Sea, guns and fun
Nom : Littner
Prénom : Yôko
Nom de code : à trouver
Faction : Marine puis révolutionnaire
Âge : 23 ans
Physique : Yôko est une grande jeune femme de 23 ans. Les cheveux longs et d'un rouge flamboyant, elle les attache tout le temps en une queue de cheval haute grâce à deux baguettes laquées et empêche ses mèches rebelles d'atteindre son œil gauche grâce à une barrette en forme de tête de mort. Cette babiole lui a d'ailleurs été offerte par son meilleur ami, Kamina. Yôko est assez large d'épaule du fait d'une musculature fine et discrète forgée par l'entraînement drastique qu'elle a subi sur son île natale, Korutiga Island. Elle est d'ailleurs dotée de formes généreuses et attrayantes qu'elle laisse à la vue de tous. En effet, pour des raisons pratiques, Yôko ne porte qu'un haut de maillot de bain à flammes rouges, solidement attaché, et un mini-short noir afin de ne laisser aucune prise potentielle à un ennemi lors d'un combat au corps à corps. Dans le même esprit de recherche de la perfection,elle s'est munie de mitaines noires cloutés pour n'avoir aucun défaut dans sa prise en main d'armes. La mitaine gauche est courte, s'arrêtant au poignet, tandis que la droite remonte au dessus de son coude, un peu plus bas que l'épaule. Complète sa tenue vestimentaire, des bas gris parme et des rangers blanches à flammes rouges.
Moral : Yôko est une personne joyeuse, souriante, enthousiaste et éprise de justice. Elle ne peut pas s'empêcher d'être toute excitée lorsqu'elle rencontre quelqu'un de nouveau et ressent le besoin d'être systématiquement son ami n'hésitant pas pour se faire à harceler la personne, la couvrant de câlins, sympathies ou de sobriquet de son invention. Mais elle n'est pas pour autant pas mature. Elle cache derrière sa bonne humeur et son esprit facétieux, un grand sens des responsabilité et prend de multiples notes dans sa tête pour être sûre de ne rien louper dans les missions que l'on lui confie. Eprise de la justice, elle s'est engagée à 18 ans dans la Marine et s'entraine depuis cinq longues années sous les directives du draconien capitaine Ganmen au côté de son meilleur ami Kamina. Suite à la tragédie qui l'a frappée, Yôko s'est momentanément refermée sur elle même mais fidèle à la promesse qu'elle a faite, elle s'efforce de rester la même personne qu'avant. Cependant, la jeune femme a des accès de fureur psychotique où rien ni personne ne pourra l'empêcher de tuer, massacrer, torturer, les personnes qui font défauts à ses idéaux de justice. Lorsqu'elle sort de cette transe psychotique, elle s'agenouille devant ses victimes, joint ses mains comme pour prier mais s'excuse solennellement auprès de Kamina pour avoir fait une entorse à sa promesse.
Histoire + RP
Dans North Blue, à Korutiga Island, une île protégée par une base de la Marine, quelqu'un était pressé. Même très pressée au vu de son retard.
- Kamina, va me tuer, gémit Yôko Littner, jeune recrue de la Marine, en enfilant la veste de son uniforme.
Elle courait dans la rue principale de Korutiga, ses cheveux rouges vifs volants au vent, en direction du centre d'entraînement de la Marine. Cela faisait seulement quelques mois qu'ils avaient rejoints les forces de l'ordre Kamina et elle. Il lui en voudrait à mort s'il se faisait remarquer par sa faute.
Arrivant tel un boulet de canon dans le hall principal du bâtiment, Yôko prit le temps de saluer d'un mouvement de tête les soldats postés en faction et pila net devant le tableau des tâches. Aujourd'hui encore, elle était en tandem avec Kamina pour l'entraînement au combat. Ce qui signifiait que son absence au dojo s'était forcément remarquée.
Grimaçante, Yôko repartit en trombe en direction de son lieu d'affectation. Remarquant à quel point elle courait avec une facilité déconcertante, elle bénit l'entraînement draconien que leur faisait subir le capitaine Ganmen qui avait endurci et sculpté son corps fin. Une fois devant la porte, elle se déchaussa rapidement, jeta sa veste par dessus ses rangers, et entra dans le dojo, cherchant du regard Kamina. Elle le repéra très facilement au fond, assis avec un air renfrogné sur le visage.
Rapidement et le plus discrètement possible espérait-elle, Yôko rejoignit son grand ami tatoué aux cheveux bleus. Quand il la vit, son visage s'illumina mais ses yeux lui lancèrent des éclairs. Visiblement, il avait reçu une remarque désobligeante de leur supérieur.
– Littner, beugla une voix enraillée et définitivement masculine,
Vous êtes encore en retard, je vous avais pourtant dit de ne pas en faire une habitude ! Puisque vous ne semblez pas capable d'être ponctuelle, je vais vous apprendre. Kamina, pour ne pas savoir gérer cette empotée, vous nous suivez aussi. Les épaules de Kamina s'affaissèrent et ils suivirent dans un silence religieux le capitaine Ganmen. Derrière son supérieur, Kamina fusilla du regard Yôko et frappa de son poing la paume de sa main puis la pointa du doigt. Yôko sourit de toutes ses dents en se passant nerveusement une main dans sa flamboyante chevelure rouge, espérant ainsi le détendre.
– Littner, vous allez me faire des tractions sur cette barre. Toutes les minutes, le métronome sonnera et vous devrez rester en position de gainage au-dessus de la barre jusqu'à la prochaine sonnerie. Vous arrêterez seulement lorsque Kamina reviendra. Espérons que cela vous inculquera la valeur du temps. Kamina, vous allez faire le tour de l'île en courant ainsi que celui de la base pour enfin faire du rangement dans les vestiaires. Sur ces terribles et épuisantes punitions, le capitaine se détourna mais ajouta :
Littner, pas d'entourloupes. Je le saurai.Explosion dans trois, deux, un.
– Yôko !!!!! hurla à plein poumons Kamina,
Tu te rends compte de ce qu'on a écopé par ta faute ! La dernière fois ne t'avait pas servie de leçon ? On avait dû faire des abdominaux toute la sainte journée à cause de ta bourde à l'entraînement de tir !– J'ai eu une panne de réveil confia la jeune femme en se grattant de nouveau la tête.
Tu vas m'en reparler jusqu'à la fin de mes jours de cet entrainement ou quoi ! Je t'ai dit qu'il avait pas vu que j'avais fait exprès de viser sa casquette, on a été puni pour notre incompétence, pas pour ma petite blague. Mais il est vrai que mes abdos s'en souviennent encore de ce fameux jour, gnihihi s'esclaffa-t-elle en lui tapotant joyeusement le dos.
Résigné, il se détourna de son amie d'enfance, enleva sa veste, son débardeur et commença sa course qui s'annonçait longue, dure et douloureuse mais qui allait le renforcer et le rendre plus rapide. De même, Yôko enleva sa veste marine pour s'entraîner dans son sempiternel haut de maillot de bain noir à flamme rouge. Kamina lui tournait le dos, prêt à partir. Ravie, elle courut et lui sauta littéralement dessus, les jambes s'enroulant autour de sa taille.
– Gnhihi, tu peux pas t'énerver contre moi trop longtemps lui dit-elle taquine.
Ils se séparèrent sous les râlements de Kamina et le fou rire de Yôko. Elle s'attela à sa punition consciencieusement. Même si le capitaine avait été dur, elle savait que cet exercice lui serait bénéfique. En musclant ses bras et ses abdominaux, elle aurait plus de force pour soulever les choses lourdes, comme ses chères armes à feu, mais aurait aussi une plus grande stabilité et une base solide en cas de combat rapproché. Elle en avait pour des heures à monter et descendre sur cette barre, elle le savait, mais pas une seule fois, elle ne se défila, pas une seule fois, elle ne fit une pause. C'était son devoir pour être forte et faire régner la justice un jour.
Les heures défilèrent et Yôko était toujours sur cette barre. Ses bras la faisaient horriblement souffrir et elle commençait à avoir le ventre en compote. Kamina devrait pas tarder à revenir. Soudain, elle entendit un bruit sourd de bagarre et un cri rauque de douleur. Prudemment, ruisselante de sueur, Yôko renfila sa veste et approcha de l'endroit où elle avait entendu le tapage. Elle n'entendait plus qu'un râle de douleur à présent. La voix lui semblait affreusement familière.
– Kamina, hurla-t-elle, épouvantée, légèrement hystérique.
Son ami d'enfance baignait dans son sang et essayait de se tirer misérablement de l'endroit où il gisait. Les larmes lui montaient aux yeux et rendaient presque aveugle la jeune femme mais elle se ressaisit fermement. Kamina avait besoin d'elle, sa survie en dépendait. Fermement, elle le prit par les épaules et tenta de le transporter en direction de l'infirmerie mais le jeune homme était taillé comme un taureau, elle n'arrivait pas à le bouger.
– Laisse moi ici, Yôyo, gémit-il,
Ne va pas chercher de secours et écoute moi.Bouleversée de l'entendre l'appeler ainsi, par son surnom d'enfance, Yôko hocha la tête et essayait tant bien que mal de retenir le sang qui s'échappait de l'abdomen de Kamina
– Les rumeurs sur le capitaine Ganmen … elles sont vraies. On ne voulait pas y croire, Yôyo, mais cet homme est encore plus pourri que ceux qu'on veut arrêter. Je l'ai surpris … en revenant … de ma course … Il avait arrêté un … pirate … mais l'a trainé … dans un … labo. Le pauvre … bougre hurlait … qu'il n'avait pas plus à lui … donner. Je l'ai suivi … Yôyo … mais je n'étais pas de taille … pour le battre … son labo est ici-même … mais personne … ne dit rien.– Kamina, ne parle plus, je vais chercher de l'aide pour te sauver, pleurait-elle à chaudes larmes devant la respiration plus faible de son ami et la trahison de leur modèle,
Tu vas vivre et ensemble, on changera le monde, on butera tous ceux qui usurpent la justice et la liberté, on le fera hein Kamina.– Nous savons tous … les deux … que ce sera … sans moi. Mais … promets-moi … Yôko … ne sombre pas … dans la violence … reste l'adorable et joyeuse … femme que tu es … reste telle que tu … Le jeune homme ne finit pas sa phrase et ses yeux fixèrent à jamais le ciel bleu de cette journée qui s'annonçait si belle. Yôko se sentit submergée par la rage, la haine et une incommensurable peine, un trou qui lui dévorait la poitrine. Elle n'arrivait plus à respirer mais hurlait à la mort telle une bête blessée. Ses camarades finirent par arriver suivis de près par le capitaine Ganmen. Yôko se jeta sur lui, hurlant la vérité à la face de tous, se débattant comme un diable pour l'atteindre. Mais elle n'obtient qu'une suspension pour se remettre de son chagrin et faire son deuil.
Lors de l'enterrement de Kamina, la mère de son amie lui confia le fusil à visée canonique qu'il tenait de son père. Une arme symbolique puisqu'elle ne possédait plus que dix balles, le modèle étant trop ancien.
Yôko jura de respecter le dernier souhait de Kamina mais elle se jura aussi d'obtenir vengeance et de se battre pour un monde plus juste où la vraie justice et la liberté règneront. Elle allait se battre pour rejoindre les révolutionnaires.
Mais pour l'heure, elle avait soif de vengeance. Elle avait soif du meurtre du capitaine Ganmen.
Technique :
Véritable experte des armes à feu, Yôko a conscience de trop en dépendre et a donc développé un style de combat qui lui permet de se battre au corps à corps en utilisant ses flingues comme des armes de contre ou contondantes. Elle se bat donc au corps à corps avec son fusil à visée canonique.
Malgré tout, Yôko reste un sniper, ou tireur embusqué, agissant en petite équipe (en duo, en trio voire isolément) de manière isolée et utilisant une arme d'un calibre qui permet des tirs précis à plus de 1 800 m. Les snipers sont utilisés lors d'assassinats de personnalités politiques ou publiques protégées.
Sa technique de prédilection reste son
Head Shot, un coup de feu fatal dans la tête. Cependant, elle ne peut pas l'utiliser très souvent puisqu'elle doit ajuster sa visée, ce qui lui prend quinze secondes. Il lui faut donc quinze secondes de liberté dans son combat.
Kamina (qui devient shooter et non pas sabreur pour les besoins de mon RP)
- Spoiler:
Ven 14 Mar - 19:00
C'est plutôt moi qui devrait te remercier d'être aussi active *o*