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 À la poursuite d'un mythe

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Boa Hancock

Boa Hancock


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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeSam 1 Nov - 17:56

Le combat était terminé, la pression retombée et alors que je reprenais mon souffle, je déclarai :

-Eh bah rude combat.
-Je trouve que notre équipe improvisée est plutôt performante...
dit-il en posant les mains sur ses genoux et courbant le dos.
-Je trouve aussi ! Alors comme ça Mônsieur peut faire des clones de lui-même ! ajoutai-je après une courte pause.
-Tu n'as encore rien vu ! me nargua-t-il en me regardant dans les yeux.
-Ah oui ? Alors j’ai hâte de voir ça ! dis-je avec les yeux pétillants de curiosité. Mais pour l’heure, nous devons emmener ce monsieur chez les autorités.

Il hésita un instant puis répondit relativement rapidement :

-Je vais aller directement aux portes de l'histoire pour gagner un peu de temps. Celui-là ne devrait plus te poser problème de toute façon, dit-il en regardant le corps inerte de Laxus.

Je ne répondis pas de suite. Je ne comprenais pas pourquoi il refusait toujours de m’accompagner dans la base de la Marine. Le chef avait peut-être raison après tout, est-ce qu’il était un pirate ? Non… Un pirate n’aurait pas agi comme il l’avait fait à Forgevieux. Un révolutionnaire alors ? Non… Les révolutionnaires n’étaient qu’une bande de fanatiques qui tentaient de renverser le gouvernement mondial. Alors quel était le problème de Squall… Qu’est-ce qui l’empêchait de venir avec moi ? Trop de question se bousculaient dans ma tête. Je décidai donc de lui parler franchement.


-Squall… C’est la deuxième fois que tu refuses de te joindre à moi…
-Mille excuses princesse, je ne suis qu'un pâle garde du corps…
Ironisa-t-il sans doute pour détourner la conversation.

En entendant sa réponse, mon regard s’assombrit. J’aurais vraiment aimé qu’il me réponde sincèrement. Il ne me faisait sans doute pas confiance. Pourtant, nous avions traversé un bon nombre de chose ensemble depuis notre arrivée sur l’île. Je n’étais pas d’humeur à plaisanter même si l’emploi du mot princesse m’avait fait sourire. Je lui répondis donc sans me prendre au jeu :


-Dans ce cas, en tant que garde du corps, tu te dois de me suivre partout.
-Quelle ironie tout de même. Il me semblait avoir été clair lors de notre rencontre, tu peux me suivre, cela ne me gêne pas mais je reste libre d'aller où je le souhaite. Nos recherches ont été longues, tu comprendras qu'il me tarde de savoir ce que cachent ces fameuses portes.


Et voilà qu’il me repoussait. Je ne comprenais vraiment pas son comportement. Je ne me sentais moi-même pas assez proche de lui pour lui révéler ma véritable identité mais tout de même ! Nous venions de combattre côte à côte ! Nous avions appris à nous synchroniser mais ça ne signifiait apparemment rien.

-Très bien, si c’est ce que tu souhaites, bon vent, répondis-je vexée.

Je récupérai Laxus par un bras et le traînai derrière moi tandis que je quittais cette machinerie infernale.


-Ne comptes-tu pas me rejoindre aux portes de l'histoire ? Me lança-t-il.

Je sentais qu’il souriait au son de sa voix. Alors selon lui je ne faisais qu’une énième fois ma mauvaise tête. Qu’à cela ne tienne, j’allais continuer.


-Peut-être, répondis-je sans me retourner, seul l’avenir nous le dira ! Après tout, je n'ai peut-être plus envie de te suivre…

Et pour le coup, à cet instant précis, c’était vrai, je ne voulais plus le suivre. J’étais déçue, vexée, blessée peut-être. Mais comment aurait-il pu me blesser, je ne nous considérais pas comme des amis. Je n’avais donc pas à attendre une transparence à toute épreuve de sa part… Et pourtant, qu’il me repousse ainsi m’avait blessée. Je ne comprenais vraiment pas ce qu’il m’arrivait. Je n’avais pourtant pas les hommes en très haute estime alors pourquoi lui en particulier… Pourquoi ce Squall arrivait à me faire sortir de mes gonds et me bouleversait ainsi… Je n’aurais sûrement pas la réponse, en tout cas pas ce jour-ci. Je décidais donc d’arrêter d’y penser en rejoignant la surface.
Transporter Laxus dans les escaliers n’était franchement pas une partie de plaisir. J’avais presque envie qu’il se réveille pour que je n’ai plus à le porter. Je l’amenais donc tant bien que mal jusqu’à Torpen qui sembla le reconnaître. Alors j’avais bien compris ce qu’il s’était dit dans les souterrains, Mintham était bien de mèche avec ces trafiquants. La prochaine fois que je le verrais, et j’allais le revoir à coup sûr, il en prendrait pour son grade, je m’en faisais la promesse. J’allongeai donc Laxus sur le dos du cheval et montait derrière lui. Une fois installés, nous partîmes au petit trot pour rejoindre la base Marine.

Lorsque j’entrais dans la base, je fis sensation. Tous les regards se posèrent sur moi et bientôt, des mines horrifiées se dessinèrent sur leur visage. Les hôtesses que j’avais vues la veille s’empressèrent de prévenir le chef qui arriva encore une fois très rapidement. Il vit Laxus étendu sur le sol et me regarda l’air sévère.


-Qu’est-ce que ça signifie, me demanda-t-il.
-Que j’ai battu le baron Laxus.
-Celui qui finance nos locaux, vous êtes bien au courant de ça n’est-ce pas…
-Je suis au courant oui. Et vous, vous étiez au courant qu’il était à la tête d’un trafic de drogue ? Vous êtes surpris. Pourtant ça se passe sous votre nez depuis des années. Je ne dis pas que vous êtes des incompétents tous autant que vous êtes ; mais avant de me juger, vous devriez peut-être vous remettre un tout petit peu en question.


Le colonel me regarda avec mépris. J’avais certainement dépassé les bornes et ça me vaudrait sûrement quelques années en plus en qualité de quartier-maître mais j’avais dit ce que j’avais à dire, je ne regrettais pas. Tandis qu’il ordonnait qu’on soigne le baron à mon grand dam, je suivis le chef jusque dans son bureau et lui expliquai la situation. Je lui racontais tout ce que Laxus nous avait dit à propos des portes de l’ombre et de la façon dont il avait dissimulé son trafic. Je gardais la partie de Port Vignerouge pour moi. Je me réservais le soin d’arrêter Mintham. Puis il me demanda quelles étaient les preuves que j’avançais contre lui. Je lui dis que je n’avais pas pu les emmener avec moi mais qu’il les trouverait très facilement dans les souterrains de la forteresse abandonnée. Je me permettais même de lui conseiller d’y envoyer des hommes de suites, il y restait sûrement encore quelques sbires de Laxus. Il était resté sceptique face à mes explications mais il envoya tout de même quelques hommes pour confirmer mes dires. Quelques heures plus tard, il reçut un appel sur son escargophone. L’unité qu’il avait dépêché dans la forteresse abandonnée venait de prendre état de l’usine et d’arrêter les quelques hommes qui s’y trouvait encore. J’esquissai alors un sourire satisfaite. Il m’avait fait attendre dans ce bureau d’un ennui mortel car il doutait de ma parole. Heureusement, j’avais pu avoir un petit moment privilégié avec Tanma. Je lui lançai donc avec fierté :

-Et voilà, maintenant vous avez même résolu le mystère de pirate de Forgevieux. Ils avaient tous les droits là-bas car le baron Laxus les payait et donc les habitants ne pouvaient rien contre eux. Maintenant que Laxus est hors d’état de nuire, ils ne devraient plus être une menace.

Pendant que je jubilais, le colonel paraissait pensif, lorsqu’il sortit de sa réflexion, il me regarda droit dans les yeux, sondant ma réaction et demanda :

-Et vous avez accompli tout ceci seule ?

Je soupirai, je m’attendais à cette question, je la redoutais même.

-Non, répondis-je dans un souffle, sachant qu’essayer de mentir serait vain.
-Et votre partenaire n’est toujours pas venu. Pour quelqu’un qui n’a rien à se reprocher, je le trouve très suspect.
-Je me porte garante pour lui
, lançai-je précipitamment peut-être pour étouffer ses soupçons dans l’œuf. J’ai beau retourner la situation dans tous les sens, je ne vois pas comment il pourrait être pirate ou révolutionnaire.
-Au vu de ce que vous avez accompli ces derniers jours, je vais lui laisser le bénéfice du doute mais restez bien sur vos gardes Hancock.
-Je ferais attention
, promis-je en me retirant.

Enfin libre ! Enfin j’allais pouvoir rejoindre Squall pour découvrir les portes de l’histoire ! Bien sûr, je n’avais pas oublié que je devais faire ma mauvaise tête dès que je le retrouverai mais j’avais tellement envie de connaître ce qu’il se cachait derrière ces fameuses portes ! Ça promettait d’être fantastique. Je repris donc ma monture et partait au galop vers le lieu indiquer. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que je retrouvai de nouveau mon partenaire.


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Itachi Uchiwa

Itachi Uchiwa


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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeSam 8 Nov - 13:54

Curieusement, si on oubliait même le fait que le ninja était un révolutionnaire, il y avait fort à parier qu’il se serait tout de même rendu aux portes de l’histoire. Seulement voilà, sa compagne pouvait se targuer de ne pas être seulement un modèle esthétique proche de la perfection. Elle avait aussi un sens de l’observation plus qu’acceptable, et surtout une tête bien construite. Aussi, devant la nouvelle esquive du ninja, elle n’hésita pas à demander quelques explications supplémentaires. Un refus passait, deux devenaient louche, et le ninja s’en doutait. Mais à choisir, mieux valait être louche que découvert.
C’est donc en jouant la carte de l’ironie, que l’homme aux Sharingans essaya une nouvelle fois de se sortir de cette situation.
Sans succès hélas. La jeune femme poursuivit sur le même terrain, dans son  intérêt à elle. Il fallait alors devenir un peu plus direct, un peu plus… sec dans le ton, bien que l’intention n’y était pas.

- Quelle ironie tout de même. Il me semblait avoir été clair lors de notre rencontre, tu peux me suivre, cela ne me gêne pas mais je reste libre d'aller où je le souhaite. Nos recherches ont été longues, tu comprendras qu'il me tarde de savoir ce que cachent ces fameuses portes.

Elle le regardait comme si elle n’en croyait pas ses oreilles, et fatalement, elle se fâcha sans dire un mot, ou, un simple au revoir, encore plus sec. Itachi la voyait partir avec la tête d’une enfant à qui ont aurait refusé une friandise.

-… Je n’ai peut-être plus envie de te suivre. Lâcha-t-elle froidement.

Itachi se retenait de ne pas émettre un petit rire . Quelle peste ! Elle était d’accord avec ces conditions de départ et voilà qu’elle bougonnait de ne pas avoir gain de cause. Remarque, le ninja admettait volontiers avoir été mauvais. Non pas parce qu’il avait pu paraitre méchant, cela n’était clairement pas son intention. Mais simplement parce qu’il se doutait très exactement de la réaction de sa partenaire. Il ne lui en fallait pas plus pour tourner les talons et se retirer avec tout la grâce du monde. Et quoi de plus simple pour une aussi belle femme qu’elle ? S’en aller, du haut de sa stature et de sa fierté exacerbée.
Il lui admettait de nombreuses qualités, et ce, sans en douter une seule seconde. Intelligente, volontaire, courageuse, forte, belle. Mais elle avait tout de même un défaut. Elle était facilement manipulable. Choisir consciencieusement ses mots, avec un ton frontalier à la froideur, avait largement suffit, comme le ninja l’avait prévu, à la faire monter sur ses grands chevaux... Il aurait préféré se passer de ce dernier échange. Bien qu’il se doutait que cette situation ne durerait pas bien longtemps, il ne les appréciait guère. Parce que contre son gré, il s’attachait à cette fille. Son caractère, certes épouvantable, avait aussi du bon, et la demoiselle avait su trouver un terrain de jeu avec son partenaire. Un jeu qui tournait autour du mystère, un jeu dangereux, mais auquel les deux jeunes personnes semblaient être des virtuoses.

Alors quand le ninja vit la belle détacher sa monture, il décida de faire de même et de partir pour ce qui devait être le lieu indiqué par le plan.

Il erra seul dans la foret luxuriante teintée de rouge orangé, à la recherche de l’entrée exacte. Il le savait. Compte tenu de leurs trouvailles concernant ce point d’accès, il ne serait pas évident de retrouver l’exact entrée. Il traversa tout une épaisse forêt accompagnée de sa fidèle monture, jusqu’ à arriver à un nouvel édifice qui semblait être une église ou un monastère. Il sortit la carte de sa poche, et conclut après avoir respecté des directions précises, qu’il s’agissait de l’abbaye de l’est se trouvant entre Rochesainte et Port Vignerouge.
Il semblait y avoir des moines travaillant les champs, on entendait sonner les cloches de l’édifice rythmant ainsi la vie de ces hommes voués aux culte. Il s’éloigna de ce bel endroit, retrouvant le chemin, se concentrant afin de viser au mieux pour ne pas louper l’entrée.

* Ça ne devrait plus être très loin…*

Il passa à proximité d’un temple  qui semblait être en ruine. Cela lui rappelait le jour ou il avait rencontré sa camarade. Il passait à coté d’un temple similaire sur la côte Ouest cette fois, profitant des merveilles architecturales de cette île au charme si particulier. Peu de temps après cela il tomba sur des petits panneaux en bois qui avaient étés gravés à la main, indiquant les diverses directions. L’abbaye, dite de la vague, se trouvait à trois kilomètres. Rochesainte elle se trouvait plus au nord à quinze kilomètres. Enfin, dans la direction opposée, Port Vignerouge se trouvait à quatorze kilomètres. Il y avait aussi les ruines d’une forteresse dont le nom était illisible sur ce vieux panneau. Toutefois le ninja semblait parvenir à déchiffrer la distance, lisant difficilement un petit quatre.
Si les deux villages se trouvaient respectivement à quatorze et à quinze kilomètres de là ou se trouvait le Shinobi, c’est qu’Itachi ne devait vraiment plus être très loin. Sur la carte, et s’ils ne s’étaient pas trompés, l’exact point d’entrée se trouvait, par un incroyable hasard à quasi-équidistance des deux bourgades.
Il avança encore, lentement, l’attention à vif, pour surveiller un quelconque passage, une quelconque ouverture.

Alors que rien ne semblait lui donner satisfaction, il remarqua que le chemin de terre, jusque là si propre et si bien tracé, était désormais recouvert de verdure fraîche et propre. Ne laissant apparaitre que les pas de cavaleries, ou de marcheurs bien intentionnés, pour seul délimitation de route. L’orientation devenait d’autant plus dure, il était déjà difficile de se diriger comme il le fallait dans cette jungle automnale, alors si en plus le chemin disparaissait… Itachi sorti la carte pour aider un peu sa direction, lorsqu’il remarqua un détail, qu’il n’avait jusqu’alors pas remarqué. Ce détail semblait soudain si important, il ne s’agissait pas d’une erreur d’impression ni même d’un détail insignifiant, mais bien de l’indication même de l’absence de chemin. Seulement, si ce détail avait été dessiné par les cartographes sur la carte, cela signifiait qu’à cet endroit précis, il n’y avait jamais eu de chemin. Effectivement, sur la carte, on pouvait apercevoir un bout de chemin manquant. Cela ne dépassait pas les un centimètre à l’échelle du papier, mais c’était pourtant clairement visible. A mi chemin de Rochesainte et de Port Vignerouge, le chemin semblait être coupé. Il y avait en effet un petite fracture entre les deux segments représentants la route. Cela n’était pas dû au hasard. Car si depuis des générations, les cartes d’Autumn Forever étaient imprimées ainsi, cela indiquait de manière irréfutable, que le chemin ne pouvait être clairement défini à cet endroit précis. L’herbe poussait en abondance, et restait propre malgré les passages à répétitions des habitants ou des Marines.

Pour faire simple, cette absence soudaine de délimitation, sur la route jusqu’ici tracée au sol très clairement, avait été transcrite sur la carte avec précision. Ce détail semblait être trop important pour être laissé au hasard. Pourquoi ici, et précisément ici ? Pourquoi les constructeurs du chemin, aussi vieux fussent-ils, n’eurent pas aplani de chemin, à cet endroit ? Peut-être parce qu’ils n’y étaient pas arrivés. Construire un chemin sur un contour de près de soixante dix kilomètres sans parvenir à boucler une toute petite zone d’à peine une centaine de mètres. Que cela fusse volontaire ou non, ce détail indiquait très clairement que cette zone n’était pas comme les autres.

Itachi tâtant le sol d’une main consciencieuse, fit preuve de patience, en caressant l’herbe humide sur plus d’une douzaine de mètres. Une patience finalement récompensée, lorsque sa main heurta ce qui semblait ressembler à de la terre tassée au sol, recouverte de gazon. Si l’herbe était identique au reste de la zone, le ninja avait remarqué que le sol avait soudainement gagné une poignée de centimètres. Le genre de détail quasi invisible à l’œil nu, si l’on ne posait pas son nez à même le sol. A quand bien on remarquait une toute légère différence de relief, cela pouvait aisément passer pour un rocher sous la terre, ou simplement une bosse de terre. Après tout, les reliefs étaient parfois improbables. Ce détail aurait pu d’ailleurs être insignifiant, et cela pouvait être une simple bosse, mais il fallait exploiter toutes les possibilités. Itachi se mit à arracher l’herbe et à creuser la terre avec ses mains. Au bout d’un bon quart d’heure, les recherches étaient improductives, il avait déjà bien fait un trou, faible en largeur certes, mais qui atteignait les soixante ou soixante dix centimètres de profondeur. Sur le point de laisser tomber, le ninja plongea une dernière fois sa main dans la terre qui devenait de plus en plus dure, et se congna les phalanges sur quelque chose. Intrigué, il creusa encore un peu, et trouva un pierre plate. Comme une plaque très épaisse. Il creusa les alentours afin de la délimiter.
Ce n’est qu’au bout d’une heure d’efforts, que le jeune homme parvint enfin à délimiter avec précision cette dalle de pierre épaisse. Il s’agissait d’un carré d’approximativement un mètre sur un, plutôt épais, et surtout très lourd.

* Si Hanami pouvait être là, et refaire le coup du fouet…*

Il allait falloir se débrouiller autrement. L’homme aux Sharingans décida alors de palier la technique de sa partenaire, par l’astuce, et par ses propres moyens. Il aurait pu user du Nen du renforcement pour détruire cette plaque, mais il ne maitrisait pas encore l’aura assez bien pour essayer une telle folie. Si son dosage s’avérait être mauvais, il s’éclaterait les doigts sur la pierre. Il saisit plutôt un Kunai, auquel il attacha un câble. Il se plaça sur la plaque, et bondit haut, lançant son arme bien droite sur cette plaque. Une petite précaution avant cela : il chargea sa petite lame de chakra, afin de lui faire transpercer la pierre.
Son idée fonctionna parfaitement. Le Kunai semblait tomber dans le vide après avoir traversé le roc, entrainant avec lui le câble que le ninja avait fixé avec soin. Il attrapa le câble qui glissait, et remonta le Kunai qui resta tout naturellement bloqué sur l’autre pan de la dalle.
Il attacha l’autre extrémité du câble à sa monture, à qui il joua un bien vilain tour.

- Désolé ma belle, je ne le referais plus, c’est promis…  lui dit il avant d’arracher une plume de son derrière.

Dans un cri venu d’un autre monde, la monture partit à toute allure, tirant d’un seul coup sec, la pierre. Jaillissant du sol dans un bond phénoménal et ouvrant ainsi un passage vers ce qui semblait être une cave obscure. Le ninja rattrapa sa belle qui s’était arrêtée quelques mètres plus loin, épuisée par le poids du roc qu’elle traînait. Il la caressa, doucement, presque désolé d’avoir fait ce qu’il avait du faire pour ouvrir ce passage. Il détacha le câble et la ramena à l’entrée de la caverne en la caressant. Il l’attacha à un arbre pour ne laisser aucun doute à Hanami lorsqu’elle le rejoindrait, car oui, bien qu’elle jouait les fortes têtes il savait qu’elle la rejoindrait. La curiosité de découvrir les portes de l’ombre était bien trop tentante.

Le ninja saisit un bâton au sol, qu’il enduit de sève d’arbre, et d’un vieux morceau de tissu. Il y mit le feu grâce à des étincelles qu’il fit apparaitre de son Kunai, et d’une pierre ponce qu’il trouva au pied d’un arbre.  Sa torche allumée, le ninja regardait le puits de noir sous ses pieds. Il respira un grand coup et sauta dans les ténèbres…

Lorsqu’il atterrît au sol, il ne voyait pratiquement rien. Seule sa torche l’éclairait un peu, ainsi que la lueur du trou au plafond, qui était finalement assez haut. Par chance il aperçut sur le mur des torches éteintes qu’il alluma grâce à la sienne. Une fois toutes les torches allumées, le ninja se sentait misérable face à l’immensité de cet édifice souterrain. Un mur gigantesque gravé de symboles, correspondant sans doute à une langue morte. Des symboles auxquels il ne comprenait rien. Il passa sa main sur ce mur avant de comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un texte, mais bien d’une fresque murale. Une gigantesque fresque murale, ressemblant un peu à une carte.
Il n’y avait aucune porte, ni aucun couloir, seule cette pièce gigantesque, et cette étrange fresque murale. Puis ce fut le déclic. Des points, reliés entres eux par des traits sans suivre une véritable logique géométrique. Il n’y avait qu’une seule et unique explication cette fresque représentait quelque chose de bien précis, et Itachi venait de comprendre enfin pourquoi l’énigme menant à cette salle, avait été tournée de cette manière.

- Atria… Bien sur… conclut il. Avec une énigme comme celle là, nous ne pouvions trouver que trouver quelque de ce genre.


Note à la compréhension.:



Dernière édition par Itachi Uchiwa le Mar 11 Nov - 1:51, édité 1 fois
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Boa Hancock

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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeMar 11 Nov - 1:19

Torpen avait bien travaillé. Nous étions partis au galop pour retrouver Squall le plus vite possible. Les paysages défilaient et depuis que nous avions quitté la route, je regardai frénétiquement autour de nous pour essayer d’avoir ne serait-ce qu’un indice de la trace de mon partenaire. Le poulet supersonique n’allait d’ailleurs être d’aucune utilité malheureusement. Dans cette nature aux couleurs chaudes, il, ou plutôt elle, se fondait parfaitement bien dans le paysage avec son pelage or. Heureusement j’avais gardé l’exemplaire copié de la carte de l’île, ainsi, je tentai tant bien que mal de retrouver mon chemin. Ma monture ralentis et nous progressâmes au pas. Puis, enfin, je la vis. Le chocobo attendait patiemment que son maître revienne le chercher. Je descendis de cheval et attacha ce dernier aux côtés de l’oiseau géant. Je scrutai ensuite les alentours à la recherche d’une entrée. Quelque chose d’imposant, un édifice en ruine pourquoi pas mais tout ce que je vis fut une lourde pierre taillée en carré. Je m’en approchai, après tout je n’avais aucune autre piste. Je la soulevais sans trop de difficulté et la regardais sous tous ses angles et je remarquais une inscription qui commençait à s’éroder. Je mis quelques minutes à la déchiffrer. Sur la pierre était écrit :

Des siècles sous vos pieds se tassent...
L’antre de la vérité, lumière est  faite sur le lieu...
Où se trouve l'une des pièces, d'un passé oublié…

C’était encore du Westruvien ancien. Je me rapprochais donc du but et ça faisait du bien. Et au vu des inscriptions, je sentais que je me trouvais sur la trace des Poneglyphes. Après avoir déposé la pierre, mon attention se porta sur l’espèce de traîne qui la précédait. Et dire que je n’avais pas vu ça plus tôt. Je me levai et suivis la traîne jusqu’à un trou dans le sol. Évidemment, les portes de l’histoire se trouvaient elles aussi dans un souterrain. Sans plus attendre je sautais dans le trou et atterris à quelques pas de mon compagnon de route. Je ne lui adressais pas un seul regard. J’étais censée faire encore ma mauvaise tête, j’espère qu’il s’en souvient encore car moi oui. Je me tourne vers le mur et l’observe. Des points, une multitude de points. Certains sont reliés entre eux, certains brillent plus que d’autres tout ceci dans une valse géométrique incompréhensible au premier abord. Et c’est alors que je le vis, ce fameux triangle celui qui nous a guidé Squall et moi jusqu’ici et c’est ainsi que je compris. Trop excitée par cette découverte, je ne pus m’empêcher de me tourner vers Squall et de lui demander, abandonnant ainsi toutes mes résolutions.


-Alors ? Toi aussi tu as compris ?

Il hocha la tête sans dire mot, comme si la réponse était évidente. Enfin nous avions résolu l’énigme et vu d’ici, cela semblait tellement évident. Le triangle était bien la réponse à tout. Je comprenais maintenant pourquoi le Colonel Crowley s’était affiché avec. Les trois seules églises de cette île formaient un triangle au cœur duquel se trouvaient les portes de l’histoire. Et le triangle que je voyais sur la fresque murale était Atria, une constellation. Les portes de l’histoire étaient en réalité une carte stellaire. C’était maintenant tellement évident que je me sentais bête. J’aurais dû le savoir dès que nous avions résolu l’énigme des différents emplacements.  

-Ce que j’aimerais savoir maintenant, c’est vers quoi mène cette carte.
-Là-dessus, je peux t’aider. Il y avait une inscription sur une pierre carrée. Dessus, il était inscrit :

Des siècles sous vos pieds se tassent...
L’antre de la vérité, lumière est  faite sur le lieu...
Où se trouve l'une des pièces, d'un passé oublié…
-Le passé oublié te fait penser à quoi, hein ? Des Poneglyphes ! Cette fresque est une carte révélant l’emplacement des Poneglyphes ! Je savais que je pourrais trouver une trace des Poneglyphes ici ! M’exclamai-je sans réellement faire attention à ce que je disais.
-C'est ce que tu cherchais depuis le début ? me demanda-t-il comme une évidence.

*C’est pas vrai !* me dis-je. J'étais tellement fière de ma découverte que je n'avais plus fait attention à rien ! Mais je n'y pouvais rien, c'était plus fort que moi. Je venais de réussir une mission et en plus de ça et mieux ! J'avais découvert ce qui permettrait à la Marine d'en apprendre plus sur les Poneglyphes ! Cette carte était une bénédiction pour moi et j'allais m'empresser de la déchiffrer dès que mon séjour sur Autumn Forever toucherait à sa fin. Même si je devais passer des heures à avoir la migraine pour ça. *Bon, je me suis fait avoir comme une débutante mais tant pis, je ne peux pas lui révéler mon identité mais je peux bien lui en dire un peu plus sur mes agissements !* Je me tournai donc vers mon compagnon, une moue repentante sur le visage et déclarai :


-Squall... J'ai quelque chose à t'avouer...

Il me regarda intrigué. Nous avions établi dès le départ que nous garderions des zones d’ombres sur nos agissements. Il devait donc sûrement se demander ce que je m’apprêter à lui révéler. Avant de commencer, je préférais que nous soyons convenablement installés. Je lui proposai donc de trouver du bois pour faire un feu tandis que j’irais chercher de quoi grignoter avant de retourner à l’auberge de Rochesainte. Ces deux actions nous prirent à peine une quinzaine de minutes. Je trouvais toutes sortes de fruits secs dans les environs tandis que Squall allumait le feu avec dextérité. Une fois installés, je repris enfin la parole :

-Bon, revenons à nos moutons, je suis bien herpétologue, sur ça je ne t'ai pas menti, mais ce que je cherchais n'appartenait pas à ma famille, ils sont bien loin de ça... Je suis à la recherche des Poneglyphes.

Je n’étais pas très à l’aise avec cet exercice, distiller un peu de vérité et omettre certains détails alors que je n’avais qu’une envie, tout lui avouer et me décharger de ce poids. Il semblait avoir la même lueur que moi dans le regard lorsqu’il s’exprima à son tour.

-Je vois. En ce qui me concerne, je me suis bien caché de dires certaines choses aussi et Je pense qu'il vaut mieux que ces fameuses choses restent encore cachées. Mais puis-je savoir pourquoi tu recherches des Poneglyphes ?

J’eus un léger sourire teinté de tristesse tandis que mes yeux se perdaient dans le vague. Après quelques instants, je lui répondis enfin :

-Pour la raison la plus idiote qui soit, être reconnue par les autres. Etrange n'est-ce pas ? Je suis pourtant quelqu'un de fier, je sais ce que je vaux et je n'ai absolument pas besoin des autres pour m'en sortir. Pourtant je désespère d'avoir la reconnaissance de mes pairs...
-Et comment les Poneglyphes peuvent-ils t'y aider ?

-Imagine ! Dis-je en tournant vivement la tête vers lui. Je reviens sur Opertale, là où j'ai grandi, apportant une information si importante qu'elle pourrait changer le monde ! Je marquerai l'histoire ! Plus personne ne se moquerait de moi ! Plus personne ne pourrait mettre en cause mon talent !

Il eut un léger rire. Sa réaction me surpris et je me mis à fixer le feu pour tenter de me concentrer dessus.

-J'espère que tu réaliseras ton rêve. Tu es sur la bonne voie en tout cas !

La curiosité me rendit alors tous mes moyens. Je le regardai malicieusement, mon sourire s'élargissant après ce compliment.

-Et toi, demandai-je, quel est ton rêve ?
-Je ne suis pas sûr d'avoir de rêves pour être honnête. Disons que mon passé quelque peu tumultueux, m'amène à vivre chaque jour du mieux que je le peux.


Je laissai sa phrase en suspens. Même quand il tentait d’être honnête il était mystérieux. J’étais partagée entre l'envie de connaître son passé et le respect de sa vie privée. Finalement, l'envie fut plus forte.

-Un passé tumultueux ?
-J'ai quitté mon village prématurément. Par engagement envers des valeurs qui me sont chères. Mais de fait je n'ai plus vraiment de point d'attache, ni de "chez moi" ou me reposer.
-C'est triste, je ne sais pas comment tu peux vivre comme ça. Si je n'avais pas ma mère, je ne sais pas ce que je serais devenue...
dis-je, le regard tendre pensant à cette dernière.

Mais lui ne me regardait plus. C’était à son tour d’avoir le regard dans le vague. Je me demandais à quoi il pouvait bien penser. Puis soudain, il m’interrogea :


-Que vas-tu faire après Autumn Forever ?
-Je ne sais pas encore... Je pense que je vais retourner la voir justement et après, advienne que pourra. Mais une chose est sûre, un jour, je retournerai sur mon île natale ! J'ai des choses à y régler.
-De quelle île viens-tu ?
-Une île de Grand Line réputée extrêmement dangereuse
, dis-je avec ironie.

Avant l’arrivée des hommes encapuchonnés mon île était tout ce qu’il y avait de plus paisible. Je me mis à repenser à ma vie là-bas avant que tout ne bascule puis dans un souffle je lui révélais son nom :


-Zero...
-Je te souhaite vraiment de réaliser tes rêves Hanami.


Et soudain, ce fut étrange. Durant tout le séjour, ça ne m’avait absolument pas dérangé qu’il m’appelle Hanami, mais aujourd’hui, à cet instant précis, je voulais être Boa. Je voulais qu’il sache que j’étais Boa. Si mon dévouement à la Marine n’avait pas été si fort, j’aurais craqué.

-Compte sur moi ! Et toi alors, après Autumn Forever ?
-Je n'ai rien de prévu pour le moment. Je n'y ai pas encore vraiment réfléchi à vrai dire.
-Alors toi et moi allons nous laisser porter par le vent...
Je marquai une pause et après avoir pris mon courage à deux mains, j’ajoutai. Tu sais, je t'apprécie, vraiment... Et même si j'en ai très envie, je doute que nous puissions continuer notre aventure ensemble. Ça m'attriste.
-Il y a encore trop de choses que nous ignorons l'un sur l'autre. Et bien que je t'apprécie aussi beaucoup, je ne pense pas que nous ayons les mêmes objectifs…
-Très franchement, ça m'étonnerait ! Certes je recherche la reconnaissance de certaines personnes et je compte régler des choses sur mon île natale mais autrement... Nous aimons tous les deux l'aventure, nous avons apparemment le même sens de la justice et notre duo fait une paire incroyable en combat !

-Ce combat restera un formidable souvenir, dit-il en riant encore. Toutefois outre notre sens exacerbé de la justice, quelque chose me laisse à penser que nous œuvrons sur des chemins différents.

Puis il ajouta voyant que je me retenais de lui sortir une liste plus qu’exhaustive d’arguments qui aurait mis mon identité en danger :

-La nature ne m'a pas laissé beaucoup de place pour vivre dans un espace commun à d'autres.
-Comment ça ?
Demandai-je, surprise par cette phrase.
-Disons que je ne me suis pas fait beaucoup d'amis dans ma vie. Je suis un solitaire. Explique-t-il brièvement sans doute pour ne pas donner trop de détails
-Et bah tu vois, encore un point commun ! Depuis que j'ai perdu ma sœur, je n'ai pas réussi à me faire d'ami...
-Au contraire c'est toute une différence. Car ce n'est pas que je n'ai pas réussi à me faire d'amis, mais bien que j'évite de m'en faire. Il marqua un temps avant de continuer. Et en cela, tu es vraiment particulière, car je sens vraiment qu'il y a quelque chose qui me relie à toi désormais.


Je me sentis rougir. Je baissai alors vivement la tête pour que mes cheveux masquent mon embarras. C’était futile, il n’avait pourtant rien dit d’extraordinaire. Combien d’homme m’avait déjà exprimé ce genre de discours avec beaucoup plus de ferveur d’ailleurs. Mais sans savoir pourquoi, venant de lui, c’était spécial. Alors je voulus répondre quelque chose de spécial à mon tour.

-Squall... Je sais qu'on se cache encore beaucoup de chose mais je pense qu'on peut se le dire maintenant, tu es mon ami, et probablement le seul que j'ai.
-J'étais venu sur cette île dans le but de me reposer. En ce sens je crois bien que je n'ai pas bien réussi mon coup... mais j'ai trouvé quelque chose de bien plus important. Merci.


Tout en disant ces quelques mots, il m’avait enlacé. Au premier contact, je me crispai, je n'avais jamais reçu ce genre de marque d'affection que par les membres de ma famille. Et généralement, lorsqu’un homme était assez téméraire pour tenter ce genre de marque, ce n’était habituellement pas pour des raisons aussi pures et ils le regrettaient vite amèrement. Encore une fois, avec Squall c’était différent. Alors je me détendis et finis même par me blottir dans les bras de mon tout nouvel ami dans lesquels je me sentais si bien. La soirée poursuivit son cours tandis que j’avais fini par m’endormir à côté de mon partenaire la tête posée sur son épaule. Il me sortit de mon sommeil en me bousculant gentiment et me dit en pointant le ciel :

-Regarde.

Atria brillait dans le ciel nocturne d’Autumn Forever.

Note explicative:

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Itachi Uchiwa

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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeMer 12 Nov - 0:29

Une fin d’après midi marquée par nombres d’aveux, de la part du ninja et de la jeune femme. Il fut parfois difficile de se retenir pour ne pas divulguer plus que ce qu’il ne fallait. La confiance naissante démontrait à elle seule à quel point il devenait difficile de jouer la carte de la cachoterie. Le tout conclut par une accolade, peut être plus, un contact physique, un « câlin » comme certains appelaient ça.  
Hanami semblait surprise de cet élan d’affection mais ne repoussa pas le jeune homme. Au contraire, une fois la surprise dissipée elle sembla apprécier l’élan d’affection que lui proposait le ninja.

Pourtant cette attitude témoignait autant d’un sentiment de désolation que de sentiment. Il appréciait la jeune femme, le nier serait mentir. Mais il se sentait aussi terriblement désolé de ne pas pouvoir lui en dire plus sur la personne qu’il était vraiment. L’envie y était, mais admettre qu’il était un révolutionnaire était un risque bien trop énorme pour être prit. Bon sang, qu’Est-ce qu’il était dur d’accepter de pareilles conditions… Son surnom de « déserteur maudit » était il si significatif ? Portait il réellement une malédiction qui l’empêchait de se lier d’amitié aux personnes qu’il rencontrait ? Au bord de la crise, il finit par se raisonner intérieurement, en s’efforçant de se taire, et de conserver le dernier mystère qui planait sur lui. Il était Uchiwa Itachi, le ninja qui avait déserté en massacrant sa famille, l’homme qui était l’un des protagoniste de l’accident de Dustone Road. Quelqu’un qu’il n’était pas bon de fréquenter. Il ne pouvait toutefois pas s’empêcher de se poser la question. Si Hanami s’était attaché à Squall, en serait il de même pour Itachi ? Après tout ils n’étaient pas si différents l’un de l’autre. Ils étaient même identiques en tout point, car jamais Itachi n’avait ressenti le besoin de ne pas être naturel. Il était resté lui. Dans un sens, le seul et unique mensonge qu’il avait raconté, tournait autour de son nom. Mais la personne restait la même. Humaine, et miséricordieuse, une situation insupportable qu’il se devait de contenir au mieux.

La jeune femme s’endormit la tête sur son épaule, dans l’herbe fraîche d’Autumn Forever. Et fut réveillée lorsqu’Itachi pointa le doigt au ciel.

- Regarde. Lui dit il, en pointant du doigt la fameuse constellation, comme un symbole dans ce ciel aux mille lueurs.

La belle ouvrit les yeux, observant ce triangle majestueux. Atria, la constellation australe, représentée par l’emplacement des trois seules et uniques églises de l’ile. Une constellation qui avait dictée l’aventure de deux jeunes âmes, une constellation qui cachait au cœur de ses terres, depuis des siècles, une information capitale pour les hauts placés du gouvernement mondial. Flamboyante et fière, intrépide et capitale. Atria était une constellation qui avait su inspirer les anciens de cette île afin de préserver un secret. Dans le fond dénicher cette salle n’était peut-être pas une si bonne chose. Qu’importe, il était trop tard pour se poser ce genre de questions. Il y avait au moins la fierté résolu l’énigme, et le sentiment si fabuleux de s’être fait une réelle amie.

Reposant le bras à terre, les deux complices restèrent là, immobiles, reposés dans cette nuit si calme et si bienfaisante. Hanami ferma les yeux replongeant dans un sommeil qui semblait lui manquer. Itachi ne tarda pas à faire de même clôturant une journée riche en émotion conclue par la certitude que le sentiment découvert par les deux jeunes personnes, n’était pas insignifiant. Une soirée formidable, concluant ce chapitre d’enquêtes et d’énigmes. La dernière nuit paisible d’une belle histoire qui était prédestinée à virer au cauchemar…


***


Le soleil se levait offrant le feu vert aux chants des oiseaux, filtrant les quelques nuages qui bordaient l’horizon. Le ninja se leva essayant de ne pas réveiller sa camarade, qui était encore dans sa nuit. Le ninja s’approcha de sa monture couchée dans une position improbable. Il la caressait délicatement, elle qui n’avait pas bougée de la nuit alors même que le ninja ne l’avait pas attaché. La nuit semblait avoir été bonne pour tout le monde, entourant cette petite clairière d’un voile de paix et de tranquillité. Un havre un peu trop bien exécuté finalement, car le ninja, qui était d’ordinaire systématiquement sur ses gardes, ne ressentit pas l’arrivée d’un petit groupe. Il ne les entendit même pas, alors que ceux-ci pénétraient la clairière, venant apporter des félicitations à leur camarade, mais aussi à cet inconnu si intriguant.

- Enfin nous te rencontrons ! Dit un homme à la voix grave.

Surpris Itachi se retourna instantanément, tandis que la jeune femme sortait de son sommeil. Ce fut un instant qui dura une éternité. Itachi observait d’un grand œil surpris, les trois personnes présentes. Deux hommes et une femme, tous vêtus d’un uniforme de Marine, et tous stupéfaits de voir qui se tenait face à eux. Un silence s’imposa, car il n’y avait plus aucun doute. L’homme à la voix grave avait reconnu le ninja. Et il y avait fort à parier que l’homme et la femme qui l’accompagnaient le reconnurent aussi.
La pauvre Hanami allait se retrouver confrontée à la plus grosse incompréhension de ce séjour. Le ninja bondit sur sa monture qu’il força, et parti au galop comme jamais. Laissant sa camarade dans la vague le plus total. Ne pouvant s’empêcher d’être désolé pour ce qu’il allait se passer désormais…


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Boa Hancock

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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeJeu 13 Nov - 3:32

Lorsque je me réveillai, je vis Squall partir à toute vitesse sur son chocobo. Étonnée, je me redressai vivement pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. Et alors que mon regard se posait à l’endroit où devait se trouver mon compagnon avant son galop, j’aperçus Meynard, un sourire triomphant sur le visage. Je me levai donc et m’approchai de lui. Je vis alors qu’il était accompagné du chef de la base et d’une femme dont je n’avais pas fait la connaissance. Je les observais à tour de rôle. Le chef me considérait avec un regard ferme et un visage presque sombre. La femme qui l’accompagnait avait exactement la même expression. Ne tenant plus je leur demandai :

-Qu’est-ce que tout cela signifie ?
-Hancock
, commença le colonel, vous souvenez-vous de ce dont nous avons discuté hier.
-Très bien oui.
-Et bien votre partenaire dont vous me garantissiez l'intégrité est un révolutionnaire. Il s’appelle Itachi Uchiwa et possède une prime de 500 000 berrys.
-Non
, dis-je en secouant la tête, non, ce n’est pas vrai. Non, répétai-je, je le connais, ce n’est pas un révolutionnaire, j’en suis sûre.
-Je savais que tu dirais ça, alors j’ai demandé au colonel d’en apporter la preuve irréfutable.
-En effet
, enchaîna la femme en sortant une feuille de papier de son sac. Le sergent Meynard a été d’un grand secours, c’est grâce à lui que nous avons réussi à vous retrouver vous et votre partenaire.
-Je ne comprends pas
, déclarai-je en récupérant la feuille qu’elle me tendait.

Je scrutai longuement la photo tandis que Meynard plongeait dans une explication que je n’écoutais qu’à moitié. Apparemment il m’avait suivi depuis mon départ de la base jusqu’ici, il m’avait perdu entre-temps mais avait retrouvé ma trace durant la nuit. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il avait vu le déserteur en ma compagnie. Il s’était donc empressé d’appeler nos supérieurs pour les prévenir. Il continuait sa démonstration mais je ne l’écoutais plus. Je reconnaissais chaque trait physique de Squall ses cheveux lisses aussi noir que les miens, sa bouche fine, cet expression triste que j’avais découvert la veille, même ses cernes reconnaissables entre mille s’y trouvaient. Pourtant ce n’était pas lui. Sur la prime il était écrit, Itachi Uchiwa et non Squall. Je n’arrivais pas à croire que ces deux personnes aussi semblables soient elles puissent ne faire qu’une, je ne voulais pas y croire.


-Ce n’est pas lui, affirmai-je interrompant sans vergogne le sergent, ce n’est pas Squall. Il n’a pas ces yeux rouges… Ce n’est pas lui.
-Mais enfin Hancock
, s’énerva Meynard, tout est sous tes yeux, c’est exactement lui. Ces yeux rouges sont des Sharingan des pupilles qu'il peut activer à volonter ! Le colonel Kimiaki et le commandant Carter n’ont eu besoin que d’une simple seconde pour le reconnaître. Et si ce n’est vraiment pas lui, pourquoi a-t-il pris la fuite alors.
-Vous l’avez surpris ! Vous êtes arrivés à trois affublés de vos uniformes et de votre air solennel ! Comment auriez-vous réagi vous ? Et toi là, Meynard, c’est la dernière fois que tu te mêles de mes affaires ! C’est quoi ton problème ! Tu voyais que j’étais bien alors tu t’es dit qu’il était temps de tout gâcher ? Tu ne penses pas que tu as déjà assez à faire la cour à nos supérieurs pour monter en grade ! Laisse-moi tranquille, tu comprends ça, je ne veux plus te voir je veux que tu sortes définitivement de ma vie. Sur ce, colonel, commandant, je vais tenter de retrouver Squall et de tirer les choses au clair. S’il est réellement ce que vous prétendez qu’il est, je m’engage à me charger personnellement de son cas.
-Il est hors de…


Je jetais un regard noir à cette saleté de Meynard qui essayait encore d’intervenir là où il n’avait pas à le faire.

-Laissez-moi faire, je vous le demande. S’il m’a réellement trompée, c’est à moi de régler ça. Ainsi je pourrais réparer mon erreur…

Le colonel me considéra longtemps, il semblait réfléchir à ma proposition. Après avoir, semble-t-il, peser le pour et le contre, il me dit :

-J’accepte ta requête tu as jusque demain matin au plus tard, passé ce délai, nous partirons à sa recherche.
-Bien.


Une fois n’est pas coutume, je fis le salut militaire, je détachai Torpen et je partai avec lui, m’enfonçant dans la forêt. Une fois hors de portée de vue, je montai sur l’étalon et le lançai au galop. Nous parcourûmes quelques kilomètres ainsi tandis que je commençai à douter de Squall. Je n’étais même plus vraiment à sa recherche, je me cherchais moi-même. Je me demandais à quel moment j’avais commencé à ne plus considérer mon compagnon comme une simple couverture. Quand avais-je commencé à m’intéresser à lui, sa façon de se battre, sa façon d’être, sa vie tout simplement. Mais dans ce cas, puisque je m'intéressais à lui, pourquoi n’avais-je pas compris ? Pourquoi n’avais-je pas compris qu’il était révolutionnaire quand il a refusé par deux fois de m’accompagner à la base. Comment avais-je pu seulement être aussi bête ! On m’avait pourtant prévenue ! Je me sentais tellement idiote, tellement stupide ! Et dire que pas plus tard qu’hier soir, j’étais heureuse ! J’étais dans les bras d’un révolutionnaire et j’étais heureuse ! Mais qu’est-ce qu’il m’avait pris ? Moi, une marine. Moi qui me revendiquait être le membre le plus dévoué de la Marine, j’avais passé pas moins d’une semaine avec un révolutionnaire et je n’avais rien remarqué. Mais est-ce que j’avais réellement cherché à le savoir ? Est-ce qu’au fond, je ne voulais pas plutôt ne pas voir la réalité en face ? J’étais bien avec Squall, j’aimais ce jeu que nous avions instauré, j’aimais notre relation. J’aimais être avec Squall tout simplement. Et au nom de cet amour, je m’étais complètement voilé la face.
Je fis alors ralentir Torpen alors que les larmes me montaient aux yeux. J’avais l’impression d’être en dessous de tout. J’avais tout fichu en l’air. Je venais d’accomplir ma mission avec brio, j’avais découvert une carte stellaire qui donnait l’emplacement des Poneglyphes dans le monde. La Marine n’aurait pu que reconnaître mes capacités. Je serais enfin montée en grade. Mais au lieu de ça, je jouais un jeu de faux semblants avec un révolutionnaire. Je ne me sentais même plus digne de la Marine. S’ils décidaient malgré tout de me garder dans leur rang, je ferais tout pour me ressaisir.
Lorsque Torpen s’immobilisa, l’air fut fendu dans un sifflement, et quelque chose alla se ficher dans l’un des arbres à ma droite. Je scrutai les environs pour voir qui avait pu lancer ce projectile. Essuyant mes larmes, je descendis de ma monture et alla voir l’arbre en question. Le projectile était en fait une sorte d’étoile tranchante qui retenait un bout de papier, évidemment. Pourtant j’avais vu ces armes, un kunai, les signes étranges qu’il avait faits, du ninjutsu et voilà qu’il m’envoyait un message avec un shuriken… Comment avais-je pu passer à côté de ça… Je décrochai le papier et lu ce qu’il y avait d’inscrit à l’intérieur. Trois petits mots, rien de plus : « Château centre minuit ». Très bien, ça me laissait du temps pour me préparer psychologiquement au cas où il m’aurait réellement trompée. Malgré les preuves accablantes, je ne voulais toujours pas y croire. J’étais incorrigible et aujourd’hui, je me dégoûtai presque tant j’avais du mal à faire la part des choses. Je sortis ma carte pour vérifier l’endroit où il voulait que nous nous rejoignions.
Attendant l’heure fatidique, j’attachai Torpen à un arbre et allait m’asseoir à un autre, je n’avais envie de rien. Je passai la journée là tandis que Tanma, qui avait repris sa taille normal s’enroulait autour de moi pour tenter de me consoler en vain.


***

Vers 23 h 45 je me décidais enfin à bouger. Je remontais sur Torpen et Tanma reprit sa petite taille, il était un atout de poids. Si je pouvais encore jouer l’effet de surprise sur quelque chose, c’était bien ça. Nous arrivâmes au château pour minuit pétante. Squall était là, il nous attendait, assis sur une pierre. Lorsqu’il me vit, il se leva immédiatement mais ne put se résoudre à venir à ma rencontre. Quant à moi, en descendant de Torpen, j’étais partagée entre la froideur et l’envie de me jeter dans ses bras pour être consolée et rassurée. Ceci se ressentit dans ma voix lorsque je déclarai :

-Squall, dis-moi que ce qu'ils m'ont appris était faux.
-Je ne m'appelle pas Squall. Mon nom est Itachi Uchiwa, je suis le déserteur qui a massacré son clan sur l'archipel de Retto Shinobi, et un des responsables de la catastrophe de Dustone Road.


Massacré son clan ? C’était quelque chose que mes supérieurs avaient complètement passé sous silence. Je pris la nouvelle comme un nouvel électrochoc, j’étais complètement perturbée. J’avais l’impression que l’homme en face de moi n’était plus qu’un étranger.

-Je… Je ne peux pas y croire… Tu es un révolutionnaire ?
-Ils ne t'ont pas menti Hanami. Je suis effectivement un soldat de l'armée révolutionnaire.


C’est à ce moment-là que je repris un tant soit peu mes esprits, nous avions lui et moi utiliser la même stratégie. Alors qu’il me révélait enfin son identité, je pensais qu’il était temps que j’en fasse de même. Alors, secouant la tête doucement, je le corrigeai :

-Pas Hanami, Boa, Boa Hancock, Quartier-maître de la Marine. Et en tant que telle je me vois dans l'obligation de te mettre en état d'arrestation.

Sur son visage, je pus lire qu’il était partagé entre la surprise et la compréhension il ajoute donc :

-Nous avons joué au même jeu toi et moi. Un jeu que nous savions dangereux. J'aurais vraiment aimé que les choses se passent autrement. Il marqua un temps et ajouta, en sortant un Kunai de sa poche. Tu comprendras que je ne peux pas me laisser arrêter sans rien faire...

Je ne le comprenais qu’à moitié mais je m’étais préparée, je savais que ce combat était inévitable c’est ainsi que la mort dans l’âme je m’apprêtais à livrer bataille contre mon seul ami.



Dernière édition par Boa Hancock le Lun 17 Nov - 1:20, édité 2 fois
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Itachi Uchiwa

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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeSam 15 Nov - 15:47

Spoiler:

Je pars. Loin, et au plus vite. Je ne désire qu’une seule chose : me retourner et arrêter cette comédie une fois pour toutes. Lui dire, tout lui expliquer de ma propre bouche, avec mes mots… Et je ne peux pas.
Je sens ma monture qui accélère après mes coups de talons que je lance de manière totalement instinctive, je pense à fuir, je pense à la situation, je pense à elle, je pense à nous, je ne sais plus…
Et comme cela c’était déjà produit jadis, je repense à mon père et à ma mère. Leurs regards et leurs derniers mots avant que je ne leur ôte la vie. Comment ai-je pu en arriver là, avec un fille que j’ai rencontré une semaine plus tôt, à peine ? Comparer la situation avec l’assassinat de mes propres géniteurs. Je ne pensais même pas que cela était possible. Peut-être sais-je déjà qu’un affrontement sera inévitable ? Bon sang, je n’en ai pas envie. Je ne veux pas lui faire de mal, c’est une marine et moi un je suis un révolutionnaire. Notre monde est différent, c’est un fait, mais je n’ai pas envie que tout cela s’arrête…
Quel idiot je fais, à l’heure qu’il est, Squall n’est plus. Il est redevenu Itachi Uchiwa, le déserteur maudit.

Cela fait déjà dix bonnes minutes que ma belle court en me portant sur son dos. Je me suis bien éloigné, et je ne crains plus rien. Je me souviens du regard du grand Marine qui se tenait au milieu. Lui il sait, c’est sur. J’ai manqué de vigilance, d’ordinaire jamais quelqu’un ne se serait approché aussi près de moi sans que je m’en aperçoive. Et Hanami… Bon sang Hanami, je n’ose même pas la imaginer la situation que tu vas devoir affronter. Si seulement les choses avaient été différentes.
Je descend de ma monture, et trouve un petit cours d’eau je me rince le visage pour essayer de sortir de ces méandres tumultueux de sentiments et d’injustice. Je m’assois un moment, le regard dans le vague, lorgnant les flots desquels je me suis rincé de cette matinée chargée en émotions. Et je ne sors plus de ces ténèbres qui m’enserrent, seule ma belle monture me sort de ce typhon de mélancolie, en me poussant le bras de son bec couleur d’ébène. Je la caresse un moment lui adressant un sourire.
Puis je me souviens de la vingt cinquième règle du code ninja : « En quelques situation que ce soit, un ninja ne doit jamais laisser transparaitre ses émotions. L’accomplissement de la mission passe avant tout, le ninja n’as pas le droit de verser des larmes. »
Il s’agissait d’une des toutes premières règles transmises à l’académie, et de très loin la plus difficile à mettre en œuvre. J’avais déjà pleuré en partant de Konoha, et je sens encore les larmes me venir, déglutissant le plus de fois possible pour ne pas craquer. Je m’y refuse, je sais que le plus dur reste encore à venir je ne peux pas rester comme ça, sans rien faire, aussi dure soit la situation, je n’ai pas le droit de la laisser dans cette incompréhension, je dois au moins lui parler. Une dernière fois. Lui expliquer à quel point je suis désolé, et que ce que je lui ai dit était vrai. Car outre l’incarnation de Squall, je ne lui ai pas menti, je l’ai trop respectée pour ça. Et je crois encore, que quelque soit l’issue de ce dernier face à face, je la respecterais toujours. J’ai pu ressentir à quel point son passé à été douloureux pour elle; en ce sens nous nous ressemblons… Elle a fait l’expérience des drames les plus difficiles de la vie, j’ignore ce par quoi elle est passée mais je le sais, je le sens.

Après cette intense réflexion. Je me décide à me relever. Je dépoussière ma veste de la terre humide qui est restée un peu collée à mes vêtements, et je fouille dans ma petite calebasse si je ne trouve pas un morceau de papier. Il me reste un tout petit carré de feuille, à peine suffisant pour deux ou trois petits mots, et je n’ai pas d’encre. Je saisi un Kunai dans ma poche et me pique l’index. J’écrirais en rouge, l’essentiel et de faire passer le message. Il faut bien que je réfléchisse, ce que je voudrais lui dire prendrait des pages entières, et le ciel ne m’offre que trois mots au mieux. Je sors la carte de l’île et cherche un emplacement facile à trouver. Plein centre, une forteresse en ruines, il n’y aura pas de doutes comme ça. Minuit me parait être une heure où nous ne serons pas dérangés…
Trempant la pointe de mon arme dans la bille rouge qui est apparut sur mon index, je reste simple : « Château Centre Minuit ». Je roule le papier pour le glisser dans le trou central d’un Shuriken que je lui lancerais.
Je me devais maintenant de la retrouver, la connaissant elle ne serait pas repartie avec les Marines, sauf sous la contrainte. Je laissais donc ma fidèle monture là, et choisissait d’opter pour un déplacement à pied et à travers forêt. Remontant toute la route que nous avions fait quelques heures plus tôt. Oui, l’incident du matin était déjà loin, ma torpeur près de la rivière n’avait pas duré que quelques minutes. Je sais que cette histoire m’a profondément atteint, et paradoxalement je sais aussi qu’il s’agit là du risque à payer lorsque l’on s’attache trop vite. Je me suis surpris moi-même, cette fille n’est pas comme les autres. Capable de se remettre en question malgré ses torts et sa mauvaise foi. Un sens de la justice différent des ordures de sa faction, elle prouve à elle seule qu’il s’agit de l’exception qui confirme la règle.
Je bondis de branches en branches, craignant le simple fait de la revoir. Sans même lui parler, j’ai peur de la voir, je m’attend à un visage trahissant la colère, l’indignation, le sentiment de trahison, et pourtant je m’attend à de la tristesse et à de profonds regrets. Ceci prouve encore une fois la complexité de la situation, car tous ces ressentis là, sont très exactement ceux que je ressens moi-même en ce moment. Je n’ai qu’une envie, bondir une dernière fois et laisser mon corps tomber. M’arrêter, un moment, ou peut-être pour toujours, fermer les yeux, ne plus réfléchir, ne plus penser, oublier. Sortir de cet ouragan de détestables sensations, et m’éteindre.

Mais voilà qu’au terme de cette sensation, le destin me rappelle que l’abandon n’est pas permis. Je la vois marcher sur le chemin, la mine pâle comme je le pressentais. Elle tient Torpen, avançant lentement se posant de nombreuses questions elle aussi. Je ne perd pas de temps, la voir me fais mal. La voir souffrir me fais mal. Je saisi mon Shuriken, ferme les yeux un instant, puis me décide à le lancer. Il fuse, sans toucher de feuilles, et se plante dans un arbre. Je m’assure qu’elle ait bien vu le projectile, et m’en vais, pour préparer cet ultime confrontation.
Une fois de retour au près de ma belle bête, je m’assois, après avoir cueilli quelques fruits qui feront office de repas pour ce midi déjà probablement passé. L’appétit ne me viens pas, je m’y attendais un peu remarque. Je me force à reprendre quelques forces, mais sens une boule de plomb dans mon ventre, déglutir est un enfer, et rester là en est un aussi. Je n’en peux plus d’attendre, je veux la voir pour en finir, et pourtant je redoute cet instant comme cela ne m’est jamais arrivé. Enfin si. Une fois, une seule…
Il est inutile de chercher à se reposer, mon esprit est bien trop tourmenté, alors, acceptant mon supplice de mauvaise grâce, j’attend que le soleil tombe. Une fois la nuit arrivée, je pars pour ce château qui n’est pas si loin de là ou je me trouve selon la carte. Je caresse avec douceur ma monture, et lui adresse un dernier mot.

- Merci pour tout. J’ignore totalement ce qu’il se passera là bas. Et le fait que je ne revienne pas n’est pas à exclure. Si tu ne me vois pas revenir, ôte cette selle et ces rennes, et reprend ta liberté.

Elle glousse faiblement. Pour une créature dite stupide, j’ai la sensation qu’elle comprend cette situation et ma tristesse. Elle frotte son bec à mon visage comme pour me câliner. Je déglutis, sentant encore une fois que les larmes ne sont pas loin… Puis je m’éloigne et je pars pour la forteresse abandonnée. Il ne m’as fallu qu’une vingtaine de minutes de marche pour atteindre la cour. Je prend siège sur une pierre, attendant de la voir arriver.
Le temps est affreusement long. Les secondes paraissent des heures, et les heures, des années. Je regarde le ciel briller des ses feux nocturnes, priant pour être frappé d’une forme de miséricorde. J’aperçois au loin les nuages, ils sont lourds et promettent l’orage. Le contexte ne pouvait pas être plus parfait…
Puis, enfin, je la vois, posant son cheval à l’entrée du château, s’approchant doucement. Je me lève aussitôt comme par respect sans m’approcher et sans dire un mot. Elle me voit et stoppe son pas. Nous nous regardons et je sens alors que nous partageons très exactement le même sentiment. Inexplicable, horrible mélange de colère, de tristesse, et d’injustice.

-Squall, dis-moi que ce qu'ils m'ont appris était faux.

Je voudrais. Je le voudrais tellement. Mais je ne le peux. L’heure n’est plus aux mensonges, et je me dois d’être honnête.

-Je ne m'appelle pas Squall. Mon nom est Itachi Uchiwa, je suis le déserteur qui a massacré son clan sur l'archipel de Retto Shinobi, et un des responsables de la catastrophe de Dustone Road.

Elle semblait choquée, totalement asphyxiée à cette nouvelle. Elle ne me connaissait pas, ou plutôt elle connaissait Squall et pas Itachi. Je me dois d’assumer qui je suis, ainsi que mes actes. Je suis un meurtrier, un déserteur et un traître. Je n’ai pas voulu tout cela, mais j’ai choisi de suivre cette voie pour l’ordre et la paix des miens.

-Je… Je ne peux pas y croire… Tu es un révolutionnaire ?

-Ils ne t'ont pas menti Hanami. Je suis effectivement un soldat de l'armée révolutionnaire.

Elle s’arrêta un instant et me fit preuve de la bonne foi qu’elle possédait aussi.

- Pas Hanami, Boa, Boa Hancock, Quartier-maître de la Marine. Et en tant que tel je me vois dans l'obligation de te mettre en état d'arrestation.

Elle aussi avait caché sa véritable identité. Et elle sentait aussi que le moment des révélations était venu. Lorsqu’elle m’avoua cela, je m’aperçu aussitôt que nous avions nous même orchestré cette situation. Je ne pensais pas que cela me mènerait ici.
De plus elle semblait assumer son sens du devoir, comme moi. Elle avait ses principes et son idéologie, et je la respectait pour cela.

- Nous avons joué au même jeu toi et moi. Un jeu que nous savions dangereux. J'aurais vraiment aimé que les choses se passent autrement. Je sors un Kunai de ma poche pour me préparer à l‘inévitable… Tu comprendras que je ne peux pas me laisser arrêter sans rien faire...

Nous nous regardons dans les yeux, elle sort son fouet qu’elle laisse glisser au sol. J’ai eu la chance de voir ses capacités, et je sais qu’un seul et unique coup de cette arme me sera fatale. Puis après ce face à face, elle bondit, débutant une situation que je craignais depuis le début. Je n’allai pas me laisser faire. Assumer était aussi être capable de se battre face à ce que j’avais moi-même mis en place.


***


Spoiler:

Elle envoya l’extrémité de son fouet au sol, laissant exploser la pierre qui se trouvait derrière moi. Je me déplaçai en courant sur le mur vertical, saisissant deux Shurikens que je chargeai de Chakra. J’envoyai le premier qu’elle esquiva d’un bond dans les airs, sa longue chevelure noire défiant les lois de la gravité. Je lançai le second qu’elle envoyai valdinguer ailleurs avec son fouet. Cela me démontrait que sa précision était chirurgicale. Elle avait bien dit « quartier-maître » ? Cette seule prouesse démontrait qu’elle méritait un grade bien au dessus.

*Une seule erreur et je perd le combat* m’assurai-je en retombant au sol.

Elle ne perdit pas un seul instant. Me chargeant d’un bon aérien, prête à faire claquer à nouveau son fouet. Je fis une roulade en avant pour esquiver et me retrouver au corps à corps une fois son atterrissage effectué.
Je n’avais pas la moindre envie de la frapper, mais je savais qu’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. J’ouvrai la paume de ma main et percuta son épaule pour la déséquilibrer. J’enchaînai avec deux coups rapide à l’estomac pour lui couper le souffle et sautai par-dessus sa tête en agrippant sa veste à l’épaule. La regardant dans les yeux au moment où je me tenais à la verticale au dessus d’elle. Atterrissant derrière elle, je la balançai violemment devant grâce à la prise que j’avais saisi. Elle ne tomba pas, mais était sacrément déséquilibrée. Je saisi instantanément un Kunai et fonçai sur elle pour lui faire une blessure handicapante à la jambe. Je prévoyais une longue entaille. Pas nécessairement profonde, mais longue juste de quoi entraver ses mouvements. Déséquilibrée comme elle l’était il me semblai inévitable d’arriver à mes fins.
Mais une fois encore elle me démontra à quel point son grade était injustifié. Balançant grossièrement son fouet dans un réflexe, pour m’éloigner. Avec une précision, encore une fois millimétrée. Je bondis en arrière en posant les mains au sol pour me donner une impulsion suffisante. Gagner de la distance était mon but dans l’état actuel des choses.
Je me trouvais à sept ou huit mètres d’elle. Jamais encore je n’avais autant remercié mes Sharingans. Son réflexe avec son fouet lors de mon dernier assaut était-si furtif, que si mes pupilles ne l’avaient pas anticipé, je n’aurait jamais eu ce geste de recul aussi rapide.

Elle me regarda un instant dans les yeux. Elle ignorait probablement que regarder dans les yeux un possesseur du Sharingan était terriblement dangereux. Bien que je ne voulais surtout pas utiliser Tsukyomi contre elle, il était très risqué de me fixer comme cela. Elle observa mes pupilles et me lança :

- Alors c’est ça ? Le fameux Sharingan ?

J’acquiesçai sans dire un mot. Cela venait probablement de ses supérieurs, mais voyant sa manière de m’examiner le fond des yeux, ils ne lui avaient probablement pas dit le réel danger qu’elles représentaient.

Elle ne perdit pas de temps et repassa à l’attaque, se déplaçant rapidement grâce à une astuce bien pensée. Elle envoya l’extrémité de son fouet s’enrouler autour d’une poutre de fondation, se balançant ainsi jusqu’à moi. Si mes pupilles pouvaient anticiper ses attaques, elle n’anticipaient pas ses déplacement. Surpris je ne comptais alors que sur ma garde défensive pour me protéger. Elle bondit vers moi, le pied droit en avant, pour m’asséner un coup direct que je supporta grâce à ma garde solide. Je fus toutefois expulsé et m’écrasa au sol quelques mètres plus loin. Elle reprit son fouet en main et l’envoya claquer là où j’avais atterri. Je roulai sur le coté et me relevai subitement pour ne pas lui laisser le monopole de l’offensive. Mais elle se défendais bien, elle contenait mes assauts sans s’affoler restant maître des ses mouvements pour ne faire aucune erreur et ne pas me laisser la moindre ouverture. J’en profitai justement pour la prendre au piège. Se concentrant peut-être un peu trop sur moi, je l’attaquais grâce à un enchaînement de jambes, durant lequel je pus composer quelques signes de la main.
Un clone apparut derrière elle qui lui saisit son vêtement, à l’échine, pour la tirer en arrière et la déséquilibrer. La voyant basculer, j’ordonnai à mon double de prendre appui au sol avec son dos, pour la propulser dans les airs avec ses pieds. Ni une ni deux, elle fut projetée à deux bons mètres du sol. J’en profitais pour me lancer vers elle et lui donner un violent coup de pied sauté qui la poussa bien plus haut dans les airs.
Je retombai au sol et achevai mon enchaînement avec un Kunai enroulé d’un parchemin explosif que je lui lança subitement. Elle para le projectile, mais n’ayant sans doute pas vu le parchemin enroulé, ne put esquiver la déflagration. Le ciel s’éclaira soudainement après une lourde détonation. Elle ne fut pas prise à même l’explosion puisqu’elle était parvenue à dévier la lame fusante, mais le souffle de la déflagration l’éjecta aussitôt. Elle s’écrasa violemment au sol, la poussière de la détonation retombant sur elle. Elle prit un peu de temps pour se relever après ce choc très rude, et reprit son souffle suite à un début de combat très âpre et très éprouvant.


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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeLun 17 Nov - 1:16

-Alors c’est ça ? Le fameux Sharingan ?

Ses yeux. J’aurais pu les regarder pendant des heures. Je les avais vus sur l’avis de recherche mais je ne m’attendais pas à ça. L’affiche ne traduisait pas ce que je voyais en ce moment. J’étais comme hypnotisée par ce regard à la fois beau et terrifiant. Ce rouge… Était-ce là la couleur inhérente à ces pupilles ou était-ce le reflet de ses nombreux meurtres ? Je me demandais encore comment j’avais pu passer tant de temps avec cet homme et ne m’apercevoir de rien.
Je repris cependant rapidement mes esprits et me lançai de nouveau sur Squall, ou plutôt Itachi. Il était bon vraiment très bon. Il avait l’avantage de savoir qu’un seul coup de mon fouet serait, si ce n’est fatal, très handicapant. Il l’évitait toujours ; ou était-ce moi qui manquais de conviction ?
Nous nous assaillîmes de nouveau et c’est ainsi qu’il me prit en traître en créant un clone. Je savais  pourtant qu’il était capable de faire ce genre de chose mais ça m’était sorti de la tête. À l’aide de son double, il m’envoya haut dans les airs. Je tentai tant bien que mal de trouver une position adéquate qui me permettrait à la fois de le voir et de le contrer. Seulement, il ne vint pas, il se laissa tomber au sol et envoya un Kunai vers moi. N’avait-il pas encore compris que les projectiles n’avaient pas d’emprise sur moi ? Je le repoussai de nouveau mais je fus surprise par l’explosion qui survint juste après. Elle ne me toucha pas de plein fouet. Je croisai tout de même mes bras devant moi pour me protéger tandis que j’étais éjectée au loin.
De là où j’étais, j’eus le temps de reprendre un peu mon souffle. Est-ce qu’il avait fait exprès de me laisser ce laps de temps ? Peut-être… Ou peut-être qu’il avait lui aussi besoin de cet instant. Il était donc temps pour moi de sortir ma botte secrète. Tanma descendit de mes épaules en même temps que mon manteau de voyage que je laissai tomber avec lui pour le cacher aux yeux d’Itachi. En une fraction de seconde, il grossit et me projeta vers mon adversaire. Une fois sur lui, j’entourai mon fouet autour de son coup pour le coincer et lui assénai plusieurs violents coups de genoux dans l’estomac. Je déchargeai ainsi de toute la tristesse que j’ai emmagasinée pendant la journée. À chaque coups, il se pliait un peu plus, je terminai alors mon enchaînement par un puissant coup de pied sous le menton qui le redressa et l’envoya s’écraser au sol à quelques mètres de moi. Je m’approchai le plus vite possible pour ne pas lui laisser le temps de se relever, je saisis de nouveau mon fouet et l’abattis encore une fois là où il se trouvait. Il roula encore une fois sur le côté mais je l’avais déjà vu faire alors j’enchaînai les coups tentant tant bien que mal de l’atteindre. Il finit par attraper mon arme au moment où je la relevai et m’attira à lui tout en sortant un Kunai. Nos regards se croisèrent et durant une seconde qui me sembla être une éternité, le temps se figea. C’était comme si je retrouvais Squall, comme si cet affrontement n’avait pas lieu, et comme si nous pouvions reprendre notre jeu là où les marines l’avait interrompu. C’est donc pendant ce court instant que je perdis ma concentration alors qu’il m’entaillait le ventre. En quelques sauts de main, je m’écartai juste à temps pour éviter la coupure profonde, abandonnant mon fouet près de lui.
Je portai ma main sur ma blessure prenant conscience du débit de l’écoulement. Ce n’était qu’une égratignure. Je pouvais facilement continuer. Je le regardai ensuite dans les yeux, ses beaux yeux rouges et je sentais que cette blessure devait lui faire autant de mal qu’à moi. Pourtant, il était déterminé, et moi aussi. Et c’est pourquoi, il s’élança de nouveau vers moi malgré la peine qu’il éprouvait. Il arriva à une vitesse incroyable et je ne pus esquiver son attaque. Je me mis en position de garde alors que je sentais quelque chose me percuter les côtes. Je fus ensuite délicatement déposée une bonne dizaine de mètres plus loin. Tanma m’avait attrapée dans sa gueule pour me permettre d’esquiver le ninja. Je le remerciais d’une caresse rapide puis me tournai de nouveau vers mon adversaire.
Il passait de nouveau à l’attaque avec un enchaînement de poings et de pieds. Je parai chacun de ses assauts déviant ses coups du mieux que je pouvais. Mais comme si une force le soutenait, il ne perdait pas l’équilibre et s’adaptait à sa position pour continuer à m’acculer. Il commençait à accélérer la cadence et je perdais du terrain. Soudain, l’un de ses poings faillit m’avoir alors je demandais à Tanma de me propulser dans les airs grâce à sa queue. Je m’accrochai à une branche et par un mouvement de rotation pris place dessus. Il me suivit en montant sur le tronc à la verticale. Ça allait être une épreuve de vitesse et je savais qu’à ce jeu-là, il était plus doué que moi. En plus, détail auquel je n’avais pas pensé en me propulsant sur cette branche, son entraînement ninja lui donnait encore plus d’aisance pour ce genre de déplacement. Mais l’animal qui m’accompagnait était plus rapide. Il fonça jusqu’à l’endroit où se trouvait mon fouet. Je n’étais montée sur cet arbre que pour laisser le champ libre à mon serpent qui m’envoya aussitôt mon arme. Je ne me sentais habituellement pas démunie sans mon fouet, mais face à Itachi, il semblait être indispensable.
Une fois en main, je l’abattis sur l’une des branches où il se trouvait pour le faire tomber. Bien sûr je manquai ma cible et ce dernier riposta en envoyant un Kunai vers moi. Je l’esquivai et le couteau alla se ficher dans un tronc en dessous de nous. Nous réitérâmes cet enchaînement alors que nous savions pertinemment que ni l’un ni l’autre ne pourrait atteindre son opposant. Je savais qu’il préparait quelque chose mais je ne savais pas quoi. Puis soudain, il vint sur ma branche alors que je faisais encore exploser la sienne. Je n’avais jamais autant maudit mes talons. Déstabilisée par ce rapprochement soudain, je glissai et tombai au sol. C’est ce moment qu’il choisit pour exécuter un signe de la main.  Je fus alors prise dans une énorme explosion. Mais Tanma avait compris ce que le ninja traficotait et me sortit de cette mauvaise passe. Alors que je reprenais mon souffle, consciente d’avoir frôlé la défaite de peu, je regardai comment le ninja avait réussi à déclencher une explosion de telle envergure. Je compris assez vite. Sur certains arbres déracinés je pouvais voir ces couteaux spéciaux sur lesquels des bouts de parchemins étaient encore visibles. C’était donc ça qu’il faisait pendant que nous nous battions en hauteur. Il avait un coup d’avance. Il était ingénieux… Je commençais à croire que j’allais peut-être perdre ce combat. C’était une sensation désagréable que je n’avais jamais connu avant, d’autant plus désagréable que mon assaillant était une personne que j’appréciais malgré tout ce qui venait de se dire. Je me tournai vers Tanma, je voulais le remercier encore une fois pour m’avoir sauvé la vie. Mais ce que je vis m’horrifia. Il était recroquevillé sur lui-même et ne bougeait plus. Un rapide coup d’œil sur sa queue me fit comprendre ce qu’il s’était passé. En me sauvant, il avait été blessé et ça… Malgré toute l’amitié que je portais à Squall… je ne pouvais pas lui pardonner.

*Reste ici, lui dis-je en pensée. Advienne que pourra mais reste en sécurité et ne vient plus me sauver.*

Mes yeux et mon cœur se remplirent de colère alors que je retournai à la charge. Il courrait également vers moi prêt encore une fois à enchaîner différents coups mais j’étais hors de moi et je ne lui laissai pas le temps de me toucher. Je fis un saut en tournant sur moi-même pour lui asséner un coup de pied retourné en pleine figure. Puis toujours en l’air, j’effectuais un battement de jambe qui l’envoya valser un peu plus loin. Je courus vers lui et l’attrapai de mon fouet pour l’attirer vers moi à mon tour. Une fois à proximité, je lançai mon fouet dans les airs et enchaînant des coups de paume aux épaules et au torse, je tentai de le déstabiliser. Lorsque mon fouet retomba, je l’attrapai et terminai mon enchaînement par un coup de celui-ci à son estomac. Le coup ne fut pas aussi précis que je le souhaitais en particulier parce qu’il réussit à l’esquiver de la façon la plus étrange qui soit. Dans une espèce de nuage de poussière, il disparut pour laisser sa place à une espèce de rondin.
Surprise je baissai ma garde et il put m’asséner un violent coup de pied dans le dos. J’encaissai le choc et tout en me penchant, j’enchaînai sur une de mes techniques favorites : la rotation. Je tendis une jambe et tournai sur moi-même. Il fut de suite éjecté alors je retournai à son encontre en effectuant un nouveau saut de main qui devait se terminer par un coup de pied en haut de son crâne. Seulement, il me saisit la jambe et m’envoya m’écraser contre un arbre. Il fonça alors sur moi, poing paré. Ma seule option était d’esquiver alors je m’accroupis tandis que, prit dans sa course, il ne put changer sa trajectoire. J’effectuai alors une balayette qui faucha ses deux jambes et le fit basculer. J’en profitai pour sauter haut dans le ciel, tout comme je l’avais fait au château des portes de l’ombre et retombai pour lui asséner le coup magistral qui avait fait voler en éclat la trappe de pierre. Il esquiva juste à temps pour ne pas être gravement blessé, mais sa jambe ne put en réchapper. Retombant au sol, je ressentis d’un seul coup toute la tristesse que j’avais réussi à refouler et, avais-je cru, à transformer en colère. Je venais de blesser mon seul ami. Et j’allais même en être fière, car le cratère qui s’était formé sur la jambe du ninja était le fruit de mon entraînement. Un entraînement que j’avais effectué seule et qui avait donné ce résultat si plaisant. Si seulement la personne qui en avait fait les frais n’était pas celle qui était à mes pieds en ce moment même, ma joie n’aurait aucune limite. Il allait être grandement ralenti dorénavant mais tout de même… J’avais utilisé ma meilleure technique contre lui et ça ne me faisait pas du bien. J’avais perdu ma combativité en un instant alors, je le laissai reprendre son souffle et regardai autour de moi c’est alors que je vis le tronc dans lequel Squall avait frappé, coupé en deux. Mon adversaire, était réellement quelqu’un de dangereux. Je ne devais pas me laisser distraire par ces sentiments que j’avais éprouvés pour lui. Je devais me concentrer sur ma mission et le mettre hors d’état de nuire, ce révolutionnaire… Mais encore une fois ma curiosité fut plus forte et malgré mon regain de détermination, je ne pus m’empêcher de lui dire :


-Et tu crains mon fouet, sérieusement ?

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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeDim 23 Nov - 22:04

Un ton de dérision au summum de ce combat. Itachi avait semblé prendre l’avantage en début de combat, c’était sans compter la technique sublime de Boa qui ripostait du mieux possible, et qui réussissait même son coup. Le ninja venait de subir ce qu’il craignait le plus : Un coup de ce fouet si spécial. Et comme il le craignait, ce coup était terriblement douloureux. Ce qui amenait la jeune femme à ce ton de dérision si spécial.

- Et tu crains mon fouet ? Sérieusement ?

Elle faisait référence à l’arbre que le ninja avait détruit grâce à sa maîtrise incomplète du Nen du renforcement. Mais elle ne se rendait probablement pas compte à quel point sa technique au fouet était aboutie. Au plus profond de sa chair, le déserteur sentait une atroce douleur, comme une brulure, que laissaient habituellement les coups de fouet sur l’épiderme, mais pire encore cette fois… Une sensation de fouettement encore présente, comme si le claquement se reproduisait encore et toujours.
Il observa la marque affreuse qu’avaient laissé les lanières sur sa jambe. Un cratère violet, ayant tranché le muscle, et laissant couler le sang. Une blessure difficilement supportable, que le ninja dissimulait sans offrir le moindre changement sur son visage. Toutefois, s’il était capable de jouer une superbe comédie, il n’en restait pas moins un humain. Et se déplacer allait devenir un véritable enfer. Ce qui, précisément, inquiéta le jeune homme. Il était peut-être supérieur en vitesse pure, mais en terme de capacités de déplacement, ils faisaient jeu égal. Et avec ce trou béant dans la cuisse, le ninja perdait un sacré avantage. Finalement, la victoire semblait se dessiner peu à peu envers la jeune femme.
Mais il restait encore une arme au ninja, une arme avec laquelle il savait que la victoire ne pourrait lui échapper. Il se refusait d’y céder. Hors de question d’utiliser Tsukyomi sur Hanami. Ou Boa… Il ne savait plus. Cette technique tuait dans quatre vingt dix pourcent des cas… Et si elle ne tuait pas, elle offrait la victoire sur un plateau, tant la destruction psychologique et la douleur étaient grandes. Ne pas subir l’attaque au sens physique du terme mais en ressentir les effets, par le pouvoir d’une illusion bien trop réelle pour être fausse… Voilà quelle technique était Tsukyomi, et pourtant, s’il se résignait à ne pas s’en servir, il ne pouvait qu’admettre qu’elle l’avait sorti de beaucoup de situations périlleuses.

La jeune femme regardait le ninja en reprenant son souffle. Elle ne se posait surement pas la question mais prenait l’avantage sur le combat. Mieux encore, chaque blessures infligées par son fouet seraient indélébiles pour tout le reste de l’affrontement. La douleur ne quitterait pas la cible permettant à la jeune femme, de prendre un avantage optimal pour chacun des coups qu’elle porterait.
Elle bondit sur le ninja qui recula de sa jambe « valide », mais qui ne put suivre la vitesse de déplacement de la jeune femme. Elle couru vers lui, et se jeta le talon en avant sur la poitrine du jeune homme. Il para en croisant ses bras mais fut expulsé quelques mètres plus loin. Elle saisit une pierre assez grosse, à ses pieds qu’elle lança vers lui, tout en reprenant sa course effrénée. Et faisant claquer son fouet sur le roc, ce dernier explosa en propulsant tout les éclats vers le ninja, qui n’eut d’autres choix pour se protéger, que de conserver sa garde bras croisés. Il fut éraflé par pas mal de ces projectiles, laissant le luxe à la jeune femme de passer dans son dos, et de profiter d’une ouverture béante.
Se retournant d’un réflexe, l’homme au Sharingan ne vit que trop tard le coup de pied retourné qui s’écrasa sur sa mâchoire. Il s’écrasa au sol un peu plus loin, reprenant son souffle difficilement, laissant tout le luxe à Boa de faire serpenter son fouet au sol, s’approchant d’un pas lent vers sa cible.

* Ma blessure à la jambe m’entrave de toute vitesse de mouvement…* Pensa-t-il en repensant à la technique qui dormait dans ses pupilles. Il s’y refusait encore, hors de question de lui faire subir une pareille torture.

Pourtant l’étau se resserrait terriblement. S’il ne voulait pas y avoir recours, il avait tout intérêt à réagir, mais aussi abréger le combat. Le pire dans tout cela était que ce maudit coup de fouet coupait court à sa technique de clonage, car l’original des corps serait facilement repérable de part ses déplacement approximatifs. Tout cela ne serait qu’une perte de temps et de chakra.
En proie à sa situation qui devenait terriblement préoccupante, le ninja réfléchissait pour trouver une parade adéquate. La jeune femme elle, continuait ses attaques répétées. Elle bondit dans les airs, laissant claquer son fouet à l’endroit où se trouvait le ninja, qui esquiva en prenant appui sur sa mauvaise jambe qui le fit s’écraser un peu plus loin en roulant.
D’un geste de poignet, son fouet s’enroula à l’extrémité d’un mur en ruines, qu’elle tira pour le faire basculer sur le corps du ninja. Enseveli par de nombreuses pierres et atteint de douloureuses contusions dues à cet écrasement, la ninja se sortit du tas de gravats, en suffoquant, tout en observant son adversaire qui s’approchait. Elle voulait continuer, assoir un peu plus son avance, cela ne faisait plus aucun doute désormais, le combat partait dans un sens, et peu de ressources pouvaient encore venir en aide au ninja. Mais dans un sens, il voulait cette situation. Son adversaire était redoutable, il avait besoin du kaléidoscope hypnotique pour s’en sortir. Il bondit en arrière, avec toute l’adresse qui lui restait, s’accroupissant, en supportant le poids de son corps sur la jambe qui n’était pas touchée. Réfléchissant à toute allure sur les moyens d’une riposte efficace. Les clones étaient inutiles dans cette situation, et ses capacités hors normes de déplacements étaient terriblement entravées. Il n’avait en poche plus que trois Shurikens et un Kunai. La situation était pour ainsi dire désespérée.
La jeune femme bondit dans les airs pour atteindre la colonne sur laquelle était posé son ennemi, il esquiva son premier coup en s’abaissant, puis le second en sautant le plus haut possible. Hélas ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que la portée de la belle était bien plus grande que la sienne. D’un geste de bras les lanières firent le tour de la gorge du ninja, et il fut propulsé au sol grâce à un revers plein de hargne de la jeune femme. Gisant au sol, le ninja compris que sa blessure à la jambe était bien trop grosse pour pouvoir rivaliser avec elle. En soi il n’était pas à court de Chakra, ni même de d’énergie. En ce qui concernait l’endurance il semblait largement tenir la distance, mais avec une jambe en moins, il ne pouvait que se contenter de la défensive, et cela finirait tôt ou tard par l’épuiser.
Ce qui était un drôle de paradoxe : Encore frais et bien portant, le ninja se savait condamné. Un seul pas de la mauvaise jambe lui donnait de terribles sensations dans tout le corps.

La pluie commençait à tomber, les nuages qu’il avait vu au loin en arrivant à la forteresse, avaient approché petit à petit, jusqu’à apporter la pluie sur cette situation déjà difficilement supportable. Il fallait riposter, la situation n’était plus possible, il se releva, au même moment où son amie sautait de la colonne pour lui asséner un coup de plus. Il plaça ses bras en garde complète et grâce au Gyô, il concentra un maximum de Nen du renforcement de ses épaules à ses mains. Le fouet claqua sur la peau, sans que cette fois le ninja ne subisse de dégâts. Toutefois, son Renforcement n’était pas parfait, et sa maîtrise du Nen était loin d’être complète, le coup de la jeune femme était si justement dosé, que même si le ninja ne reçu point de dégâts il sentait de petits picotements désagréables au point d’impact. Cette technique au fouet était vraiment aboutie, mais le fait d’être parvenu à la parer une fois lui permit de saisir les lanières et d’arracher son arme des mains. Il l’envoya loin derrière, laissant la jeune femme désarmée en train de finir sa chute jusqu’au sol.
Le ninja posa ses mains au sol et se propulsa pour lui déposer une semelle dans l’estomac, avec sa jambe encore valide. Le souffle coupé, elle laissa au ninja une demi seconde suffisante pour saisir son dernier Kunai, et lui planter directement dans le biceps crural. Une large entaille qui remettrai les comptes à zéro, car avec une blessure pareille, le moindre appui sur sa jambe droite allait devenir un enfer à supporter.

Les voilà sur le même problème. La mobilité réduite, et un désarmement quasi-total.
Essayant de faire face à la douleur, il s’entre attaquèrent mutuellement à la main. Profitant des ouvertures qui se créaient petit à petit. Le ninja fut frappé à la mâchoire, au plexus et à l’abdomen. La jeune femme elle fut atteinte aux cervicales, au foie, et un coup à l’épaule qui devait lui avoir fait beaucoup de mal. Elle recula, jusqu’à trébucher laissant au ninja la possibilité de l’achever. D’un réflexe de survie elle roula sur le dos, et put esquiver le coup de Kunai qui aurait dû lui être fatal.
Cette esquive l’avait non seulement sortie d’une situation bien ennuyeuse mais l’avait aussi idéalement placée pour récupérer son fouet sur sa gauche. Elle se jeta dessus au moment ou le ninja bondit pour ne pas la laisser faire. Tout se passa alors très vite. Devançant l’homme au Sharingan d’une seconde à peine, elle saisit le manche de l’arme et se retourna vivement. Emportant avec elle toutes les lanières de son fouet qui s’enroulèrent autour du cou d’Itachi qui arrivait à son niveau pile à ce moment là. Elle recula le bras pour tendre le tout et plonger le ninja dans un étouffoir sans nom. Elle se mit debout pour tendre un peu plus son arme et serer un peu plus le lien autour du cou du ninja.
Il s’agenouilla essayant de rompre les petites lanières avec ses doigts, ou peut-être de se donner un peu d‘air, sans succès. La belle tendit encore un plus son arme, asphyxiant quasi totalement le ninja pour lui faire perdre connaissance. Et cela arrivait plus vite que prévu. Le ninja fermait petit à petit les yeux, déjà essoufflé, il n’avait pas eu l’occasion de reprendre son souffle. Il sentait la pression dans son corps, le sang qui ne véhiculait plus comme il le fallait, sa vision se troubla avant que ses paupières ne tombent et qu’il ne pose une main au sol, sur le point de perdre connaissance.

Il repensait à cette histoire, cette fille qu’il avait rencontré, au caractère bien trempé. Les aventures contre ces pirates à Forgevieux, et leur duo sensationnel dans l’usine de la Red Lullaby. Leurs disputes et leurs gamineries, leurs complicité et leur amitié naissante. Tout ceci s’était terminé trop brutalement, dans le sang et les regrets, maudissant les instances de ce monde, et même leurs idéologies respectives, différentes sur un sens de la justice qui devait pourtant être similaire.
Se sentant partir Itachi repensa à son amie qui rattrapait ainsi son erreur, et obtiendrait le respect de ses supérieurs. Une situation qui l’amènerait à être celle qui serait venue à bout… Du déserteur maudit.

- Tsukyomi ! Lança le ninja en croisant le regard de le jeune femme qui le regardait s’éteindre peu à peu.

Spoiler:

Dans un espace de distorsions, Boa se baladait sortant des catacombes ou se trouvaient les soi dites portes de la lumière. Suivi du ninja, sortant discrètement un Katana de sa poche. Elle se retourna le sourire aux lèvres, ravie de leurs exploits alors qu’Itachi lui planta son arme dans les intestins. De grands yeux s’affichèrent, et une incompréhension totale succédant à cet instant de bonheur qui semblait si abouti.

- Squall…

- Je suis désolé Hanami. Tout ceci n’est qu’une illusion. Tu te trouves dans le monde des Arcanes lunaires. Une dimension que je contrôle grâce à mon Sharingan.

Des racines la saisirent aux chevilles. Des lianes jaillirent des arbres pour lui immobiliser les poignets. Le ninja se plaça derrière elle et saisit un câble de fer qu’il lui passa au cou. Il serra fort la boucle de l’extrémité pour la priver de toutes voies respiratoires, et lui glissa à l’oreille.

- Je ne voulais pas en arriver là Hanami… Je suis désolé… Tu t’étoufferas avant moi.

A cet instant précis, elle lâcha son fouet, libérant le ninja qui reprit une bouffée d’air dans un vacarme pulmonaire improbable. Elle s’effondra au sol, ayant la sensation d’étouffer, et se tenant atrocement le ventre. La blessure aux intestins qui était en fait inexistante se faisait encore sentir. Le mélange de douleur et d’absence d’oxygène eut un effet rapide. Versant une dernière larme, elle perdit connaissance dans un coma involontaire, amené par l’illusion de l’asphyxie.

La pluie s’écrasait au sol, le tonnerre grondait. Itachi reprenait son souffle tout en gardant un œil bien attentif sur le corps inerte de son amie. Lorsqu’il retrouva un rythme respiratoire normal, il se releva en boitant, et s’approcha de la jeune femme recroquevillée sur elle-même. Il prit son pouls pour s’assurer de ne pas l’avoir tuer. Il se sentait déjà bien misérable de lui avoir fait subir l’horreur du kaléidoscope hypnotique. Il sentit son cœur battre encore. Il la souleva, et l’amena vers un endroit sec où il la déposa contre un mur, en lui replaçant sa longue chevelure derrière l’oreille. Posant la main sur sa joue, retenant les larmes qui inondaient ses yeux. N’ayant pu se résoudre à l’achever, sachant pourtant que son talent poserait un jour des problèmes à l’armée révolutionnaire… Il ne pouvait pas. L’achever était au dessus de ses forces, il ferma les yeux, et abandonna ses dernières forces pour ravaler ses émotions qui le torturaient.
Il se releva finalement, lui lançant un dernier regard en chuchotant une parole d’excuse et partit dans la pénombre de la nuit.


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Boa Hancock

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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Déc - 1:01

- Je ne voulais pas en arriver là Hanami… Je suis désolé… Tu t’étoufferas avant moi.

Ce fut les dernières paroles que j’entendis avant de perdre connaissance. Je ne comprenais pas ce qu’il venait de se passer. Nous étions en plein combat, j’avais clairement l’avantage, j’allais même réussir à le rendre inconscient pour le ramener à la base. Mais lorsque j’avais regardé ses yeux, tout avait basculé. Nous étions de nouveau la veille lorsque nous venions de découvrir le mystère des portes de l’ombre. Nous étions euphoriques bien sûr et mon sourire en disait long. Je n’avais jamais passé de séjour aussi agréable, malgré les combats et cette traversée de Forgevieux où chaque habitant nous blâmait pour des choses incompréhensibles. Trouver ces portes et comprendre leur énigme était pour moi l’aboutissement de sept années d’entraînement acharné. Je savais qu’avec cette découverte, il ne pourrait me refuser une montée en grade. J’allais enfin être reconnue par la Marine. Seulement voilà. Quelque chose devait mettre un terme à mon bonheur… Un Kunai, un simple Kunai planté dans mes entrailles par celui qui était censé être mon ami… Je le regardais, les yeux écarquillés. Je ne comprenais pas, et il ne me donna pas d’explication, juste de vagues excuses desquelles je ne saisissais pas un traitre mot. Puis, suffocante, je sombrais.


***


Le soleil me chatouilla le visage et me réveilla. Je me trouvais dans une chambre, tout ce qu’il y a de plus normal, excepté l’omniprésence presque gênante du blanc : draps blanc, tête de lit blanche, table blanche, vase blanc, fleurs blanches, murs blancs… Je devais certainement être dans l’infirmerie. Mais comment avais-je atterri ici ? Comment se faisait-il que je sois en vie ? M’avait-il épargnée par pitié…? À cette pensée, ce fut comme si tout s’écroulait autour de moi. Ma tête se vida d’un seul coup. Le silence ambiant devint glacial me rappelant à ma solitude. Où était Tanma ? Je voulais le voir, j’avais besoin de son réconfort, était-il toujours blessé ?  Je me redressai alors lentement, mettant ma main sur mon abdomen par réflexe. La blessure que j’avais reçue était encore bien vive et pourtant, je n’avais rien, absolument rien, pas la moindre égratignure. Mes vêtements n’étaient même pas déchirés à l’endroit où j’avais reçu le coup de Kunai. Gardant une main sur le ventre face à cette sensation étrange que je ressentais, j’observai mon cou dans le miroir. Rien non plus… Que s’était-il donc passé ?


-Tu as été victime d’une illusion.

Rien qu’au son de sa voix, une migraine affreuse me prit. Je fermai les yeux et plaquai mes doigts sur mes tempes tandis qu’il continuait son explication.

-Le sharingan est une pupille spéciale qui permet à son utilisateur un grand nombre de choses, dont créer des illusions qui semblent plus que réelles. Et, bien sûr, tu es tombée dans le piège. Je suis sûr qu’il ne lui aura fallu que peu de temps pour t’anéantir. Il est vrai que je connaissais cette technique si particulière mais que veux-tu, je voulais voir si tu réussirais à faire tes preuves et bien sûr… Tu as encore échoué.

Il s’était approché du lit tout en parlant et, avec un sadisme assumé, avait ajouté cette phrase dans un murmure à mon oreille. Des larmes commencèrent à se former dans mes yeux. Je relevai vivement la tête, fixant mon regard droit devant moi et me concentrant pour retenir les larmes. Il avait raison, j’avais encore échoué. Mais il était hors de question qu’il entrevoit ne serait-ce une seconde que je pensais comme lui. Il continua à s’agiter tout seul, fier des différents effets dramatiques qu’il avait mis en place, à n’en pas douter, il y a quelques années de cela, attendant un échec cuisant de ma part pour me l’envoyer à la figure. Il jubilait d’autant plus qu’il était aux premières loges pour assister à ma déchéance. Je subis son monologue pendant encore quelques minutes quand, enfin, il finit par me laisser seule dans cette chambre blanche après une énième mise en scène. Assurée qu’il ne reviendrait pas à la charge, je me recroquevillai sur moi-même, entourant mes genoux de mes bras pour y enfouir ma tête et je me laissai aller ainsi, pleurant tout mon malheur.

Je dus passer le plus clair de la journée continuant à me morfondre, refusant toute nourriture et toute visite... Les heures défilaient mais ma douleur était toujours bien présente. Lorsque le ciel prit une teinte orangée, le colonel vint me rendre visite. Je le refoulai d’abord, je ne voulais recevoir personne. Mais il ne tint pas compte de mes piètres protestations et entra tout de même. Il eut une toute autre approche que celle de Meynard. Lui qui était d’habitude si ferme tenta de me réconforter d’une voix douce. Il me dit que je m’étais bien battue, que ses hommes partis aux trousses du ninja avaient presque réussi à le saisir grâce à la blessure que je lui avais infligée à la jambe. Apprendre ceci n’avait pas été spécialement vivifiant, au contraire… Aucun des scénarii possibles après ma défaite n’aurait pu me satisfaire. J’avais perdu et c’était la seule chose qui restait saillante dans mon esprit. Le chef exigea que je lui fasse un rapport sur la mission que j’étais venue effectuer ici. La base près d’Opertale avait dû lui envoyé les informations dont il avait besoin sur ma personne. Alors je lui racontai sans la solennité due à la convention du rapport ce que j’étais venue faire sur cette île. Je lui expliquai comment se rendre au portes de l’histoire et lui demandait de condamner l’entrée une fois qu’il aurait pris connaissance de la carte. J’avais la nette impression que ces portes risquaient d’amener d’autres personnes mal intentionnées sur cette charmante île et cela suffisait. Je repensai alors aux habitants de Forgevieux et demanda alors au colonel s’il avait réussi à se débarrasser des pirates qui leur rendait régulièrement visite. Il me répondit à la positive. Apparemment ses hommes avaient eu un peu de mal avec le capitaine mais rien qui justifie le déplacement du chef de la base. J’en étais soulagée. Je me rappelais du regard sombre des habitants après qu’on ait réglé leur compte à ces bandits. Cette traversée pesante avait été une véritable épreuve pour moi comme pour… À cette pensée, mon visage s’assombrit de nouveau. Le colonel continua à me poser quelques questions mais je m’étais murer dans un silence impénétrable. Je n’avais presque pas conscience de sa présence. Voyant que je n’étais pas réceptive, il me laissa là, seule, tandis que l’obscurité prenait de plus en plus le pas sur cette pièce.

Le lendemain, alors que j’avais passé la nuit à ruminer, je tentais de me lever du lit. Mais je n’avais rien mangé depuis des jours, j’étais épuisée que ce soit physiquement et mentalement alors mon essai ne fut pas un franc succès. À peine debout sur mes deux jambes, je m’écroulai. Les infirmières se précipitèrent dans ma chambre et me remirent sur le lit. J’avais l’impression d’être une infirme et je détestais ça mais je n’étais pas en état de réagir. La seule chose que je me sentais capable de faire était de réclamer mon serpent. On me le refusa à plusieurs reprises, prétextant que les animaux étaient interdits dans cet édifice. Seulement, ça faisait déjà plusieurs jours que je m’étais éveillée de ce coma et je n’avais toujours pas vu Tanma. Soudain, ça me revint, nous pouvions communiquer par la pensée. Je me concentrai donc. L’effort était plus ardu qu’à l’accoutumée mais je le trouvais tout de même assez rapidement. Je lui demandai de venir me rejoindre le plus vite possible. Il s’exécuta. En moins de cinq minutes, Tanma était là, prêt à se lover contre moi. Il avait fait un ravage dans son sillage, nombre d’hommes et de femmes avaient tenté de s’interposer, de faire obstacle à sa course mais c’était chose vaine, je l’avais appelé à l’aide et il était venu sans même réfléchir. C’était lui mon ami, mon seul ami. C’était lui qui me protégerait jusqu’à la fin de mes jours. Après de câlines retrouvailles, il m’aida à me hisser sur lui et nous partîmes de façon spectaculaire, brisant une vitre – même diminuée, je n’avais encore rien perdu de ma superbe.

Il m’emmena à travers forêt à l’endroit où tout avait basculé ; l’endroit où nous avions passé un si agréable moment et également l’endroit où le rêve avait été brisé. Le colonel n’avait pas perdu de temps, il avait déjà fait condamner l’endroit mais les restes de notre feu de camp étaient toujours là. Je me demandai combien de temps j’étais restée dans le coma, un peu moins d’une semaine certainement. Je m’assis sur le rondin de bois où je m’étais installée quelques jours plus tôt et attendis là que le temps passe. Je ne savais pas vraiment ce que j’étais venue chercher ici. Peut-être que j’avais besoin de ce moment ici le temps de ma convalescence psychologique. Dans tous les cas, il s’avéra que cet instant me fut utile. Mes idées se remettaient en place. Je n’étais pas encore capable de marcher seule mais au moins, je commençais à vider mon esprit de toute pensée négative. Échec ou non, je me devais d’avancer. Je n’avais pas encore atteint mon but et ce n’était pas cette défaite qui devait m’en détourner. Tanma me ramena à la base de Rochesainte. Là-bas, je demandais une entrevue avec le colonel après m’être faite sermonnée par l’infirmière pour m’être enfuie. Une fois seule avec le colonel et mon serpent, je lui apprenais l’existence de Mintham et de sa grange prétendue désaffectée. Je lui expliquai que c’était dans cet endroit que la drogue était stockée en attendant d’être chargée au port. Il me fit confiance aveuglément assurant que jusqu’ici toutes mes informations avaient été correctes et précises. Il ne revint pas sur mon manque de discernement et je l’en remerciai. Je lui demandai également de faire part à Mintham que les hommes de la Marine venaient de ma part. Il eut un léger sourire et accéda à ma requête. Peut-être avait-il comprit que j’étais sur la voie de la guérison.

Je passai encore quelques jours à la base de cette île pour reprendre des forces. Les infirmières ne voulaient pas que je sorte avant d’avoir recouvrer complètement l’usage de mes jambes. D’ailleurs elles avaient renforcé la sécurité autour de ma chambre pour m’empêcher de filer à l’anglaise comme la dernière fois. Meynard vint encore parader plusieurs fois, il avait été promu Sergent-Chef. Mais je l’ignorais. Il finirait sûrement par se lasser. Puis enfin le jour du départ arriva. Le chef vint me rendre de nouveau visite plus pour m’assigner à Dustone Road, la base la plus proche, que pour prendre état de ma santé mais j’appréciais tout de même le geste. Je me levais donc et partit sur le dos de Tanma. Il me conduisit à Port Vigerouge à toute vitesse. Je fus satisfaite de voir, en passant devant la ferme de Mintham que sa grange avait été complètement rasée. Mon animal me déposa devant la rampe d’embarquement, épuisée. Il reprit sa taille minimale et revint se loger sur mes épaules. Je montai alors sur le pont et attendis le départ. Une fois au large, je jetais un dernier regard sur Autumn Forever, cette île qui resterait l’endroit où beaucoup de choses avaient changé pour moi. Alors, imitant le geste affectueux de celui que je pensais être mon ami, je murmurai :


-Adieu Squall…

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Itachi Uchiwa

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MessageSujet: Re: À la poursuite d'un mythe   À la poursuite d'un mythe - Page 4 Icon_minitimeSam 6 Déc - 2:12

Ce qui c’était passé la veille avait été bien plus difficile que ce qu’avait imaginé le ninja. Il avait prévu un affrontement qui lui paraissait inévitable, il avait prédit un combat difficile et périlleux, et même envisagé une défaite. Mais à aucun moment il ne pensait souffrir autant. Déjà, sa jambe lui prenait une sacrée place dans son esprit. Il tenait bien la douleur, et avait su la canaliser durant son affrontement avec Hanami, mais une fois les muscles refroidis la plaie sur sa jambe devenait limite à supporter.
Rouge écarlate, aux reflets violets, du au claquement, avec le sang qui avait coagulé au point d’impact. Du pus commençait à apparaitre, il lui fallait désinfecter la plaie au plus tôt. Il ressentait une vive douleur à chacun de ses pas, ce n’était pas seulement le muscle qui le lançait mais toute sa jambe en entier qui s’engourdissait un peu plus, secondes après secondes.
Mais la douleur physique n’était rien comparée à la douleur psychologique, car ce qui lui avait couté la victoire valait bien toutes les blessures physiques du monde. Un impact mental très difficile à gérer. Pour la première fois, il remerciait son éducation de Shinobi qui l’aidait (un peu) à digérer cette histoire. Il s’était attaché à cette fille et avait savouré tous les instants passés avec elle. De la toute première tasse de thé qu’il lui avait apporté dans sa chambre, jusqu’à la dernière phrase qu’il lui adressa à la fin du combat.

Il lui avait accordé une dernière amicalité en la déposant au sec, à l’abri de cette averse qui gagnait en intensité. Il se retira ensuite de la scène retournant à son point de départ où sa monture l’attendait. Il la caressa un moment, avant de se faire caresser à son tour par le bec adorable de la bête. Elle ressentait les émotions du ninja et ne pouvait s’empêcher de lui adresser à sa manière, son soutien. Il grimpa sur son dos et partit dans l’ombre de la nuit ténébreuse et humide.

Il trouva un grand arbre aux abords de Port-Vignerouge, où il pu s’abriter de la tempête. Il accumula un peu d’eau de pluie dans une grosse feuille qu’il écrasa avec un galet. Il en obtint une sorte d’onguent, avec une forte odeur. Il se passa la pommade sur la plaie afin d’en cicatriser un maximum et de désinfecter sa blessure. Il appliqua le remède avec attention afin de pouvoir guérir au plus vite. Il s’adossa ensuite au tronc, complètement au sec, couvert par l’épais feuillage de ce monument, et s’endormit épuisé par ce combat et par la douleur.
Il ouvrit les yeux le lendemain matin très tôt, alors que le soleil ne filtrait qu’à peine l’horizon. La pluie tombait toujours, mais il n’en ressentait pas les effets. Il se releva doucement et se dirigea vers le village au sud qui ne devait plus être loin.
Sa blessure, n’avait pas bel aspect mais semblait entamer le processus de cicatrisation. Il la regardait avec insistance, analysant les couleurs abominables que prenait sur muscle.

* Cette crème de fougère sauvage ne suffira pas à me soigner. Il va falloir que je trouve un bandage et une pommade à base d’Aloès…*

Il se dirigea vers le village dont il aperçut après seulement cinq minutes de marche à pied, les premières habitations. Le bateau devait être prêt pour dans deux jours. Autrement dit, il allait passé encore près de quarante huit heures sur Autumn Forever. Il s’agissait à la fois d’une bonne et d’une mauvaise chose. Il savait que la Marine retrouverait Boa si ce n’était pas déjà fait, et que de fait, il se retrouverait avec des poursuivants sur le dos. Il allait devoir se cacher pendant ces deux prochains jours et s’enfuir par la mer en abrégeant au plus vite la vente de son bateau.
Mais d’un autre coté, en trouvant un endroit sur pour se cacher, il passerait ses deux derniers jours à un repos absolu et mérité. Il entra par le haut du village et aperçut une petite auberge modeste qui semblait déjà être ouverte malgré l’horaire capricieuse du ninja. Il s’avança vers l’aubergiste qui était derrière le comptoir, et ne perdit pas de temps.

- Bonjour. Pour deux jours, combien ? Demanda-t-il avec un ton sec. Son aventure et sa peine lui faisait presque perdre ses habitudes de politesse.

- C’est cent quarante Berrys la nuit, donc deux cent quatre vingt pour deux jours.

Il sortit de sa calebasse quelques billets, de l’argent qu’il avait accumulé depuis son départ de Konoha et se mit à compter devant le barman, surpris de voir autant de liquide.

- Je voudrais deux chambres, une pour moi et une pour ma monture. Cela nous fais cinq cent soixante, c’est bien cela ?

- Je m’excuse monsieur, mais votre monture ne peut entrer dans la chambre. Nous avons des écuries pour cela.

Il ne pouvait prendre un si gros risque. A elle seule, sa grosse poule représentait une preuve de la présence du ninja. Il ne fallait pas qu’elle soit visible. Un risque qu’il n’était pas prêt à prendre. Pas après un histoire pareille.

- Je comprends… Dit il en ajoutant quelques billets supplémentaires. Voilà huit cent Berrys pour les deux chambres et pour que ma monture puisse en bénéficier.

L’aubergiste n’était plus en position de refuser. Vu l’allonge que lui proposait cet étrange client, il n’allait pas faire la fine bouche. Il prit les billets et lui proposa deux chambres cotes à cotes. Au second étage. Le ninja le remercia, avant de s’offrir une assurance supplémentaire.

- Pardonnez mon étrange comportement monsieur, mais tenez. Il lui déposa cinq cents Berrys supplémentaires sur le comptoir. Si jamais on vous demande, je ne suis pas chez vous.

Le propriétaire de l’hôtel fut intrigué mais ne tergiversa pas outre mesure. Deux chambres pour deux jours lui vrapportait cinq cent soixante Berrys. L’homme aux Sharingans venait de lui offrir presque le triple du prix pour son silence.
Il regarda Itachi avant de lui sourire, il s’abaissa derrière son comptoir et ressortit deux clés correspondantes à celle des chambres qu’il venait de louer, la chambre quatorze et quinze.
Le ninja observait la planche sur laquelle se trouvait les clés des chambres. Il fut surpris de voir que la quatorze et la quinze étaient proprement rangées sur un clou de la planche.

- C’est un double des clés. J’en possède un pour chaque chambre. Je ne sais pas qui vous évitez, mais vous savez comment vous y prendre. Si on me demande, je pourrais prouver que ces deux chambres ne sont pas louées grâce aux clés encore posées ici.

Itachi lui adressa un léger sourire et le remercia. Il saisit sa monture et la fit monter au second étage. Il l’enferma dans la chambre numérotée quatorze, et rentra dans la quinzième. Il s’allongea sur le lit, prêt à replonger dans un sommeil profond, mais ne put le retrouver. Il pensait à son amie : Hanami. A toute la situation et à son désir de voir les choses évoluer différemment. Il posa son bras sur ces yeux, et essaya au mieux de penser à autre chose. Il trouva le sommeil finalement, et profita d’un peu de repos.


***


Les deux jours s’étaient écoulés. Itachi avait repris un peu de poil de la bête, toujours très atteint de ce qu’il s’était passé, mais ce repos lui avait permis de faire un point sur la situation et sur lui-même avant tout. Sa jambe avait presque guérit. Une marque était encore visible mais le gros de la blessure avait disparu.
Il quitta la chambre avec sa monture, remercia l’aubergiste pour son hospitalité et surtout sa discrétion et se dirigea vers le port. Il s’adressa au chef de chantier, pour savoir ou en était sa commande.
Le maître charpentier guida le ninja, vers un quai un peu éloigné ou l’attendait une très belle Gabare. Large et propre. Idéale pour trois ou quatre personnes. Rapide et facile à manœuvrer, ce bateau était constitué d’un mas d’une dizaine de mètres, une voile tendue raccordée à plusieurs cordages déjà très proprement attachés. Un pont large qui laissait diverses possibilités pour des mouvements amples. Le charpentier affirmait une surface totale de vingt deux mètres carrés, dont dix sept disponibles à toutes sortes d’aménagements. Il n’y avait pas de cabine, mais le ninja avait déjà réfléchit à en construire une de ses propres mains. Une gigantesque gouvernail à actionner avec un simple levier, se tenait à l’arrière de l’embarcation, pouvant s’orienter à bâbord ou à tribord.

Après avoir donné toute la suite du descriptif technique du bateau, le ninja remis les documents qu’on lui avait donné lors de la vente au constructeur, afin de conclure l’ensemble de la transaction. Le nouveau propriétaire put monter sur le bateau et ne perdit pas une seconde. Il détacha la corde de retenue, et prit la mer en direction d’une île qui savait cette fois totalement alliée : Solarius. A vrai dire, il avait reçu la veille une convocation sur cette île révolutionnaire. Pour une fois, son timing était plutôt bon…

Il jeta un dernier coup d’œil à cette si belle île qu’il regrettait déjà pour toutes sortes de raisons, mais une bien plus évidente…

- J’espère que nous aurons la chance de nous revoir un jour… Hanami.


-FIN DE AUTUMN FOREVER-

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