La pièce d'identité pirates ! Celle que tout pirate doit posséder, prenez commande maintenant !
Nom : Dracule.
Prénom : Mihawk.
Age : 30 ans.
Taille : 1m 98 ou 6,6 selon les mesures anglaises.
Couleur de peau : très pâle, blanche.
Cheveux : Noirs
Yeux : Jaunes à la double pupille, semblable à celle d'un faucon.
Musculature : Très développée.
Poids : 79 kg, il est très maigre.
Profession :Pirate
Armes : Kotagana, (Kokuto Yoru ?).
Attaque spéciale : Cutz ! Sinon d'autres, non encore développées à ce jour.
Technique : Seulement basée sur la force et l'équilibre. A l'instar d'un judoka, il se sert de la force de la lame de l'autre pour contrebalancer son poids et ainsi gagner le combat.
Amis : Aucun.
Famille : Morte.
Signe particulier : Adore boire/ Manger des Takoyakis (sorte de beignets frits de poulpe)
Mihawk est sans doute un cas à part sur les mers. Il ne recherche en effet pas d'amitié ou d'alliance en ce monde. Etant grand, maigre, pâle et brun aux courts cheveux hérissés en épis lorsqu'ils ne sont pas disciplinés par un large chapeau noir à plume blanche, on lui prête volontiers le rôle de vampire. On ne pourrait alors pas dire qu'il est beau, sa barbe et sa moustache rajoutent cependant beaucoup d'austérité à son allure d'ensemble qui est peaufinée par sa veste noire coupée aux bras par un sous pull à motif floraux ouvert sur son torse blême, laissant alors voir un étrange crucifix pendre. Ses yeux d'un jaune effrayant, cinglants comme son crucifix en pendentif, naviguent sur vous et vous donnent facilement la chair de poule et là est le grand pouvoir de son apparence, mais aussi le désavantage. Cela le conduit en effet à la solitude, la froideur et à peu d’aménité dans ses combats. Il est uniquement motivé par la beauté d'un combat raison pour laquelle il ne refuse jamais un affrontement. C'est sans doute pour cela que j'ai fais une présentation un peu spéciale
ne raccrochez pas de suite, continuez un peu.
Belle, souple, fluide est élégante. Telle est Yoru Kokuto, ainsi est l’épée que le plus grand bretteur au monde porte sur son dos. Tel un fardeau. Mihawk porte en Yoru son passé, ses pêchés et le poids de la vie qu’il a choisit. Belle, souple Yoru. Fort, impitoyable, Mihawk. C’est ainsi depuis bien longtemps.
….
-Tes yeux, enfant maudis. Tes yeux, montre-les !L’enfant garde froidement et obstinément les yeux fixés sur ses chaussures sales et élimées, pendant que le garçon noble et ses amis l’ayant acculé dans une ruelle se moquent.
Ses yeux. Qui les lui a donnés ? L’enfant l’ignore, mais au regard de la populace, ils sont un pêchés mortel à regarder. Les nobliaux s’en amusent, cette curiosité, ce moyen de moquerie, de bizutage gratuit sur leur cadet les excitent.
-Montre moi tes putains d’yeux !Deux nobles prennent les bras du gamin, le maintiennent pendant que le premier lui tire les cheveux pour regarder l’objet de convoitise. Les deux autres compères ricanent, le premier jubile, et le petit martyr les toise. Froidement.
Le rictus des enfants fond comme neige au soleil quand ils sentent l’atmosphère se refroidir d’un coup. Rien qu’avec son regard, ce petit garçon les terrifie. Ils ont joué avec le feu, et voient maintenant un regard brulant de froideur.
Le coup part rapidement et vient frapper violement la joue de l’enfant aux yeux maudit.
-Ne me regarde plus jamais comme ça enfoiré ! Je te suis supérieur, je suis Antoine Alexis !L’enfant tombe contre le mur, les yeux de nouveaux fixés sur le sol. Il n’admettra jamais, jamais que le coup lui a fait mal, que les mots lui brûlent le cœur. Car il s’est scellé, il fait abstraction de tout. Il oublie les nobles qui ricanent une dernière fois de sa position de faiblesse et qui s’en vont ailleurs chercher une autre distraction.
L’enfant se relève lentement et marche le plus naturellement du monde dans les ruelles pour finir par déboucher sur une rue animée qui le conduit à une maison minuscule cachée entre deux échoppes.
-Mihawk, tu es rentré !Le dénommé hoche la tête, tandis qu’une femme se dirige vers lui en souriant. La mimique fond quand elle voit l’état du visage de l’enfant. Impassible, le petit aux yeux maudit se soumet à l’examen maternel. Dès que celle-ci lâche un soupir, il part vers la seconde pièce de cette maison qui en compte deux, une pour la cuisine, l’autre pour le couchage.
Il ferme calmement la porte derrière lui, pourtant…
Pourtant, la rage prend chacun des muscles de Mihawk, il se nettoie le visage dans une vasque posée sur une chaise et s’observe dans le petit miroir en face de lui.
L’enfant n’est pas différent des autres en son sens, comme tous les enfants de neuf ans, plutôt grand, mince et brun, une tignasse emmêlée et rêche , le nez droit et fin, un visage assez anguleux et des lèvres minces et pincées. Il est même plutôt beau, ses traits taillés à la serpe auraient rivalisés avec les travaux de brillants sculpteurs de statues antiques. Cependant, les différences qui le séparent des autres résident en ses yeux de faucon, à la double iris d’un jaune d’or, dont la pupille ne reflète pas la moindre émotion et dans la pâleur de son teint qui le rendent définitivement à part. Intouchable.
Sa mère, Elvine ne lui ressemble pas, grande, certes, brune, elle passe inaperçue, elle n’a pas ses yeux pers qui lui viennent de son père inconnu. Ce père qui ne lèvera jamais le doigt pour aider son fils vivant avec sa mère dans la misère, la plus totale.
En se regardant, le poing de Mihawk se crispe, ses veines battent furieusement contre ses tempes et son cœur bat la chamade. Il n’est qu’un enfant, alors pourquoi tant de cruauté envers lui, un être qui n’a pas fait encore ses pas en ce bas monde ? La scène qu’il a vécu aujourd’hui et habituelle, et répétée avec une régularité qui le laisse de marbre, il finira à l’usure par s’y habituer, car c’est comme ça, que ça marche. Son poing part tous seul dans la glace, pour la détruire en milliers de fragments, il saigne, sa main est recouverte de son sang, il a mal, son sang est rouge. Il n’est pas, en cela différent des autres.
….
Quand Mihawk a dix ans, il passe pour la première fois devant le dojo, en traînant des pieds, ses souliers usés, il reste malgré tout droit et aussi digne qu’on puisse l’être. Ses yeux éternellement posées sur le sol comme pour en contempler chaque détail, viennent s’égarer dans l’embrasure d’une porte. Il voit un vieillard s’entraîner à l’épée en compagnie d’autres enfants, noble. Il reconnait parmi eux, son bourreau habituel, dont les méchancetés et malignités le laissent désormais absolument de marbre. Sauf quand le noble s’épuise à le faire réagir à en transpirer de rage, il s’autorise un léger sourire en coin, l’indifférence est en fin de compte bien pire que la haine. Cependant, ce qui attire son regard perçant ne sont pas les petites chamailleries de nobles avec de longs couteaux, c’est la volupté avec laquelle le vieil homme manipule son sabre. Il ne manque aucun détail de la technique parfaite du maître du dojo. La lame siffle, vibre dans l’air mille fois, mille fois les yeux du jeune garçon sont accrochés au métal. Avec passion, il regarde de loin la danse brutale mais étrangement raffinée d’une union parfaite entre sabre et possesseur.
Les petits garçonnets nobles tentent de singer l’expertise du maître d’arme, en vain, au bout de quelques minutes, ils sont lassés et jettent les armes au sol, puis s’en vont.
Le maître du dojo soupire et ramasse les lames, en se baissant, le vieil homme croise le regard de Mihawk caché derrière la porte et lui sourit, ce dernier baisse soudainement les yeux et disparait.
Le garçon aux yeux de faucon revient ensuite régulièrement, une fois le cours quotidien des nobles finit, il ne peut s’empêcher d’admirer la sagesse de l’escrimeur qui paisible fait vibrer son épée avec intensité. Le son glacial de l’épée fendant l’air est doux aux oreilles de l’enfant. Il reste toujours caché derrière la porte, en sachant que le vieillard sait qu’il est là et qu’il lui a plusieurs fois proposé de rentrer. Il n’ose pas. Non pas par timidité, mais par fierté. A dix ans Mihawk sait très bien distinguer deux choses, jalousie et envie. Il envie ces nobles comme Antoine Alexis qui bénéficient de cet entraînement privilégié, il jalouse ce qu’il ne peut avoir, mais quand le vieil homme lui propose quelque chose qui pourrait réaliser cette envie, il réfute. Accepter serait humiliant pour lui, et déshonorant pour sa mère, qui refuse la pitié. En entrant dans ce dojo, il rentrerait dans le territoire de ces aristocrates. Même si cela écœure l’enfant d’envier un noble, il n’est pas capable d’accepter.
…
L’hiver arrive, glacial et froid, comme c’est toujours le cas sur le continent, Mihawk a eu le courage de se rendre à la salle d’arme. Les doigts glacés contre la porte il tend le cou pour voir le vieillard affiner encore une fois sa technique, avec lenteur. C’est gracieux et magnifique, la lame bleue réverbère les flocons tombant des cieux à travers la fenêtre et font paraître la salle illuminée de multitudes de petites étoiles.
Les yeux de l’enfant faucon ne manquent pas un de ces gestes mesurés et calmes, jusqu’à ce que ceux-ci s’arrêtent interrompu par un petit éternuement.
Mihawk rougit légèrement, c’est lui qui vient d’éternuer, il a attrapé froid. Le maître d’arme rigole doucement, viens vers lui pour lui attraper l’épaule et le conduire à l’intérieur.
-Quel insouciant, rester dehors alors que je t’avais déjà dit de venir ! Prend un peu de thé.Le vieil homme lui tend une tasse fumante, malgré ses appréhensions et son côté farouche, l’enfant s’en saisit et boit son contenu brûlant d’un trait.
-Tu viens tous les jours me voir mon garçon.Mihawk ne répond pas, gardant obstinément les yeux braqués sur ses chaussures recouvertes d’un tapis neigeux. S’il voit ses yeux, le vieillard risque d’avoir la même réaction que les autres, il n’avait pas du faire attention auparavant à cause de sa cécité. Mais maintenant que vieillard et enfant sont face à face, il ne peut cacher son regard sale à l’autre.
-Tu n’es pas très bavard, fiston.
L’enfant se braque aussitôt en toisant le sol :
-Je ne suis pas votre fils.-
Ah ah, tu sais donc parler ! J’avais peur que tu ne sois muet ! La raison pour laquelle ces petits cons t’ennuyaient.Mihawk est tellement éberlué d’entendre ces mots de l’épéiste, qu’il lève la tête vers lui et écarquille les yeux. Jamais personne ne disait du mal des nobles dans la ville, au grand jamais ! Le maître d’arme plisse les yeux ensuite. L’enfant vient de se rendre compte qu’il a dévoilé son grand fardeau à cet homme, il a vu ses yeux.
-Ou peut être que ce n’est pas pour ça finalement, constate-il simplement.
Le garçon rebaisse son regard gêné. Que peut-il contre son fardeau ? Rien.
-Tu semble apprécier l’escrime, petit. Que dirais-tu de t’entraîner ici ?Le jeune Mihawk croit avoir mal entendu. On lui propose de manier une arme, chose que seuls les nobles peuvent faire. Il reste silencieux une seconde, comme il aimerait pouvoir faire ça, faire siffler avec autant d’élégance une lame dans l’air !
-Oui.Les mots partent tous seuls de sa bouche, pourtant l’enfant ne les regrette pas une seconde, surtout lorsque le vieillard se lève et disparait dans un couloir pour lui donner avec délicatesse une lame blanche et souple. Le gamin la prend avec révérence et admire de sa vue surdéveloppée tous les attrais de l’épée entre ses mains malhabiles. L’épéiste se met aussitôt en garde, malgré le poids des années sur lui et incite son jeune compagnon à en faire de même.
Mihawk a retenu chacun des mouvements de son nouveau mentor, en fermant les yeux et en se concentrant il sera sans aucun doute capable de l’imiter. Le vieil homme commence par les gestes de bases, que le gamin répète aussitôt avec une facilité et fluidité déconcertante. Il passe au bout de quelque minutes à des exercices plus complexes, puis enfin, le vieillard tente une attaque contre son nouveau protégé. Elle est lente et facilement esquivable. Pourtant, ce n’est pas ce que fait le jeune garçon, du plat de la lame, il pare. Le maître du dojo est surpris, il hausse un sourcil, c’était une des récentes leçons avec ses petits élèves privilégiés, qu’aucun n’a parfaitement exécuté. Sauf lui. Cet enfant caché perpétuellement derrière la porte a retenu la leçon avec une facilité qui laisserait pantois la plupart des escrimeurs. Il voit en cet enfant un grand potentiel.
Il recommence avec une petite attaque rapide, cette fois, le gamin pare à nouveau. Calmement, ses yeux de faucons sont fixés sur les deux lames, il reste buté, implacable, sur la concordance des deux épées qui se croisent.
-Tu as du potentiel, conclut le vieil homme. Garde cette épée avec toi désormais, tu la mérites amplement mon garçon.Le maître frotte la chevelure hirsute de l’enfant, ravi d’avoir un nouvel apprenti bien plus intéressé et compétant. Mihawk recule sous le contact et observe le vieillard qui le regarde sans crainte, sans dégoût, avec beaucoup de curiosité au fond de ses yeux noirs, les fines rides et ridules autour de ses yeux et sa bouche s’accentuent lorsqu’il sourit :
-Reviens demain, nous continuerons la leçon.Mihawk ne sait pas comment réagir, il a un moment de flottement, puis hoche la tête résolu.
Il prend l’épée et court dans la neige glacée après un rapide salut.
L'escrimeur se réveille soudain. Ce n'est qu'un rêve, un souvenir. Il regarde la garde de son épée. Au terme de son apprentissage, ce vieillard, ce deuxième père lui a donné une épée légendaire. Elle est là, contre son dos, tandis que lui dérive sur une mer d'huile. Il ne sait pas où il va, mais il sait ou il veut aller.
Vers le sommet. Le but de Dracule Mihawk, pirate dans son état, froid, manipulateur et cruel, est désormais de devenir le meilleur escrimeur du monde. Il visitera le monde pour cela. Et s'il doit pour cela trouver le one piece pour le prouver, alors cela se fera.
Il ne laissera personne entraver sa route.
J'ai conscience que ça fait presque une fanfiction, mais je ne voyais vraiment pas comment l'introduire avec des ambitions propres. Il reste encore un peu mystérieux mais cela se dévoilera au fil du rp