant un nom aléatoire, j’ai pu me procurer des ressources précieuses à leur survie.

L’argent est certes appréciable pour éviter de faire des pertes lors d’échange non équivalent. Après tout, échanger des pierres précieuses contre de la nourriture et des berrys est plus simple que d’obtenir plusieurs kilogrammes de nourriture.

Je répondais donc sans mentir, du moins autre qu’omission, à l’homme qui semblait être un idéaliste. Il était intelligent, presque autant que moi en étant modeste. Il se rendait compte que j’omettais certains points importants et continua l’interrogation. Un ignorant aurait été préférable, la discussion aurait été close rapidement.

La vérité est parfois plus étrange que la fiction, il faut donc la déformer de manière compréhensible.

Ainsi, l’homme douta un instant de ma malédiction, mais cela ne dura pas très longtemps et accepta rapidement la vérité.

Effectivement, je suis mi humain, mi singularité. Mon existence change légèrement selon le point de vue des autres, mais plus la personne est concernée avec moi-même, plus elle aura d’effet sur moi. J’ai par exemple du aller jusqu’à maudire une amie à moi qui commençait à croire que j’étais d’une gentillesse illimitée pour éviter de devenir quelque chose d’étrange. Malheureusement, je suis devenu quelque chose d’étrange dans un autre sens. Agissant pour le bien contre des berrys, du moins essayant de faire croire cela… Une malédiction qui me force à changer à cause de mes interactions avec les autres. Je pensais au départ que c’était horrible, mais après réflexion, les relations interpersonnelles agissent déjà sur chacun d’entre nous, la différence est que pour moi, cela est visible et que j’en ai clairement conscience.

Ainsi je me suis résigné et puis il y a tout de même certains avantages, comme devenir rapidement plus intelligent parce que beaucoup de personnes le pensent, à moins que cela provienne de mon côté humain ? Ne pas savoir ce qui provient de mon côté humain de ce qui provient de mon côté singularité est un léger problème par contre. Mais je peux toujours faire des hypothèses.

Après quelques explications de ma part, l’homme m’expliqua certaines choses de sa propre initiative. Une idée complètement utopique. Je veux dire, l’idée d’un bon roi n’existe probablement pas dans beaucoup de conception du mot roi, mais je pense que si le roi est une personne douée, ou au moins capable de mettre les bonnes personnes aux bons postes, alors je pense que ce genre de société est bien plus enviable qu’une société corrompue, se disant pour le bien de tous alors qu’elle n’est en fait que pour une minorité.

Personnellement je crois en un ancien proverbe utilisé durant certaines guerre : 100 personnes de sacrifiés, 1000 de sauvés et 1 personne souillé. Le sens est plutôt simple, une personne qui prend la décision de sacrifier 100 personnes pour en sauver 1000 aura fait d’un point de vue logique le bon choix, mais l’éthique dit que cela est mauvais et donc que cette personne est mauvaise. Généralement, cela se finit en 101 sacrifices, même si la personne souillée ne meurt pas, elle pourra être détestée et sa conscience souillée à jamais.

Pour quelqu’un qui disait être plutôt scientifique, je ne savais pas quoi en penser, était-il un illuminé ou quelqu’un qui pensait de manière uniquement logique ? Un peu des deux peut-être, mais pour le moment, l’objectif était de se détacher et de montrer à Aura quelque chose qui n’a pas de prix.

La conversation se termina avec, en connotation, la nécessité de rejoindre leur cause. Je n’avais aucun problème avec cela, après tout, mes propos disaient : « Si ce que vous dites est vrai… » Ainsi, je n’hésiterais pas à retourner ma veste le cas échéant.

La dernière action qu’il fit me consola fortement : finalement, après avoir perdu un peu de temps à négocier, gagner du temps en ayant les clés plutôt qu’en crochetant la serrure me fît récupérer une marge de temps sur mon plan.

M’étant libéré de mes chaines, j’allais donc rejoindre le mystérieux homme dont j’avais uniquement pu entrevoir le visage. Mais avant ça je récupérais une partie de mes affaires qui étaient dans l’entrepôt.

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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Nov - 18:43

Je me demande parfois comment j’ai fait pour devenir une personne aussi antipathique, cependant je ne me dit pas que cela est une erreur que je devrais corriger… Dans ce cas-là, qu’en est-il de ces actes altruiste qu’il m’arrive de faire de temps à autres ? Est-ce à cause de ma malédiction ou peut-être que j’utilise cette dernière comme excuse pour me réformer, peut-être même une réponse qui n’est pas proposée. Dans tous les cas, si je ne distingue pas le mensonge, vous ne le distinguerez pas non plus.



Comme je le pensais en fouillant dans l’entrepôt, Aura avait probablement gardé le pistolet paralysant. Je me contentais alors de récupérer des seringues. A vrai dire, je n’en avais besoin que de deux, mais la petite n’était pas celle que je pensais et j’étais déjà prêt laisser quelque seringues vides se faire briser si nécessaire. Préparant du fil de fer je fouillais ensuite dans l’entrepôt, récupérant une plaque en métal rectangulaire d’environ 40cm par 20 et 5 mm d’épaisseur, ainsi qu’une lance.

Mes préparations terminées, je sortis de l’entrepôt pour terminer ma discussion avec l’homme encapuchonné, ou pour ainsi dire des formalités. Sans doute allait-on se rencontrer à nouveau à l’avenir, mais pour le moment il m’expliqua comment rencontrer une femme nommée Finè. Après tout, cet homme avait ses propres occupations et j’allais probablement retourner sur Comity, que ce ne soit pas Schneider qui me rapatrierai ou pour  aller me plaindre auprès de lui pour ne pas l’avoir fait.

Je ne sais pas si il avait pour plan d’essayer de rétablir le système de cette île, mais cela ne me dérangerai pas.

J’entrais donc finalement dans la résidence d’Hakushaku, évitant au possible de faire du bruit, je me dirigeais vers les chambres. N’était-ce pas risible ? L’île était à un point de faible ou il n’y avait pas ou peu de garde de nuit et pourtant les pauvres habitants ne se rebellaient pas contre Hakushaku et d’autres qui possédaient visiblement toutes les richesses, tous les droits et ce sans les devoirs qui devraient aller avec, récoltant simplement ce qu’ils n’ont pas semé.

Ne suis-je pas un ami de Schneider ? La différence entre Schneider et Hakushaku est probablement l’infini. Schneider est riche, mais il travaille dans un milieu impitoyable pour maintenir sa richesse, certes avec l’accumulation de ses possessions, il a désormais une marge d’erreur, Hakushaku, lui, n’est pas riche, mais il monopolise la survie d’une partie des habitants de l’île et ce sans rien faire et sans concurrence. On peut dire qu’il s’agit de la notion « noblesse oblige » qui fait cette différence.

En attendant, je cherchais donc les diverses salles à la recherche d’Aura. Elle devait "dormir" dans une de ces chambres, bien qu’avec sa sensibilité il est largement possible qu’elle soit déjà réveillé, m’attendant en pointant le pistolet paralysant.

Alors que je pensais cela, en entrant dans une salle je ressenti immédiatement le choc du tir, tombant face au sol.

-Eh ? Il a pas esquivé ? Se demanda la petite fille alors qu’elle se leva pour marcher vers moi.

Elle avait visiblement l’air de ne pas comprendre ce qu’il s’était passé, mais elle savait que j’étais encore conscient, simplement légèrement paralysé, elle en profita alors pour tirer à nouveau sur mon dos.


-Hum… Je comprends pas ? Pourquoi es-tu encore conscient quand la première fois un seul coup a suffi à te faire perdre conscience ?

Elle tira encore deux fois dans mon dos. Avant de tendre l’oreille.

-Hum… Toujours conscient ? 4 coups et toujours conscient… Mais visiblement incapable de parler. Bah quoiqu’il en soit j’ai simplement besoin d’appeler quelqu’un pour qu’il t’attache à nouveau.

Elle marcha alors simplement dans ma direction.

-Soit reconnaissant, certains pervers seraient prêt à payer pour se faire piétiner par une jeune fille~

Alors que ses pieds s’approchèrent de moi, elle souleva son pied droit pour marcher sur ma tête. Instantanément je tendis mon bras, attrapant son pied gauche pour le tirer en me relevant, la faisant tomber en arrière rapidement.

A peine eut-elle le temps de lâcher un petit cri que j’avais récupéré le pistolet paralysant. Une fois au sol, elle eut une expression mélangeant la frustration et la colère.


-Ku…. J’ai été négligente. Tue-moi !

… Mais qu’est-ce qu’elle racontait. Elle avait été relativement intelligente jusque-là et soudainement elle faisait preuve d’un genre de fierté mal placé ? Elle n’essayait même plus de se débattre et restait au sol comme une étoile de mer, les yeux fermés et serrant les dents. Elle devait probablement avoir peur de la douleur malgré ce qu’elle disait. J’étais sans mot face ça. Mon problème n’était pas qu’elle était résignée à mourir, c’est que quelque part dans sa manière de le dire, cela sonnait comme une blague. Face à mon silence, elle reprit la parole.

-Je… Je ne suis pas encore morte ? Non… Ne me dis pas… Kaneki ! Tu vas jouer avec mon corps jusqu’à ce que je ne sois plus capable de ne penser à rien d’autre que ton p-

-Je ne suis pas un pédophile.

-… Tu sais que c’est assez blessant pour mon égo, je veux dire… T’es un homme et non intéressé… ! Elle inspira brusquement. NE ME DIS PAS QUE T’ES HOM-

-Non. Tu devrais te calmer un peu avant de balancer des âneries pareilles.

-Peuh ! Beaucoup trop sérieux. Cela mis à part je crois que le flingue que tu tiens ne fonctionne plus.

-Ah bon ? Il me semble marcher correctement.

-Dans ce cas pourquoi est-ce que tu es encore conscient ?

-J’ai pris des mesures de sécurité, comme utiliser du métal pour conduire l’électricité à la terre.

Effectivement, j’avais du métal sous ma veste relié à un fil et à la lance plantée dans le sol hors du bâtiment. J’avais ressenti  une légère partie du courant, mais mon corps est moins conducteur que le fil et la lance.

-Soudainement des explications scientifique, respecte un peu la fantaisie !

-Et si tu me laissais faire ce que j’ai prévu plutôt que de débiter encore et encore.

-Donc tu as vraiment prévu de violer ce corps qui n’a pas encore eu le temps de mûrir !

-Ha… Tais-toi un peu. Dis-je simplement en m’accroupissant à côté d’elle.

J’appuyais alors doucement avec mon index sur son front pour créer un genre d’anesthésie générale sous hypnose. Sortant ensuite une aiguille préalablement remplie, je m’assurais de l’absence de bulle d’air. J’ouvrais alors l’œil d’Aura pour y injecter l’extrait. Je répétais ensuite cela avec la deuxième seringue et l’autre œil.


-C’est trop calme, qu’est-ce qu’il se passe ? Je sais que tu touches à mon corps, je t’entend, mais je ressent rien… Tu essaies d’être gentil en prenant ma virginité sans me faire mal ?!

Ne voulant pas rétorquer plus à Aura qui semblait ne plus être la même, je me contentais de claquer des doigts pour rompre l’hypnose.

-Ah… Je sens à nouveau mon corps. J’y crois pas, Kaneki, t’es soit gay soit herbivore ma parole !

-Non, je suis juste pas un pédophile.

Je regardais ensuite dans la salle. Il faisait toujours nuit dehors, mais pas pour longtemps. Par précaution, je fermais les rideaux, réduisant la lumière qui entrait dans la salle.

-Tu sais que si tu t’amuses avec les rideaux, je suis techniquement capable de fuir ? Dit-elle en s’asseyant depuis sa position d’étoile de mer.

-Fait ce que tu veux, j’ai tenu ma promesse. Je me tournais vers elle. Pourquoi as-tu les yeux fermés ?

-Faut se décider à un moment, ça te dérange qu’ils sont ouverts, à l'autre, ça te dérange quand ils sont fermés ? Décide-t…

A ce moment-là, elle se tourna en ma direction en ouvrant les yeux. Instantanément, je fis la différence : Ses pupilles et iris étaient en mouvement, mais surtout des larmes se mirent à couler.

-Ha… Haha… Hahaha… C’est… Je ne rêve pas…

Elle souriait difficilement. Il est normal de ne pas croire en ce genre de chose, surtout si elle a été aveugle depuis sa naissance. Je le regardais avec mon expression neutre habituelle, elle utilisa ses manches pour essuyer ses larmes tout en reniflant.

-Sniff… Fohl… Moi qui pensais… Sniff… Que tu m’avais sauvé en vain… Sniff… Kaiki, la chose normale dans ce genre de cas-là serait de te remercier n’est-ce pas ? Mais tu vas me dire que ce n’est pas la peine ou quelque chose du genre… Alors, je vais me contenter de dire ça : J’aime les hommes plus âgés.

Je regrettais légèrement ne pas avoir guérit mon œil plutôt que de lui rendre ses deux yeux, mais sans doute était-ce parce que Aura était une fille bien plus étrange que ce que je croyais quand elle jouait la comédie… !

-Aura… Je m’appelle Kaneki, du moins, je me suis présenté comme tel tout du long sur cette île.

-Oups.

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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Jan - 0:48

Cette petite était soudainement devenue bien plus suspecte que ce que je pensais…

-Euh… Pourquoi ce regard méchant ? Allons~ allons~ souris souris Kai… Kaneki… Reprit-elle avec un sourire crispé.

-Tu sais que tu n’es qu’en train d’aggraver ton compte ? Répondis-je froidement.

-Ah…Euh… Elle baissa la tête en tremblant légèrement. Aaah… Inspire…Fuuuu… Expire… Haaaa. Ah, alors, c’est euh… Compliqué.

Je continuais de la fixer en silence, attendant ses explications. Elle pleurait toujours, mais d’une manière différente, ce n’était plus de la joie, mais de la détresse.

-Bon d’accord ! Mais arrête de me regarder comme ça ! Tu me stress !

Soupirant un coup, je pris simplement appuis contre un meuble.

-Tu vois cet œil ? J’aurais pu le guérir en ne soignant qu’un seul de tes yeux. Et en vendant l’extrait utilisé pour te rendre la vue, j’aurais pu me faire une petite fortune. Disais-je en pointant mon œil droit.

Elle baissa la tête avant de murmurer :


-Désolée…

Visiblement, cette petite n’était pas méchante. Je ne sentais aucune animosité, au contraire, elle semblait plutôt…

Je soupirais :


-Haa… Dans ce genre, de cas, tu devrais plutôt dire merci, que désoler.

Elle releva soudainement la tête, je me demandais ce qu’elle avait compris de ma phrase. Peut-être l’avait-elle comprise dans le bon sens ?

-Hahaha ! Merci… Tu es vraiment quelqu’un de gentil en fait n’est-ce pas Kaiki ?



-Merci beaucoup Kaiki. Tu sais, c’est peut-être l’effet du pont suspendu, mais je pense vraiment être tombée amou-

-Tu es trop jeune, tu dois probablement confondre.

-Rah, arrête de me prendre pour une gamine veux-tu ? On ne dirait pas comme ça, mais j’ai déjà 17 ans dans ce corps !

-17 ans ? Arrête de mentir, tu as visiblement moins, je dirais 14 tout au plus.

Elle se figea, baissa les yeux, regarda son corps… avant de donner un revers de la main dans le vide.

-Nananananan, t’es pas sensé réagir à ça, mais plutôt au « dans ce corps » !

Peut-être avais-je planté l’aiguille trop loin et touché le cerveau ?

-C’est peut-être dur à croire, mais je suis réincarnée ! Je viens à la base d’un autre monde !



-TU ME CROIS PAS ! MUKIIIIIII ! Doucement Aura… Doucement, trouve une méthode logique pour le convaincre… Gunununu… Ah ! Alors, à ma mort, j’ai rencontré une silhouette louche qui m’a accordé des capacités, et c’est grâce à ça que je sais que tu t’appelles Kaiki !

-Et c’est là ton argument ? Il est tout aussi possible que tu l’ai entendu d’un des mercenaires.

Ce qui était étrange, c’est qu’elle n’avait pas l’air de mentir.

-Dans ce cas-là je me serais contenté de dire ça plutôt que de sortir une histoire aussi incroyable ! Mes yeux ont la capacité d’évaluer ce que je regarde !

-Et tu étais aveugle ?

-C’est cette silhouette qui m’a arnaquée ! M’offrir une capacité basée sur la vue et me faire renaitre aveugle ! C’est quoi ce niveau de difficulté !

-Oui, oui et donc, que vois-tu avec cette capacité ?

-Bah la capcité d’évaluation permet d’évaluer ce que je regarde et donc là je vois écrit Kaiki quand je te regarde.

-Et quand tu regardes un objet ? Ne me dis pas que tu vois écris table ou chaise ou encore mur et plafond ?

Elle se mit à regarder autour d’elle, puis me regarda dans les yeux l’air choqué.

-C-C’est exactement ça…

-Quelle capacité inutile. Hormis révéler les véritables noms il n’y a aucune utilité...

-A-Attends, normalement, cette capacité devrait aussi me permettre de voir d’autres informations…

Elle regarda ses propres mains avec une expression de désespoir. Elle s’était vraiment faite arnaquée par la silhouette…

-Ah… Aura, age… 17 ans… évaluation 1, storage1, chance1…

Mais qu’est-ce qu’elle raconte ?

-J’ai compris ! C’est parce que la capacité est trop bas level ! Mais quand je me regarde il y a d’autres informations affichées !

-Tu m’expliques pourquoi tu as pris une pause avant 17 ans ?

-C-C’est ton imagination !

-Mon imagination hein… Bref, que prévois-tu de faire pour la suite ?

-Hein ? C’est évident non ? Je reste avec toi.

-Quoi ?

-Hein ? C’est évid-

-J’ai compris la première fois, ce que je veux dire, c’est comment en es-tu arrivée à une telle conclusion ?

-Mine de rien, tu ne me rejettes pas vraiment…

-Expliques-toi.

-D’accord d’accord ! Je veux dire, en plus du fait que tu m’as rendu la vue, tu l’as fait malgré ma trahison etc… Rien que pour ça, j’ai une énorme dette. Sans compter mon amour~

-Dans ce cas-là pourquoi est-ce que tu ne te contente pas de rembourser la dette au fur et à mesure puis tu seras libre comme ça.

-J’aurais espéré que tu réagisses, mais continuer à ignorer mon amour risque de blesser ma fierté de mignonne jeune fille…

-Après notre conversation, j’ai décidé d’arrêter de te considérer comme une jeune fille.

-C’est pas grave tant que tu me considère comme mignonne.



Ce soir-là, j'ai eu l'impression de soupirer plus souvent que je ne l'ai fait durant toute ma vie.

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Deishu Kaiki

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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Fév - 15:23

- On va faire plus simple : Qu'ai-je à gagner en acceptant que tu restes avec moi ? Je ne suis pas cruel au point de t'abandonner sur cette île, surtout quand tu souhaites rembourser la dette, mais je ne pense pas que t'avoir, continuellement, avec moi m’apporterais grand chose.

Après avoir décidé de ne pas rester chez Hakushaku, nous commençâmes donc à marcher vers la cabane qui me servais d'habitation temporaire sur cette île. Lorsque nous quittâmes l’endroit, je pu voir le cadavre de cet homme, aussi, avant que Aura qui me suivait ne le vois, je fis en sorte de prendre un léger détour, utilisant pour excuse la présence de gardes.

Ainsi, sous la lune, j’expliquai mes pensées à Aura et cette dernière me répondis en gardant sa personnalité qui était du coup probablement sa vraie personnalité :


-C’est plutôt simple : tu y gagneras une jolie compagne qui s’occupera de réchauffer ton cœur et ton corps~

Je décidais qu’ignorer ces paroles était le meilleur choix.

-Rien de concret donc.

Elle gonfla ses joues, mais l’impression que cela donna avec son corps mal nourri était étrange.

-Encore à m’ignorer… Et pourtant je suis sérieuse… Hum…

Elle prit une pose étrange afin de réfléchir, penchant clairement son dos en arrière tout en pinçant son menton de la main droite.

-On va essayer ça !

Attrapant ma valise, elle me l’arracha des mains, cependant, elle ne semblait pas la voler, mais juste la prendre.

-Tu veux servir de porteuse de bagage ? Je suis désolé mais avec ton gaba… Qu’as-tu fais. Dis-je d’un ton menaçant.

-A-attend, c’était un essai, un test, euh… Une expérience ! S’exclama-t-elle en levant les mains en l’air.

J’avais beau regarder partout autour de nous, ma valise n’était nulle part.


-C’est aussi une capacité de la silhouette ? Si je me souviens bien tu avais parlé de storage… Hum… Tu peux avoir une véritable utilité finalement, maintenant fait revenir ma valise.

-Hum ? Pourquoi donc ? Comme ça on a pas besoin de la trimballer… Dit-elle en détournant les yeux.

-Oses me dire que tu ne peux pas faire réapparaître ma valise…

-Deux secondes ! Je vais essayer… gunununu…

-Tu n’es pas obligée de faire des onomatopées étranges quand tu te concentres.

-…
Après quelques secondes.

-Je crois avoir compris le truc !
Dit-elle en tendant son bras droit en avant.

La valise réapparu comme, ou plutôt par magie.


-Bien, je pense que tu pourras m’être utile. J’accepte ta proposition, du moins jusquà ce que tu aies remboursée la dette.

-Toute ma vie~

...

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Deishu Kaiki

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MessageSujet: Re: Essayer de vendre des berry...   Essayer de vendre des berry... - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Fév - 20:42

Après cela, nous retournâmes simplement dans la cabane. Décidant de profiter d’une nuit bien méritée, je fis une erreur simple et me réveilla avec une petite fille sur moi.

-N’est-ce pas le rêve de tous les hommes de se réveillé avec une jolie fille dans son lit ?

-En l’occurrence, je t’ai laissé le lit… J’aurais dû t’attacher sur ce lit.

-Oho, du bondage, n’es-tu pas audacieux.

-Haaa… Soupirais-je, la posant au sol avant de me lever.

Elle était clairement excitée de bon matin, je me dirigeais donc vers le poêle qui me servait de cuisinière pour préparer le petit déjeuner. Rien de très compliqué au vu des ingrédients à ma disposition.

Nous mangeâmes tranquillement, mais elle semblait curieuse vis-à-vis de quelque chose.


-Hum… Pourquoi ma part est-elle plus large que la tienne ?

-C’est plutôt simple. Contrairement à toi, je suis un adulte qui a pu manger correctement, tandis que tu es une enfant qui a souffert de famine, tu dois donc récupérer.

C’était déjà le cas depuis un moment, mais il était probable qu’elle ne voyait pas la taille des portions que je lui attribuais et mangeait sans se poser de question. Surtout qu’elle avait un problème de confiance à ce moment-là. Ne pas poser la question était plus ou moins normal.

Assez étrangement, ou plutôt, contrairement à ce qu’elle m’avait habitué en une soirée, elle se mit à rougir, baissant le regard et tenta de dire quelque chose à voix basse. N’entendant pas je repris donc la parole.


-Pardon ? Demandais-je avec un sourire niais.

Je comprenais de plus en plus la personnalité d’Aura. Cette fille était certes étrange une grande partie du temps, mais c’était en fait pour cacher sa vraie personnalité. J’étais probablement bienveillant envers elle car je me reconnaissais…

N’aillant rien à faire hormis attendre que Schneider envoie un bateau, je décidais donc de m’occuper de cette petite. Dans un premier temps, je faisais simple : des exercices basiques pour qu’elle retrouve la forme en faisant a peu près attention à sa nutrition. Mais tous les matins, c’était le même cirque : Bien que fatiguée, se plaignant de courbature et autre, elle se retrouvait sur moi le lendemain matin. Je ne me souvenais pas qu’un corps d’enfant récupérait aussi vite, mais je décidais donc de renforcer l’entraînement tant qu’elle était capable de venir m’harceler de bon matin.

En même temps, je décidais de vérifier ses compétences. Découvrant qu’elle pouvait donc stocker des objets quand elle savait ce que c’était, qu’étrangement, elle pouvait stocker un sac sans savoir ce qu’il contenait, qu’il y avait une limite qui s’assimilait à de la fatigue, ne pouvait stocker d’être vivant, que le temps continuait de circuler pendant le stockage et qu’il y avait une limite en poids et en volume et diverses choses qui étaient plutôt incohérente sans les instruments de mesure adapté.

Après une semaine, un bateau arriva sur l’île, bien entendu, c’était des mercenaires de Schneider. Ainsi, accompagné d’aura, je pu finalement quitter cette île.


___

Fin du rp

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