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 Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]

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Yôko Littner

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MessageSujet: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeMer 26 Mar - 18:09

Yôko ne savait pas depuis combien de temps elle était là, immobile, les yeux rivés sur l'inscription qui disait « Kamina Konishi, fils et ami, regretté pour toujours ». Elle serrait compulsivement le fusil qu'il lui avait légué. Il lui avait toujours dis qu'il lui donnerait quand il penserait que sa technique de combat si particulière, qu'elle développait avec lui, serait au point. Elle l'avait eu plus tôt que prévu. Beaucoup trop tôt. Elle se replia sur elle-même et frotta son visage contre le canon de l'arme, comme si l'odeur de l'acier et de l'huile pouvait lui rappeler son ami d'enfance. Et pourtant, c'était le cas. Fatiguée d'avoir tant pleurée, elle resserra encore sa prise et finit par s'endormir, la joue posée contre l'acier froid.

Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, aux premières lueurs de l'aube, son corps était engourdi par le froid et les courbatures. On avait beau être sur une île estivale, elle ne conseillait à personne de dormir seulement vêtu d'un haut de maillot de bain, tout du moins en plein air. Parce qu'après, le maillot de bain, c'était LE vêtement à porter en toute circonstance selon elle.

Elle s'étira méticuleusement puis passa la bandoulière de l'arme autour de la croix de Kamina. Aujourd'hui était un  jour nouveau. Elle devait faire fi de sa douleur, de son chagrin, pour exercer la justice en laquelle Kamina croyait. La jeune femme observa les alentours, les arbres verdoyants étaient robustes, il lui fallait trouver une branche basse assez solide pour supporter son poids. Elle trouva l'objet de convoitise sur sa droite. Les jambes fléchies, elle sauta pour saisir l'épaisse branche. Ses mitaines en cuir lui assurèrent une bonne prise et elle commença à faire des tractions. Elle en fit pendant près de deux heures. Puis d'un mouvement de balancier, elle inversa sa position en crochetant ses jambes à la branche afin d'enchainer avec une longue série d'abdominaux. Une fois celle-ci exécutée, elle se laissa tomber à terre et se réceptionna souplement.

Songeuse, elle saisit son fusil et examina méticuleusement la crosse où elle savait trouver une petite interstice. Elle y passa l'ongle et la plaque au bout se déroba. Yôko pencha le fusil et les dix balles restantes du précieux mais vieux fusil roulèrent dans sa paume. Elle glissa une balle dans la chambre et passa méticuleusement les neufs restantes dans la petite pochette prévue à cet effet à sa ceinture. Elle enclencha ensuite la sécurité et testa la gâchette. L'arme était bel et bien bloquée jusqu'à ce qu'elle désenclanche la sécurité. Pour mettre une balle entre les deux yeux de Ganmen.

Finalement, elle passa le fusil en bandoulière dans son dos pour entamer la dernière partie de l'entrainement : faire passer l'arme de derrière elle à dans ses mains. Ce fut ce qui lui prit le plus de temps. Elle n'arrivait pas à faire coulisser l'arme encombrante assez vite ou tout du moins pas comme elle le voulait. C'était à cause de cette partie là que Kamina refusait de lui donner l'arme.

Yôko réfléchit et eut finalement une idée qui pourrait tout changer. Le fusil toujours dans son dos, elle ramassa ses maigres affaires et retourna vers la ville de Korutiga. Elle évitait d'y aller ces derniers temps. Elle ne voulait pas tomber sur Ganmen et les citadins la regardaient trop avec pitié. De plus, ils avaient commencé à cancaner sur la nature réelle de leur relation. La jeune femme aux cheveux flamboyants avait entendu même une rumeur comme quoi elle serait enceinte de son ami et qu'elle devrait élever l'enfant seule, ce qui était la raison de son chagrin si profond. Cette ville commençait à l'étouffer. Elle devait partir une fois sa cible abattue.

Le jour commençait à décroitre quand elle arriva enfin sur la place du marché de la ville. Sans hésiter, Yôko prit immédiatement à droite et alla chez le forgeron. Lorsqu'elle lui expliqua ce qu'elle souhaitait, celui-ci se montra réticent arguant qu'elle n'aurait jamais la force nécessaire pour porter l'arme mais finalement, il céda lorsque la jeune recrue, que tout le monde savait mise à pied, prétexta un ordre de la base. Elle pourrait repasser prendre son fusil demain à midi.

La jeune femme se massa pensivement les métacarpes de la main droite, elle devait mettre sur pied un plan d'exécution. Il était impensable de se pointer à la base et de tirer à vue sur le capitaine. Cela lui attirerait de gros ennuis comme la cour martiale, la prison et mille affres de souffrance inconnue. Non, elle était une sniper, elle agirait comme telle. Demain, en attendant son fusil, elle partira en reconnaissance afin de trouver la planque parfaite pour son tir vengeur.

Pour la première fois depuis la mort de son ami, elle rentra dormir, chez elle, au chaud dans son lit douillet. Sa propre maison lui rappelait trop de souvenirs de Kamina : la soirée pour leur admission à la base, les batailles d'oreillers de leur jeunesse, leurs premiers chagrins d'amour respectifs, et tant d'autres souvenirs d'une complicité heureuse. Lorsque finalement la jeune femme s'assoupit, elle rencontra le même cauchemar qui la hantait depuis des jours : Kamina mourant de nouveau dans ses bras, encore et encore, tel un long film sordide qui se jouait sans fin toutes les nuits. Souvent, elle se réveillait en nage et en hurlant son prénom en essayant par tous les moyens de le sauver. Cette nuit-là, elle ne dormit que d'un sommeil agité, ses gémissements d'horreurs remplissant la chambre de tristesse.

Le lendemain matin, elle se força à se lever avec le sourire. Elle se contraint à adopter la même démarche sautillante et pimpante qu'autrefois. Si elle voulait faire des repérages autour de la base, elle devait paraître le plus naturelle possible, montrer qu'elle remontait la pente et non pas qu'elle ourdissait de sombre vengeance.

Il faisait beau aujourd'hui comme souvent sur Korutiga, c'était l'idéal pour chercher où se planquer pour un tir à la lunette. Elle pourrait ainsi prévoir la position du soleil et le jeu des ombres en fonction de la période qu'elle choisira pour exécuter son plan. Le principal problème résidait dans le fait que la base avait été construite sur une colline qui surplombait la ville entière. Elle allait donc avoir du mal à trouver un point plus haut qui ne soit pas trop éloigné de sa cible.

A l'ouest de la base s'étendait que des plateaux à perte de vue, les habitations construites dessus n'étaient pas assez hautes pour lui obtenir la vue qu'elle désirait. Le nord ne lui fournirait rien d'après ce qu'elle pouvait en voir. Non seulement elle ne serait pas assez en hauteur mais, en plus, elle aurait le bâtiment principal qui lui entraverait une partie de la vue sur la base.

Elle décida d'aller au sud, celui lui permettra d'avoir le soleil dans le dos, peu importe l'heure qu'elle choisira. Elle entreprit donc une fastidieuse marche à travers un petit bois suivi de nombreux vallons. Le soleil tapait fort au zénith et elle se réjouissait de porter une tenue légère. Comment allait-elle rejoindre les Révolutionnaires après son coup d'éclat ? Elle serrait chanceuse de ne pas avoir sa tête mise à prix mais elle savait que cela ne poserait pas de problèmes pour les rejoindre. Après tout, les grosses têtes de leur organisation étaient recherchés. Non, ce qui était vraiment gênant serait de les trouver. C'est pas comme si il y avait une île avec indiqué en lettres clignotantes : « Recrutement révolutionnaires par ici ». Même en allant sur des îles connues pour être sous leur joug, il faudrait qu'elle traverse la moitié des Blues pour y aller et il n'était pas dit qu'elle allait les convaincre.

Sortant de ses pensées, elle se rendit compte qu'elle était arrivée à un lieu parfait. Un peu trop bas pour dépasser la base, le bosquet dans lequel elle se trouvait permettait néanmoins un camouflage parfait pour son tir et prendre la fuite par la suite. De plus, elle pourra tirer depuis un arbre pour prendre autant de hauteur qu'elle le souhaitait. Elle avait enfin trouvé.

Mais d'abord, elle devait récupérer son cher fusil. Le forgeron avait sans doute fini sa petite modification : une chape d'acier. Souriant de façon authentique pour la première fois depuis la tragédie, Yôko repartit le cœur plus léger vers Korutiga.

Elle fredonnait même lorsqu'elle arriva chez le forgeron, souriant de toutes ses dents.

– Bien le bonjour, Fulgar. Alors tu as ma petite commande ? Je dois m'entrainer avec si je veux avoir la moindre chance d'être réintégrée. sourit-elle en s'appuyant nonchalamment sur la table de l'artisan.

– Tu as l'air de te porter bien mieux, ça fait plaisir de te revoir aussi souriante, ma belle. Voilà ton fusil avec la crosse remplie d'acier, comme demandé. Tu as bien conscience que ça l'a alourdi considérablement mais surtout que c'est irrémédiable ? s'enquit l'artisan visiblement inquiet.

– Ne t'inquiètes pas, je sais ce que je fais. Et puis, j'ai des bras musclés et solides grâce à l'entrainement à la base. Je te dois combien au fait ?

– Rien, Yôko, c'est un cadeau d'ami pour fêter ton rétablissement.

La jeune femme le remercia, le fusil en bandoulière dans son dos, et repartit près de la tombe de Kamina afin de se recueillir une dernière fois. Il allait être bientôt 16h, elle devait vite faire ses préparations de terrains afin de guetter le contrôle quotidien des casernement que Ganmen effectuait tout le temps à 17h.

Le fusil pesait clairement plus lourd, elle fut obligée de resserrer la sangle pour qu'il arrête de lui battre violemment la cuisse. C'était exactement ce qu'elle recherchait. Du poids pour une force de frappe plus imposante. Maintenant, c'est elle-même qu'elle devait renforcer afin de le manier correctement. Elle courut à un rythme soutenu, comme à l'entrainement, pour franchir le plus rapidement possible la distance qui la séparait de son lieu d'embuscade. Elle avait hâte. Rien n'était prêt pour son départ mais elle s'en moquait. Elle prendrait un navire clandestinement ou volerait un petit bateau. Elle n'était plus à cela près.

Finalement arrivée, elle escalada l'arbre le plus près, cherchant une branche épaisse où elle pourrait se coucher ou déployer son bipied. Après une inspection minutieuse, elle conclut qu'il lui serait impossible d'utiliser le bipied tout comme de se coucher. Pas assez d'espace, le fusil serait trop haut par rapport à la branche et ne prendrait même pas appui dessus. Finalement, elle s'assit à califourchon sur une branche pas trop épaisse et se plaqua le derrière contre le tronc afin d'enserrer ses jambes autour et d'assurer sa prise. La position n'était certes pas élégante mais elle était seule et pouvait ainsi poser son fusil de tout son long. Les branches étaient suffisamment dégagées pour ne pas gêner son champ de vision mais assez resserrée pour la dissimuler.

Yôko inspira profondément. Elle y était. C'était le moment. Lentement, en inspirant et expirant méticuleusement, elle colla son œil contre la lunette. Elle voyait l'infirmerie à droite, les vestiaires légèrement plus à gauche, l'allée principale dans sa ligne directe et le début du bâtiment principal au bout mais il lui faudrait surélever légèrement son fusil pour avoir une meilleure vue. Patiemment, elle attendit. Elle vit des recrues passer. Certains étaient des amis, d'autres à peine des connaissances. L'heure approchait. Elle le voyait au mouvement des ombres de l'infirmerie.  Et soudain, il fut là. L'air supérieur, les sourcils froncés, ses cheveux courts et bruns méticuleusement plaqués en arrière, sa mâchoire carrée crispée, son uniforme teint en noir pour une raison qui leur avait toujours échappé à eux, jeunes recrues en blanc.

La chance lui souriait, une de ces fameuses recrues le heurta et le capitaine Ganmen marqua un temps d'arrêt pour l'enguirlander en bonne et due forme. Le doigt tendu sur la gâchette, la sécurité ôtée, Yôko inspira et bloqua sa respiration, prête à recevoir le contre coup du tir.

Un coup de feu retentit.

La jeune femme orienta sa visée sur la droite. Une recrue s'était tirée une balle dans le pied en nettoyant son pistolet. Le bruit sourd de la détonation la fit sortir de sa transe. C'était trop facile. Il ne pouvait pas mourir ainsi sans savoir d'où venait le coup, sans savoir que quelqu'un mettait fin à sa tyrannie et sa corruption. Non. Elle allait bien lui mettre une balle entre les yeux. Pour la symbolique. Le tuer avec le fusil de Kamina. Mais elle allait aussi s'infiltrer dans la base et l'affronter en direct et le tuer les yeux dans les yeux et y voir sa peur..

Sa résolution fixée, Yôko descendit de son arbre. Il lui faudrait préparer un plan plus soigné. Et se battre pour sa vie. Elle n'était pas naïve, elle était loin de pouvoir battre seule en combat équitable le capitaine Ganmen. Il n'était pas capitaine pour des clous. Elle allait devoir ruser et ne pas être loyale tout simplement pour avoir une infime chance de victoire. Elle devait y croire.

La jeune femme était ravie d'avoir un plan plus personnel, elle avançait joyeusement vers la ville, sautillant d'un pied sur l'autre, la tête balançant à un rythme d'une chanson qu'elle seule pouvait entendre. Soudain, la joie la transporta.La solution a ses problèmes venait de tomber du ciel. Elle courut à travers la place principale et sauta littéralement sur un jeune homme de la même manière qu'elle le faisait avec Kamina, croisant ses jambes autour de la taille dudit homme. Doucement, elle approcha sa bouche de l'oreille de l'homme, visiblement décontenancé qui s'était raidi sous elle.

– Uchiwa Itachi, 500.000 berrys pour ta tête. Tu tombes à pic, mon grand, gnihihi lui chuchota-t-elle.

Habits noirs, cheveux mi-longs noirs, une mine renfermée. Elle ne pouvait pas se tromper. Après tout, elle avait contemplé son visage tous les jours à l'entrée de la base sur le panneau des recherchés.





Le capitaine Ganmen (plus connu sous le nom de Boss Giovanni dans Pokémon):



Dernière édition par Yôko Littner le Mer 2 Avr - 14:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeDim 30 Mar - 1:49

A peine arrivé sur l’île ou il venait d’être envoyé, le ninja apprécia l’ambiance. En cette matinée, l’île de Korutiga était totalement embrumée. Quoi qu’on lui avait bien spécifié le climat changeant de cette île si particulière. Il déposa sa bateau encore neuf sur la plage et l’attacha à un arbre.

Il entendait les chants des oiseaux qui s’égosillaient dans cette touffe végétale brumeuse. A la voir de cette façon, cette île aurait pu être le repère des pires criminels au monde… Mais il n’en était rien, il s’agissait d’une île marine, tout ce qu’il y avait de plus normal… Sa dernière expérience sur une île marine remontait à Autumn Forever, et n’avait pas été très concluante, et il y avait eu aussi Dustone Road, ou la compagnie de Viper avait été très précieuse, malgré l’échec qu’on s’amusait leur rappelait très souvent.
Mais voilà, cette fois Itachi avait la possibilité de rattraper ses erreurs dans les missions concernant le gouvernement mondial. Le commandant de l’île, était selon les indications qu’on lui avait fournies, une ordure de la pire espèce. Déjà que peu de marines étaient fiables, celui là, était apparemment un homme sans foi ni loi, qui agissait selon son bon vouloir subjectif, sans accord préalable de ses supérieurs, et permettait même le meurtre de ses soldats, si cela pouvait lui permettre d’accomplir ses desseins.
Le fameux Capitaine Ganmen, à la tête de Korutiga Island depuis déja plusieurs années. Le déserteur espérait juste que son niveau, n’était pas celui du lieutenant Freecs, à qui son amie Viper avait eu à faire sur West Blue…

Tandis qu’il venait à peine d’effectuer son premier pas sur la plage, son amie gallinacé, sauta du bateau pour rejoindre son maître. Le Chocobo était un atout de poids au niveau des déplacements, mais en territoire ennemi, il était aussi le moyen de se faire rapidement repérer. Itachi s’approcha donc de la belle volaille et lui caressa son long cou doré.

- Il va falloir que tu reste à proximité du bateau cette fois, ma belle… Je ne peux pas prendre le risque de te prendre avec moi… lui expliqua-t-il d’un air embarrassé.

La bête gloussa faiblement, paraissant déçue de n’être qu’une entrave, et non pas un atout de poids pour cette mission. Mais seul face à tant d’ennemis, il était essentiel de conserver un maximum de discrétion. Et ce n’était pas sur le dos de ce poulet que l’homme aux Sharingans y parviendrait. Il conclut son explication en lui tapotant le plumage, avec tendresse et lui demanda de protéger le bateau.
Il n’en fallait pas plus à la monture pour se sentir fière. Elle était un peu naïve, voire même un peu bête, mais possédait une formidable volonté et un cœur gigantesque. Elle assurerait la protection du bateau du mieux qu’elle le pourrait, Itachi en avait la certitude !

Le ninja mit au point les derniers détails, pour partir plus profondément dans l’île. Il déposa sa veste à nuages rouges, par laquelle il était désormais connu. Il désactiva ses Sharingans, qui étaient aussi un signe tout à fait distinctif du jeune guerrier et enfila, par-dessus ses vêtements de Shinobi, une veste noire. Elle le faisait passer pour quelqu’un d’important, comme un officier ou un inspecteur. Avec cet accoutrement, il passerait bien plus inaperçu. Enfin il attacha ses cheveux, et les fit passer dans son col, pour en cacher un maximum.
Au point, il embrassa sa monture qu’il adorait sur le museau , et prit un chemin quelque peu sinueux vers le château de Korutiga. C’était là bas que ce trouvait là grande base marine de l’île, là bas qu’il serait réellement entouré d’ennemis, là bas qu’il se retrouverait seul.
Il repensa à tout ce qu’on avait pu lui dire, avant son départ de Solarius. A propos de ce cher Ganmen. Un physique particulier, mais un corps très entrainé. Adepte du corps à corps, il était, de ce qu’on lui avait dit, un expert de la torture. Il maniait l’art du couteau comme personne, et se révélait être un adversaire digne de ce nom avec un bâton.
En bref, il valait mieux ne pas tomber dans ses filets. De ce qu’en disait les plus hauts gradés de l’armée révolutionnaire, il s’agissait d’un psychopathe, ayant rendu certaines terribles canailles, tout à fait inoffensives et apeurées.
Il était aussi un tortionnaire pour ses soldats, un professionnel de l’entrainement draconien, de la douleur et de la discipline. Mais il était toutefois à l’origine de la création d’une équipe un peu particulière sur Korutiga. Une équipe constituée des cinq meilleurs soldats qu’il avait lui même formé, une équipe réputée pour ses performances en mission et directement placée sous ses ordres, et qui avait un niveau de combat et d’endurance assez exceptionnel disait-on. Cette escouade s’appelait «  Kasuto Papûru no Same » soit la Caste des Requins Pourpres ( CRP pour les marines ). L’élite des soldats de l’île en somme, dont beaucoup avaient peur.

Après avoir marché un bon moment sur l’île, après avoir franchit cette barrière de végétation, Itachi arriva enfin devant l’enceinte de cette gigantesque forteresse, ou tout les marines suivaient un entrainement. Il passa les portes et observa tout son environnement, comme pour se familiariser à l’ennemi afin de plus facilement feindre son intégration.
Personne ne lui adressa la parole, ni les gardes de la porte qui le laissèrent avancer sans dire le moindre mot, ni même les soldats de l’intérieur, qui s’entrainaient durement.
Quoi que dire qu’il fut totalement ignoré était vite dit. Une jeune femme à la longue chevelure rouge lui sauta aux bras, comme s’il s’agissait d’un ami de toujours, ou de formidables retrouvailles familiales. Mais loin de tout ceci, la jeune fille annonça la couleur. La bouche collée à l’oreille du ninja, elle fut impressionnante d’exactitude, et laissa clairement comprendre qu’elle avait de la suite dans les idées.

- Uchiwa Itachi, 500 000 Berrys pour ta tête, tu tombes à pic mon grand. Lui glissa-t-elle silencieusement à l’oreille en riant sournoisement.

Le déserteur qui avait été surpris de cet accueil improbable, fut encore plus étonné de cette déclaration. Elle l’avait reconnu, mais ne l’avait pas dénoncé… Il s’agissait peut-être d’un jeu dangereux, mais il aurait été encore plus dangereux de ne pas lui faire confiance dans un premier temps. Les bras pris, au milieu d’un camp marine, à visage découvert… Non, il ne fallait pas exagérer. Le ninja était doué, mais tout de même pas assez pour se sortir d’une pareille situation. Tout en posant la demoiselle au sol, il demanda très doucement:

- Que me veux tu ?

L’endroit n’était pas idéal pour discuter, il le savait, et cette fille qui portait un maillot de bain le savait aussi. Elle saisit le ninja par la main, et poursuivit son chemin en bondissant gaiement, comme elle le faisait avant d’agresser l’homme aux Sharingans. Ils sortirent de la forteresse et se dirigèrent vers la foret, sans doute pour être le plus tranquille possible.
Après une bonne dizaine de minutes, elle lâcha la main son invité et respira profondément en arborant un très grand sourire.

- Je ne sais pas ce que tu es venu faire ici mais tu ne pouvais pas tomber mieux ! S’exclama-t-elle en regardant son vis-à-vis d’un air plein de malice.

Il ne pouvait pas lui dire la raison de sa venue, il était encore trop tôt, même si cette fille semblait ne pas être une marine comme les autres. Sans vraiment répondre à la question, qui ne lui avait d’ailleurs pas été posée, il  demanda à nouveau des explications.
Avec toute la malice dont elle avait déjà fait preuve, elle bascula son index à la manière d’un métronome, pour signifier une négation. Sans doute voulait elle plus de détail elle aussi.

- Tu ne crois quand même pas que je vais tout t’expliquer comme ça ? Ce serait trop simple ! Dit elle en tirant la langue. Qu’est tu venu faire sur cette île ? Ta présence est une opportunité inouïe pour moi !

Il n’y avait plus de doutes, cette femme avait une idée derrière la tête. Restait à savoir ce dont il s’agissait.

- De mieux en mieux tu m’agresses, tu m’embarques, et maintenant tu veux que ce soit moi qui m’explique ? Il ne faut pas inverser les rôles…

- Rabat joie ! Lui lança-t-elle, avec toute la mesquinerie qu’elle avait à offrir.

A croire qu’il avait à faire à une gamine. Il ne s’agissait pas d’un jeu, Itachi avait fort à faire sur cette mission, jamais il n’aurait pu imaginer, que cela se passerait ainsi. Mais encore une fois il se rassura en se disant que cette joyeuse luronne, ne l’avait pas dénoncé, mieux encore, elle s’était éclipsée à ses cotés pour mieux pouvoir discuter. Sa manière de faire était pleine de bon sens, mais son objectif restait encore inconnu.
Elle soupira profondément, avant de se présenter et d’expliquer son petit jeu, qui allait s’avérer être bien plus intéressant que prévu…


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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeLun 31 Mar - 22:16

Le ninja avait l'air quelque peu tendu et pas agréablement surpris par son accueil. Elle le trouvait même un peu ronchon. Toujours est-il qu'elle ne pouvait pas s'expliquer avec lui, ici, au milieu de la base marine. Elle le saisit alors par la main et s'éloigna gaiement vers la forêt la plus proche. En s'éloignant de la base, elle quittait un endroit hostile où Itachi ne pourrait que se méfier d'elle. Après tout, elle l'avait reconnu, elle avait donc une sorte de pouvoir sur lui : celui de le dénoncer à tout moment. Elle voulait parler en égal avec lui et pour ce faire, elle devait le mettre à l'aise. Une fois à l'écart, elle l'observa joyeusement sous toutes les coutures, lui tournant autour sans vergogne, souriant très largement. Elle se répétait mais il tombait vraiment à point nommé. Elle avait bien sûr entendu parler de ses exploits avec sa collègue sur Dustone Road, alors qui mieux que lui pour l'aider à se débarrasser d'un capitaine. Cette fois-ci, il devait y arriver. Car elle serait là.

Il lui demanda à nouveau la raison de son engouement et pourquoi elle était venue à lui. Yôko eut un petit rire discret.

– Tu ne crois quand même pas que je vais tout t’expliquer comme ça ? Ce serait trop simple ! Dit elle en tirant la langue. Qu’est tu venu faire sur cette île ? Ta présence est une opportunité inouïe pour moi !

– De mieux en mieux tu m’agresses, tu m’embarques, et maintenant tu veux que ce soit moi qui m’explique ? Il ne faut pas inverser les rôles…

Agresser ? Il y allait un peu fort tout de même. Visiblement, il n'avait pas l'air commode et tout aussi austère que son apparence. Il allait falloir qu'elle le déride un peu celui-là

– Rabat joie ! Soupira-t-elle gaiement, mais le ninja restait impassible, inflexible, elle devait faire le premier pas visiblement. Commençons par le commencement, je m'appelle Yôko Littner, j'ai 23 ans et je suis actuellement recrue suspendue dans la Marine, disciple du capitaine Ganmen mais surtout sniper en formation, enchantée.

Elle lui tendit la main, franche et souriante, excitée par sa rencontre. Elle se retenait d'en faire plus comme elle l'aurait fait habituellement. Il semblait pas du genre expressif comme garçon. Il ne bougea pas d'un pouce, froid, distant, méfiant et ne dit mot. Il est vrai qu'il n'y avait rien à ajouter. Elle connaissait déjà son identité et tant que Yôko n'en disait pas plus sur ses motivations, il ne lâcherait pas un mot le bougre.

– Nous nous sommes croisées à la base parce que je voulais réintégrer mes fonctions. Sur ces mots, le jeune homme se raidit légèrement. J'ai été suspendue il y a environ deux semaines pour faire mon deuil et outrage à supérieur.

Sur ces mots, son visage se contracta de colère, la haine pour son ancien entraineur couvait, ardente, en elle.

– Mon seul ami et plus cher ami, Kamina, a été tué par le capitaine Ganmen elle cracha le nom comme une insulte qui souillait sa bouche, Dans ses derniers moments, il m'a confié que les rumeurs prétendant que Ganmen était corrompu et un scientifique fou étaient une réalité et c'est d'ailleurs à cause de cela qu'il est mort. Il a surpris Ganmen en train de trainer un pirate dans son labo, ici, même à la base. Alors quand Ganmen s'est pointé pour « constater » l'accident, j'ai craqué en l'insultant et prévenant tout le monde de son infamie. Mais voilà le seul résultat. Je suis seule contre tous.
Elle déglutit en serrant convulsivement le poing.

– Alors même si je sais pas pourquoi tu es là, tu vas m'aider à tuer Ganmen. Seule, je n'ai aucune chance. A deux, je pourrais lui faire payer. Si tu veux en échange, je pourrais t'aider dans ta propre mission, puisque mon objectif final est de rejoindre les révolutionnaires.

Elle avait dit cela sur un ton calme et détaché mais mortellement sérieux, toute sympathie ou bonne humeur avaient déserté son être. Elle était capable d'aller loin pour cela quitte à enlever le ninja pour montrer sa détermination. Mais il était inutile d'ajouter ce détail à sa tirade.

Si sa mission avait un quelconque rapport avec Ganmen, le révolutionnaire n'en montra rien. Il resta impassible tout du long de son discours, écoutant de manière attentive, les mains jointes, les doigts croisés, devant sa bouche, silencieux mais le regard fixe et concentré sur la jeune femme. Malgré son cruel manque sens de l'humour, elle appréciait déjà certaines choses chez le jeune homme. Tout d'abord, il ne s'était pas attardé sur sa tenue ou son physique puis il était méfiant et avisé, il ferait un bon partenaire.

– Visiblement tu sais qui je suis... Mais en territoire ennemi, je ne peux me fier à personne. Qu'est ce qui me prouve que tes intentions sont bien celles que tu m'as expliquées ? demanda le ninja avec prudence.

– Ça.

Joignant le geste à la parole, elle enleva prudemment et lentement, pour ne pas l'alarmer, son fusil de derrière son dos, lui tendit et fit un tour sur elle-même, les mains en l'air, prouvant qu'elle n'avait rien d'autre sur elle.

– Il est armé. Tu n'as qu'à enlever la sécurité pour m'abattre sur place si tu as le moindre doute.

– Depuis quand jeter son arme à terre est une preuve en soi ? demanda-t-il aussitôt.

– Je ne le jette pas. Je te le confie momentanément en gage de bonne foi mais si tu ne me crois pas je le reprends tout de suite et je peux te montrer la tombe de mon ami. Il y a ses dates dessus et tu verras qu'au moins une partie de l'histoire est vraie. répliqua du tac au tac Yôko, sa patience commençant à s'effilocher.

Elle tendit la main, attendant le retour de son cher et précieux fusil. La tombe de son ami n'était pas une preuve en soir mais il était vrai qu'une concordance des dates prouverait que son histoire tenait debout.

Mais pas encore satisfait, le ninja renchérit :   – Tu auras beau me montrer une tombe récente, rien ne me prouvera qu'il s'agisse d'un de tes amis, et quand bien même il s'agirait d'un camarade, rien ne me prouve qu'il a effectivement été tué par Ganmen...

– Raaaaah

La jeune fille s'énerva, frappant furieusement l'arbre le plus proche.

– Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?! Tout le monde ici connait ma relation fusionnelle avec Kamina, tu n'as qu'à demander. Pour Ganmen, je n'ai moi même aucune preuve si ce n'est la parole de mon ami mourant, moi ça me suffit. Si tu n'es pas prêt à m'aider, alors je me débrouillerai moi-même. Et une fois que je me serais prise une dérouillée par Ganmen, là peut-être me croiras-tu mais il sera trop tard. Je suis lucide. Il est capitaine, je ne peux pas me permettre de le sous-estimer. A toi de voir si tu sais prendre des risques ou pas. Et si tu t'estimes suffisamment doué pour me tuer en cas de trahison ou mensonge, argua-t-elle en lui arrachant le fusil des mains

Si il semblait surpris ou outré par son attitude, Itachi ne réagit pas. Visiblement, il en fallait plus pour déstabiliser un ninja.

– Si tu sais qui je suis, tu dois savoir qu'être ici est un grand danger pour moi, et si tu veux vraiment rejoindre l'armée révolutionnaire, tu devrais savoir que faire confiance à un marine est un risque inconsidéré...

– J'ai été suspendue parce que j'ai tenté d'attaquer Ganmen devant toute la base ! Je veux réintégrer mes fonctions pour être le plus près possible de lui sans qu'il se doute de quelque chose. Si j'avais vraiment voulu te nuire, je me serai pas éloignée en privé avec toi, j'aurais sonné l'alarme à la base ! Je ne sais plus quoi faire ou dire pour te convaincre.

La jeune fille se laissa tomber à terre, la tête entre les mains, et réfléchissait, tentant de trouver une solution. Et dire qu'il lui était apparu comme le messie. Il n'était finalement qu'une embrouille de plus.

Le ninja réfléchissait aussi, il ne lui faisait pas confiance. Elle le comprenait, prudence est mère de sureté mais pour le coup, cela ne l'arrangeait pas du tout. Soucieux, il souleva un point de son histoire qui le faisait tiquer, et à raison.

– Admettons que tout cela soit vrai... Pourquoi, en tant que Sniper, ne l'attaques-tu pas à la visée canonique ?

– Une vengeance est une entreprise personnelle. Elle n'a aucun intérêt s'il ne sait pas pourquoi et par qui il meurt. Je l'ai compris lorsque je l'avais en joue dans ma lunette cet après midi. Mais cela ne l’empêchera pas de mourir d’une balle en pleine tête. Seulement je serais là, face à lui.

Elle s'était calmée et répondait posément à présent. S'emporter ne lui servait à rien si ce n'est à amener Itachi à douter d'elle. Il hésitait. Cela se lisait sur son visage à présent. Quelque chose l'avait en partie convaincu, elle devait continuer dans ce sens.

– Et qu'est ce qui te fais croire que je possède le niveau pour vaincre Ganmen ? La prime sur ma tête ? Ce n'est pas un peu restrictif ?

Elle rit, un rire qui pouvait sembler naturel mais qui était en fait nerveux.

– Je n'en sais absolument rien, sourit-elle largement. Ta prime ne signifie rien à mes yeux hormis le fait que tu n'as pas reculé devant la puissance que représentait le grade lors de vos exploits sur Dustone Road. De plus, je ne cherche pas quelqu'un pour le vaincre mais pour m'épauler et que j'aiderai en retour. Le vaincre restera MA mission.

Un frémissement à la commissure des lèvres attira son attention mais ce fut si fugace qu'elle ne put déterminer si c'était vrai ou non.

– Je sais que Ganmen est un expert des couteaux et un très bon guerrier au bâton. Si tu veux mon aide, dis m'en plus sur lui...

Yôko fit une liste mentale dans sa tête, ressortant toutes les informations, même les plus infimes qu'elle savait.

– C'est un sadique. Pour lui, tout passe par la préparation physique et mentale, il n'hésite donc pas à infliger entraînements et punitions sévères à l'extrême pour notre propre bien, du moins je l'ai longtemps pensé. Il a donc un corps parfaitement rôdé pour tout type d'exercice. Il veut un contrôle absolu sur ses troupes. Il fait une ronde tous les soirs à 17h précise pour vérifier les locaux ce qui comprend vestiaires, dortoirs, cuisines, etc. Même s'il se bat bien avec un bâton, son arme de prédilection reste le couteau car il aime la proximité physique pour avoir l'avantage de la carrure récita-t-elle, les yeux fermés par la concentration.

– Alors, tu marches avec moi ? ajouta-t-elle en lui tendant de nouveau la main, espérant qu’il la serrerait cette fois.

Il mit sa main en travers de sa bouche pour réfléchir.

– Bon... Et à propos des requins Pourpres ?

– Je vois que tu es renseignée. Ils sont au nombre de cinq. Kamina et moi-même étions sous les ordres de Ganmen pour devenir la future génération de CRP. Ils ont donc suivis un entraînement drastique à un point que tu n'imagines pas. Tout d'abord il y a Misty Ondine, spécialiste du fouet et autres armes sifflantes et claquantes tels la cravache ou le martinet. Viens ensuite Pierre Brock, véritable artiste du corps humain, il se bat en touchant les points centraux des nerfs. Un combat trop prolongé contre lui et l'on devient une poupée de chiffon entre ses bras. Jessie Musashi et James  Kojiro se battent en couple, ils sont d'une synchronisation sans égale avec leurs sabres. Et enfin le dernier membre, le plus terrible, Régis Sigero : tacticien et cerveau du groupe, il est polyvalent au niveau des armes : il manie tout. Ça te va maintenant ? Convaincu de mon honnêteté, Uchiwa Itachi , susurra-t-elle à voix basse en s’approchant près de son oreille, comme la première fois qu’elle avait prononcé son prénom.

Il se leva de son rocher et s'approcha de Yôko.

– C'est d'accord, je vais te faire confiance, mais au moindre doute je t'abats sans réfléchir.

– Alléluia ! s'extasia-t-elle.

Et comme à son habitude avec ses amis, elle enlaça le ninja, les bras passés autour de son cou, le sourire épanoui en grand sur son visage, faisant fi de la menace de mort qu'il y avait derrière.

– Gnihihihihi, on va devenir de sacrés amis toi et moi


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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeMar 1 Avr - 22:58

Aussitôt que la requête de Yoko fut acceptée, elle lui sauta aux bras, l’enlaçant au cou, comme de très bon amis. Il ne fallu guère plus pour douter de sa décision. Elle pouvait être un allié de poids, c’était indéniable, mais sa proximité était familière, bien trop familière.
Il détacha ses mains qui l’enlaçaient et se décala quelque peu sur le coté tout en poursuivant sa route.

- Si on est amené à faire équipe, autant te le dire tout de suite: ce genre d’affections sont inutiles. D’autant que je n’ai pas confiance en toi. Expliqua-t-il avec cynisme.

Cette courte réplique refroidit la pseudo marine, qui semblait déçue de ne pas avoir su le convaincre. Mais sans doute fidèle à elle-même, elle continua à sourire déambulant à ses cotés.

- Parlons plutôt de ce qui nous attend à la base… Si tu m’as reconnu au premier coup d’œil, j’imagine que nous allons devoir être très prudents… Les requins pourpres sont-ils toujours aux cotés de Ganmen ? Demanda-t-il.

- Tu es tout en bas du panneau d'affichage si ça peut te rassurer, peu de personne regardent, vu que les primes vont du plus haut au plus bas. Mais oui, il va falloir être extrêmement prudent. Pour ce qui est des requins, non ils ne sont plus aux côtés de Ganmen. Ils ont leur propre quartier à la droite du bâtiment central.

- Et j'imagine que Ganmen à le moyen de les contacter très rapidement... Enchaînant le ninja, craignant une réponse positive.

- Effectivement, il y a un escargophone de service pourpre dans leur quartier respectif mais aussi un autre portable, chacun à leur ceinture. Répondit elle.

Les choses ne pouvaient pas aller plus mal. Leurs moyens de communications étaient trop performants et bien trop huilés. A l’équivalent de six contre deux, la bataille était perdue d’avance.

- Si je te propose l'alternative suivante : Tuer tout les requins pourpres les uns après les autres pour avoir le champ libre vers Ganmen... Bonne ou mauvaise stratégie ?" demanda t'il pour obtenir un avis probablement plus maîtrisé.

- Mauvaise. Ils ont été entrainés par lui, cela reviendrait à se battre contre 5 Ganmen pour ensuite affronter le vrai. De plus, il n'y a aucune garantie qu'un des requins ne donne pas l'alerte avant qu'on les ait tués tous les cinq. Répondit-elle du tac au tac, sans l'ombre d'une hésitation.

Elle exagérait sans doute un peu, les subordonnés ne pouvait pas être aussi fort que le chef… Mais tout ceci n’avait rien de rassurant… Cette mission s’annonçait décidément très compliquée… En territoire ennemi, en infériorité numérique, et face à des adversaires surentrainés… Leur objectif devrait être mené à bout par beaucoup d’ingéniosité.

- Mais approcher Ganmen sans qu’ils s’aperçoivent de nos intentions est impossible, non ?

- J'ai peut-être une idée mais elle ne risque pas de te plaire, sourit-elle malicieusement. Pour aller directement à Ganmen, sans éveiller le moindre soupçon, je peux venir avec toi ... en tant que prisonnier.

Le paroxysme de la prise de risque. Le plan était en effet astucieux, mais aussi très dangereux. Il s’agissait là d’un quitte ou double, dont les enjeux étaient très gros. Et à quand bien même cette fille avait de réelles intentions positives, un échec sur ce plan, et les deux stratèges finiraient leurs vies au trou…
Sans même parler d’un échec hâtif, il fallait encore s’assurer de l’honnêteté de cette fille. Mais cela lui prendrait du temps, et Itachi ne pouvait pas se permettre de trop en prendre. Ce n’est pas qu’il s’agissait d’une course contre la montre, mais tout de même. D’un autre coté il s’agissait probablement du plan le plus sur qu’ils avaient. Sachant qu’il se trouvait sur une terre marine, il ne pouvait pas se permettre de trop tergiverser.

Ce dilemme était un casse tête sans fin. Le ninja n’avait même pas répondu à sa compagne tant sa réflexion était intense. Lui qui faisait souvent preuve d’une capacité de raisonnement très rapide, était bien obligé d’admettre que cette alternative était une décision difficile.
Il virent les fortifications de la base se dresser au loin. Il fallait se décider maintenant,

- Bon… Comment veux tu procéder pour ma capture ? Demanda-t-il avec encore beaucoup de doutes.

Il fallait faire un choix, et il venait d’être fait. Il était désormais tout à fait envisageable que la première salle qu’il verrait, serait les geôles de la base ou les salles de tortures…


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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 23:34

Si le ninja avait été du genre expressif, son visage serait passé par toutes les couleurs. Au lieu de quoi, il fronça simplement les sourcils. Il se passa un petit laps de temps avant qu'il se décide afin à rendre son verdict

– Bon … comment veux-tu procéder à ma capture ?

– Tout d'abord, on va simuler des blessures.  On peut pas arriver comme des fleurs indemnes à la base. Ensuite, il faut qu'on monte une histoire ensemble au cas où on serait séparé. Je ferais tout pour que ça n'arrive pas et qu'on arrive directement auprès de Ganmen mais on doit se préparer à des imprévus. Ensuite, je t'attache les mains pour te livrer. D'ailleurs, tu aurais une arme petite et coupante, du genre qu'on peut dissimuler dans tes mains et derrière la corde ? demanda-t-elle, distraitement en réfléchissant déjà à d'autres éléments de leur infiltration.

– L'idée n'est pas mauvaise. Mais...  il hésite un instant se rendant compte d'un détail qui pourrait avoir son importance. –  A quel point Ganmen connait mes capacités ?

– Euh … j'en sais strictement rien, avoua-t-elle gênée La même chose que toutes les autres bases je suppose, donc les informations que Freecs a transmises.

– Il est encore trop tôt pour t'expliquer pourquoi mais si j'arrive les yeux découverts ils comprendront aussitôt que nous ne nous sommes pas affrontés...  A l'inverse si je viens les yeux couverts, ils te demanderont comment tu as fait pour me vaincre...

Il marqua un temps et ajouta : – Nous sommes dans une impasse...

Yôko réfléchissait dur, tout en fixant droit dans les yeux son vis-à-vis. Ses yeux avaient des pouvoirs spéciaux ... Hmmm ... Visiblement, ce n'était pas en fixant qu'elle le découvrirait. Il fallait attendre qu'il lui fasse confiance. Encore ce problème.

– Il est possible que tu m'aies sous-estimé et que je t'ai assommé avant que tu n'utilises tes yeux ? suggéra-t-elle

– Ce n'est pas tant que je t'aurais sous estimée. Le problème réside dans le fait que j'aurais pu utiliser cette technique dés le départ et très rapidement. Dire les choses de cette façon sera un risque énorme... contra-t-il en secouant la tête.

– Si toi même tu ne vois pas comment l'expliquer alors que tu sais de quoi tu parles, je vois pas comment moi je pourrais le faire sans savoir maugréa-t-elle

– Tu voulais l'attaquer seule à la base... J'imagine que tu devais avoir un plan d'infiltration ?

– Oui, présenter mes excuses au capitaine et reprendre sa confiance, peu importe le temps que ça me prendrait. C'était plus facile seule de m'infiltrer vu que tous le monde me connait. C'était la partie "survivre face au capitaine en face à face" qui me posait problème.

– Evidemment... Il marqua un temps puis reprit. J'ai pour habitude de réfléchir avant de me lancer dans une si grosse entreprise. Que dirais-tu de lancer l'assaut de nuit, pour commencer  ? L'infiltration devrait être un petit peu moins délicate et nous pourrions officier ensemble... expliqua-t-il sans donner plus de détail sur le moment..

– Mais ... si on y va en te constituant prisonnier, de jour ou de nuit, ça ne change rien du tout ? Je te l'ai dit, je n'ai pas l'intention de te lâcher d'une semelle une fois là-dedans.

– Et si tu ne me fais justement pas prisonnier ? Admettons que chacun parte de son coté et que nous nous rejoignons dans les quartiers de Ganmen. Quand bien même, ils sonneraient une alarme, ils ne sauraient pas par où attaquer puisque nous les prendrions de deux cotés différents …

– Je ne sais pas si tu es pressé par le temps mais ... ton option n'est pas réalisable dans de courts délais. Il faudrait faire des jours de repérage pour que tu connaisses la disposition des lieux sans mon aide, savoir ce qui a changé depuis que je suis partie. Et si l'un d'entre nous tombent sur les CRP ? Eux, ils sont un paramètre ingérable, je ne connais pas du tout leurs allées et venus, on pourrait tomber sur le groupe entier à tout moment.

Aucune des solutions ne semblait convenir. Attaquer une base était devenu difficile. Etait-ce pour cela qu'il était si difficile de trouver un plan digne de ce nom ?

– N'y a-t-il pas de sous sols ? Ou d'accès cachés ? il prit de nouveau le temps de réfléchir et renchérit : Et ces CRP, à quel degré sont-ils inférieurs à Ganmen ?

– S'il y en a, je ne le connais pas, dit-elle en secouant la tête, désolée. Les CRP ont été formé pendant dix ans par Ganmen. La seule différence avec lui, c'est qu'ils n'ont pas la longue expérience qu'il a acquis sur le terrain. Je dirais qu'ils ont 75% de ses capacités.

– Dans ce cas, il y aurait une solution. C'est extrêmement risqué, et en plus de cela je vais devoir m’efforcer de te faire confiance à 100%... Mais de cette manière tu pourras probablement gagner la confiance de Ganmen...

– Je t'en prie, éclaire ma lanterne, répondit-elle en miment une courbette

Il sortit de sa poche une toute petite fiole dans laquelle se trouvait un liquide bleu ciel.

– Il s'agit d'un très vieux poison : Apotoxine de Valeriane. La dose qui se trouve dans ce flacon suffirait largement à tuer un homme. Quelques gouttes suffisent à paralyser un homme voire à lui faire perdre connaissance durant quelques heures. Si j'en ingère un faible dose, je serais plongé dans un état d’extrême fatigue, et je perdrais fatalement connaissance. Tu pourras en profiter pour ramener mon corps inconscient à Ganmen. Tu gagneras ainsi sa confiance et il remarquera que je suis bel et bien inconscient. Tu me banderas les yeux par fausse précaution, prétextant que tu as survécu à ma technique secrète. Je ne me réveillerai que plus tard, en prison ou en salle d'interrogatoire. Tu auras gardé le poison avec toi pour achever Ganmen plus tard, il faudra que tu te débrouilles pour rester avec lui, pour ne pas avoir de mauvaises surprises par la suite. De mon coté je me réveillerai quelques heures plus tard. Ganmen m'interrogeras probablement lui même, après ce qu'il s'est passé à Dustone Road. Il faudra que tu te débrouilles d'être avec lui à ce moment la. Si pendant l'interrogatoire tu parvient a lui administrer le poison dans un verre d'eau , nous aurons gagnés. Il ne te resteras plus qu'a me libérer. C'est un plan dans lequel je vais être contraint de te faire une totale confiance, j'espère ne pas me tromper.

Pour le coup, c'était Yôko qui était sceptique. Elle allait devoir être vigilante au-delà de tout ce qu'elle avait imaginé. C'était un risque énorme que prenait le ninja. Ils en avaient tous les deux consciences.

– Très bien, on fait comme ça.

Ils commencèrent donc à mettre au point leur mise en scène.

Yôko ébouriffa ses cheveux dans tous les sens et amassa un peu de terre, poussière et herbe pour se frotter énergiquement le corps ou les vêtements afin d'avoir l'air la plus pouilleuse possible. Sans un mot, son camarade faisait de même, installant un silence qui la mettait mal à l'aise. Elle ressentait le besoin de lui parler en permanence pour se lier d'amitié avec lui, qu'il lui fasse confiance. Elle devait être ami avec lui. Elle était ami avec tout le monde, alors pourquoi pas avec lui ?

La jeune femme alla ensuite chercher des baies rouges ou des fabacées. Des fabacées seraient l'idéal. Elle avait lu dans ses manuels de camouflage que la plante contenait énormément de leghémoglobine, une hémoprotéine qui avait l'avantage une fois à l'air libre de ressembler énormément à du sang d'animal, et donc d'homme. Du jaune et du violet attirèrent son regard et la jeune fille déterra les fleurs faisant attention aux précieuses racines.

Elle donna toutes les jaunes et se garda les violettes, moins fournies. Après tout, c'était elle qui était censé avoir gagné le combat.

– Ce sont des fabacées, lui expliqua-t-elle, si tu ouvres la tige et broie les racines, elles secrèteront un liquide rouge, la leghémoglobine, qui comme son nom l'indique nous fera office de sang.

Joignant la parole aux gestes, Yôko découpa sur toutes leurs longueurs les tiges qui, chose surprenante quand on ne connaissait pas le phénomène, donnaient l'illusion de saigner abondamment. Aussitôt, pour ne pas perdre du précieux fluide, Yôko en appliqua sur l'une de ses joues, son bras gauche, sa poitrine, son ventre et ses jambes, devant pour se faire utiliser toutes ses tiges.

Son compagnon avait lui aussi fini pendant ce temps et l'on pouvait dire qu'il n'avait pas l'air fameux tous les deux.

– Bon, hé bien, si on nous interroge, je ne sais pas quelles sont tes motivations mais je t'ai vu rôder autour de la base, tu m'as attaqué et c'est là que je t'ai reconnu. Ça te convient ?

– Oui

Après quoi, elle installa les derniers préparatifs à savoir, lui nouer les mains tout en dissimulant son arme et lui bander les yeux à l'aide, hé bien, du bandeau qu'il portait sur le front. Elle inspira profondément, sa manière habituelle de se calmer, et se tourna vers son camarade, prête à entrer en action. Toutefois, elle voulut une fois de plus réaffirmer sa loyauté tandis qu'il buvait les quelques gouttes de son fameux poison.

– Quoiqu'il arrive, je ferai tout pour que nous ne soyons pas séparés, s'il y a le moindre soucis, j'essayerai d'être là pour te seconder. Je t'ai embarqué dans mon plan, s'il foire, je t'en sortirai.

– J'ai accepté en connaissance de cause.

Bon, pour la sympathie, elle repassera. Soupirant, elle le vit s'effondrer et le saisit donc à bras le corps pour commencer son chemin vers la base. Si éloigner Itachi et venir ici n'avait pris que dix minutes, le chemin inverse lui prit une quinzaine de minutes en raison du poids du ninja. Non pas qu'il fut obèse, mais il pesait tout de même son poids sur son frêle dos. Mais bon, c'était aussi pour des cas de figures pareilles qu'elle avait tant développé la musculature de toute la moitié supérieure de son corps.

C'est nerveuse qu'elle arriva aux portes de la base, gardée par deux recrues qu'elle connaissait bien. La jeune femme doutait. Non pas de son entreprise mais si elle avait bien fait d'entraîner le ninja dans sa mission vengeresse. Après tout, il avait rien demandé lui. Trop tard pour avoir des remords, elle venait d'entrer sous les regards interrogateurs des deux gardes. Tâchant de garder une allure normale et confiante malgré le poids sous lequel elle croulait, elle aborda l'un des gardes.

– Salut Drew, dis moi tu saurais où est le capitaine Ganmen par hasard ? Je voudrais lui parler de ma réintégration, lui présenter mes excuses et celui-là en guise de cadeau de réconciliation dit-elle en désignant Itachi d'un mouvement d'épaules.

Ce fut Nyasu, celui auquel elle n'avait pas parlé, qui lui répondit hargneusement.

– Tu es partie en injuriant et promettant la mort au capitaine, tu crois qu'il suffit d'un quelconque prisonnier pour faire amende honorable, Yôko ? Tu es vraiment gonflée. Avec tous les soucis que tu lui a apportés depuis que tu es ici, tu devrais t'estimer heureuse

– Moi aussi je suis contente de te revoir Nyasu, je vois que tu te portes comme un charme, toujours aussi aimable et sympathique. Bon, alors, le capitaine Ganmen, il est où ?

– Dans son bureau comme d'habitude. Mais tu déposes le prisonnier dans une cellule d'abord.

– Tu commences à me courir sur le haricot, Nyasu. Je sais encore les procédures. répliqua-t-elle d'un ton cassant.

Sur ce bonnes paroles, elle reprit péniblement son chemin

Elle avançait dans le silence, saluant parfois les quelques anciens camarades qui lui faisaient signe, avançant sans la moindre trace d'hésitation. Il faut dire qu'elle avait été convoquée un paquet de fois dans le bureau de son supérieur à cause de toutes ses farces ou retards. Contrairement à ce qu'elle avait affirmé à Nyasu, elle emmenait bien Itachi avec elle, fidèle à sa parole lors de leur préparation.
Elle monta lentement les escaliers menant au premier étage du bâtiment principal, là où se trouvait le bureau, au fond de l'aile gauche.

– Allons-y murmura-t-elle.

A peine avait-elle frappé que la voix de son ancien mentor retentit, l'invitant à entrer.

Elle eut toutes les peines du monde à lui sourire comme à son habitude mais le fit tout de même enchainant joyeusement sur ce qu'elle avait prévu.

– Capitaine Ganmen, Yôko Littner au rapport. Je viens vous présenter mes plus plates excuses pour mon comportement lors de la mort de Kamina. J'ai outrepassé les limites et j'en ai conscience. Je viens vous livrer ce prisonnier, Itachi Uchiwa.

– Littner. Pour m'apporter des emmerdes, y a que vous à chaque fois. Mais il semblerait que cette fois-ci vous ayez été utile.

Il se retourna, les observant fixement. Il les détaillait même. De la tête aux pieds. Jamais Yôko n'avait été aussi contente d'avoir étudié avec sérieux les manuels de camouflage. Sur elle, Itachi était toujours évanoui, seul le bruit régulier de sa respiration lui rappelait qu'il était bien vivant.

– C'est un beau cadeau de réconciliation que tu m'amènes là. Un révolutionnaire.

Il saisit un escargophone, Yôko ne put déterminer lequel. Son sang se glaça à l'idée que ce soit le pourpre. Il ne fallait pas que ce soit celui-là. Il venait de demander à ce que deux personnes viennent chercher le prisonnier pour le conduire en cellule.

– La chance m'a sourit, il était sur l'île, j'en ai profité pour vous le confier. Ce sera une raclure de moins qui s'en prendra au gouvernement ou à nous, les Marines.

– Tout à fait, Yôko, tout à fait. Dites moi, vous avez bien fait de lui bander les yeux, on ne sait jamais avec son maudit Byakugan Il souriait. Un sourire froid, malsain, qui ne laissait rien présager de bon pour Itachi. Elle ne devait décidément pas le laisser seul ici. Elle s'en voudrait toute sa vie.

– Son Byakugan a l'air d'être surestimé visiblement, j'ai réussi à m'en sortir malgré quelques dommages affirma-t-elle sans l'ombre d'une hésitation.

On frappa à la porte. Ça devait être l'escorte. Avant qu'elle n'ai pu esquisser un geste, Ganmen saisit son camarade d'infortune et l'escorta lui-même à la porte vers ses geôliers. Ganmen lui tournait autour, comme un requin autour de sa proie. Ça sentait pas bon. Pas bon du tout.

– Ah, Littner, Littner, je vois que je vous ai bien formée mais il y a encore du travail à faire. Pourrais-tu m'expliquer pourquoi Uchiwa et toi-même, vous saignez sans avoir la moindre blessure ? C'est ce qui m'a fait tiquer. Et puis tu es tombée dans mon piège. Ton acolyte possède des sharingans, non pas des byakugans.

Merde. La jeune femme n'eut pas le temps de faire un geste qu'elle se prit un violent coup de poing en plein dans la mâchoire qui la projeta sur le mur d'en face contre lequel elle s'écroula, inconsciente.


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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeMar 8 Avr - 0:25

Probablement plusieurs heures s’étaient passées depuis qu’Itachi avait perdu connaissance. Son plan si risqué, avait finalement été retenu, et il allait enfin savoir si, tout d’abord il avait bien fonctionné, mais aussi si il avait eu raison de faire confiance à Yoko.
Et pour être honnête, son réveil débuta mal… Très mal. Il avait beau ouvrir les yeux, il ne voyait rien. Il portait vraisemblablement un bandeau. Celui que sa partenaire avait du lui mettre. Mais il était allongé, pieds et poings liés à une table, complètement bloqué. Aveugle et immobile… Ce n’était pas l’idéal, et il y avait encore mieux. Il entendit la voix d’un homme, qui avait du constater son réveil et qui prit au moins la peine de lui adresser la parole.

- Bonjour monsieur Uchiwa Itachi, membre de l’armée révolutionnaire. Dit l’inconnu avec une voix sure et amusée.

Il n’y avait plus de doute. Soit Yoko l’avait trahie, soit le plan avait échoué. Ironiquement, il lui était impossible de dire, laquelle de ces deux situations était la pire. D’un coté, si Yoko était réellement une alliée, cela voulait dire qu’elle s’était faite attrapée, et que le plan avait été un échec. Dans ce cas là, Itachi pourrait désormais faire confiance à sa jeune partenaire. Si tant est qu’il parvienne à se sortir de cette délicate situation. Il fallait aussi que Yoko soit en vie,… Beaucoup de paramètres étaient à prendre en compte.
D’un autre coté, si elle l’avait trahie Itachi se retrouvait seul contre tous, mais avait au moins la possibilité d’agir librement, comme il comptait le faire en venant sur Korutiga. Mais là encore, il fallait avant tout parvenir à s’enfuir.

- Pas de réponse ? Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé entre toi et cette satanée Litner, mais le fait est que tu avais bel et bien perdu connaissance… Ajouta la voix.

Litner… N’avait elle pas dit qu’elle s’appelait Liner ? Si cet homme l’avait majorée d’un tel qualificatif, il y avait fort à parier qu’elle avait tenu ses engagements. Il y avait donc une faille dans leur plan, Il était vrai que ce plan avait été pensé à la « va vite », et que leur jeu d’équipe n’avait même pas été rodé.

- Autant pour Litner je peux comprendre ses motivations, autant ta présence à toi me laisse perplexe. Les révolutionnaires ont commandité mon exécution ? Demanda-t-il.

Le ninja conserva le silence. Il n’y avait plus aucun doute : Yoko était une alliée et ses intentions allait dans le sens du ninja. Il fallait donc rester prudent. C’était même bien plus que ça, il allait falloir jouer avec dextérité. Face à un tel adversaire, privé de toute liberté de mouvement, aveugle et encore sous l’effet anesthésiant de l’Apotoxine, Itachi était totalement inoffensif devant cet homme confiant qui posait les questions, et qui  commençait visiblement à perdre patience.

- J’ai malgré tout laissé ce bandeau sur tes yeux. Je connais les capacités de tes pupilles, le danger qu’elles représentent… Mais dans cette position et avec si peu de moyens, je pense que tu es totalement à ma merci…

Hélas il avait raison, même si Itachi savait déjà comment se libérer de ses chaines. Cela ne lui prendrait qu’un instant. Mais dans cet état encore trop comateux, un combat contre un homme aussi fort, était un suicide assuré. Quoi qu’il n’avait aucune preuve qu’il s’agissait de Ganmen… Son discours le laissait à penser, mais privé de sa vue, le ninja ne pouvait s’assurer de rien.
Quoi que dans le meilleur des cas, il s’agirait d’un membre des requins pourpres. Dans l’état actuel de l’homme aux Sharingans, il n’était même pas la peine de penser à une quelconque opposition. Surtout que d’après sa partenaire, cette unité était l’élite de Korutiga. Ganmen ou autre, il fallait à tout prix éviter l’affrontement. Tout du moins dans un premier temps. Il s’agissait de la plus vieille technique du monde : reculer pour mieux avancer.

- Bien. Nous n’allons pas rester là, à se contenter de ce supplice du silence que tu m’impose. J’ai pas mal de questions et je possède les moyens de te faire parler, crois moi ! Assura-t-il.

Le déserteur n’en doutait pas. Vu l’histoire que lui avait raconté Yoko, il y avait fort à parier que le ninja n’était pas le premier à se retrouver enchainé à cette table. Le voila confronté à la torture. Il avait déjà subit des échecs, mais ne s’était encore jamais fait capturé. Il ne comptait de toute façon pas parler, mais si ce type était bien Ganmen, et que la définition que lui en avait donné sa partenaire était justifiée, il allait alors falloir serrer les dents.
De toute façon Itachi savait comment se libérer de cette table. Ce qui l’inquiétait en revanche c’était la fuite de la base, qui allait s’en suivre. Ses capacités de déplacements étaient sans doute très affaiblies, comme ses capacités de combat. Yoko était probablement retenue prisonnière quelque part, et il ne pouvait pas non plus la laisser se débrouiller. Elle avait été honnête, le ninja le serait donc aussi. Mais s’enfuir seul allait déjà être assez compliqué, alors devoir retrouver Yoko pour s’enfuir avec elle allait l’être  encore plus.

Dans le même temps, l’homme que ne pouvait pas voir Itachi, apporta une petite boite pleine de scalpels et d’autres ustensiles tous plus improbables les uns que les autres. Des instruments de tortures qui avaient de quoi faire parler les plus tenaces.
C’est donc lentement mais furtivement, que le ninja composa quelques signes de la main. Des « Mudras » comme cela s’appelait selon la tradition.  Il fallait espérer que cet homme ne les ai pas vus. Il plaça une chaise près de la table d’opération, et commença à prendre deux ustensiles. Une sorte de crochet dont l’extrémité semblait frémir. La seconde était une pince dont les mâchoires avaient été préalablement chauffées.

- Je vais te poser une question après l’autre. Soit tu me réponds tout de suite, soit tu jauges tes capacités de résistance à la douleur. Il marqua un temps d’arrêt, et approcha les deux ustensiles près de sa victime. Bon, première question : Qu’est tu venu faire ici exactement ?

Il y eut un silence. Itachi avait refusé de répondre est était prêt à supporter la douleur d’une fraise tournante et d’une pince surchauffée. Il n’en fallu pas plus au capitaine pour passer des paroles à l’acte. Il brula la peau du ninja avec la pince et l’écorcha aussi vite avec la fraise.
Seulement voilà, dans les prévisions de ce que Ganmen avait envisagé, il n’avait pas prévu que le ninja n’avait nullement l’intention de se laisser torturer. A l’instant même ou le supplice débuta, le corps du ninja disparut dans un petit écran de fumée. Instantanément, le ninja sortit du rideau derrière lequel il s’était caché. Les signes de la main n’étaient en fait que la composition de l’incantation pour créer un clone. Il avait attendu que Ganmen s’éloigne pour lancer son sort. Il était peut être privé de ses yeux, mais ses oreilles fonctionnaient à plein régime. Il put distinguer avec sureté la direction dans laquelle le capitaine était allé chercher ses instruments de torture. Itachi avait profité de ce moment pour créer son clone et se subtiliser aussitôt avec lui. En un éclair il bondit derrière un rideau et patienta. Il en profita pour retirer son bandeau et analyser la configuration de la salle. Jusqu’à ce que Ganmen passe à l’action, le clone ne disparaitrait pas. Il ne s’agissait que d’un court instant, mais malgré tout de quelques précieuses secondes pour établir un plan de fuite.  

A l’instant même ou le clone disparu et que Ganmen fut surpris, Itachi bondit de sa cachette et se dirigea vers la porte. Il n’avait plus d’étui à Shuriken, ni même de Kunais. Il était totalement désarmé. Le chef de la base avait minimisé les risques. De toutes façons le ninja comptait s’enfuir le plus rapidement possible.
Il défonça la porte en concentrant un « Nen » du renforcement dans sa jambe droite, et en déclenchant un coup de pied sauté plein d’élan et de force. Ganmen, qui n’avait probablement pas comprit l’astuce du ninja, réagit avec un sang froid exemplaire. Lors au lieu de se lancer à la poursuite du ninja de manière irréfléchie. Il pressa le bouton d’alarme déclenchant ainsi une lumière rouge et une sonnerie dans toute la base.

Désarmé, encore semi-léthargique, et complètement désarmé, le ninja se lança a travers la base, bien décidé à éviter toutes formes d’affrontements. Il fallait dans un premier temps retrouver Yoko, et s’enfuir au plus vite de la base.


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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeMar 8 Avr - 22:11

Yôko sentait les pulsations de son cœur battre à toute allure dans sa mâchoire et sa tête. Elle était manifestement encore très sonnée. Sa mâchoire lui faisait un mal de chien tout comme l'arrière de sa tête. Ganmen ne l'avait pas loupée. Bordel, Itachi allait la tuer. Tout avait dérapé. Faut dire que c'était aussi la faute de ce vieux grognon, s'il lui avait dit ne serait-ce que le nom de sa technique tout ça ne serait pas arrivé.

La jeune femme observa soigneusement où elle était. Une pièce blanche, capitonnée, isolée sans nul doute , des instruments scientifiques – seringues, fioles et tout un tas de choses qu'elle était bien incapable d'identifier – mais surtout tout un attirail de tortures parmi lesquels trônait son cher fusil. Cela n'aurait pas inquiéter outre mesure Yôko si elle n'était pas déjà sanglée sur une table d'opération, bras et jambes immobilisés, seule sa tête pouvait encore bouger. Elle avait des problèmes jusqu'au cou et elle n'imaginait pas dans quelle situation devait se trouver Itachi. Elle devait s'évader et le retrouver. C'était son devoir avant, elle lui avait promis. Elle testa chacune des sangles mais elles étaient bien trop serrées pour espérer une quelconque fuite. Elle jura entre ses dents, énervée comme pas possible. Sa fureur redoubla lorsqu'elle remarqua une marque dans le creux de son coude. Les salauds, ils lui avaient injectés des choses pendant qu'elle était inconsciente. Elle espérait que ce n'était rien d’expérimental.

Yôko continua à se débattre, plus pour la forme que par conviction, lorsque une douleur éclata dans sa cuisse gauche, cuisante, claquante. La jeune femme serra les dents mais laissa échapper un gémissement de douleur. Misty Ondine venait d'entrer dans la pièce, accompagnée de Pierre Brock, son fouet à la main qu'elle caressait amoureusement. Misty était une femme de petite taille, des cheveux roux courts qu'elle attachait en une ridicule petite couette sur le côté de son crâne.

– J'arrêterai de tenter quoique ce soit, ma chère Yôko, à moins que tu ne veuilles une nouvelle sommation pour le moins … claquante.

La femme fit claquer son fouet à ses pieds pour appuyer son propos. Si la prisonnière arrêta de s'agiter, elle n'en riposta pas moins.

– Misty. Pourquoi cela ne m'étonne pas que Ganmen m'ait confié à toi ? Alors à qui a-t-il confié mon compère si ce n'est à sa fidèle chienne prête à tout pour une caresse ?

Le visage de la tortionnaire se contracta dans une vilaine grimace haineuse et elle fit un signe de la tête à son compagnon.

– Le révolutionnaire ne te regarde pas. Tu vas payer Yôko. Pour ton impertinence, pour ta bonne humeur exaspérante, pour ton sourire que je vais t'arracher. Tu vas hurler ta douleur, tu vas pleurer pour qu'on arrête. Nous avons tous les droits de jouer avec toi.

Pierre approchait. C'était le membre des requins qu'elle appréciait le plus mais visiblement, l'estime n'était pas réciproque. Comme si la dernière phrase de sa partenaire était un signal, il abattit sa main sur son épaule. Ses doigts s'enfoncèrent dans la chair et Yôko serra les dents, refusant de leur donner le plaisir de crier sa douleur. Pourtant, elle le fit lorsque, d'un mouvement habile, Pierre fit produire un crac sinistre à l'articulation. La douleur l'étourdissait, l'habitait, lui battait les tempes. Son épaule était en feu, probablement inutilisable, et ce faisant tout son bras droit aussi, sous peine d'une incommensurable douleur. Réflexion faite, Itachi devra attendre un petit peu.

– Qu'est-ce qu'un sniper sans son bras de tir ? Rien, minauda Misty en se postant à côté de Pierre.

– Tes problèmes d'identité ne me concernent pas, Misty. railla Yôko en tentant d'ignorer la douleur.

Elle jouait à un jeu dangereux en énervant Misty mais il était connu que la Requin Pourpre agissait de façon stupide, tout autant que de manière violente, sous l'effet de la colère. Yôko pouvait aussi bien finir libre après ses provocations que finir dans un état s'apparentant plus à une masse sanguinolente qu'à un être humain.

– Ganmen ne te fait pas assez confiance pour te confier Itachi alors tu te retrouves avec moi, la misérable recrue que tu as toujours méprisée, le boulet qui est toujours en retard et collectionne les gaffes.

– Il me fait confiance ! Tonna-t-elle, sa voix déraillant dans l'hystérie. C'est moi qui ait conduite ton misérable révolutionnaire dans la salle de torture spéciale du capitaine Ganmen !

Ainsi donc son compagnon était avec Ganmen. Décidément, tout allait de travers dans sa vendetta.

– C'est sûr que transporter un ennemi inconscient, c'est le summum de la mission de confiance ! pouffa-t-elle de rire.

Le coup partit tout seul, la mèche du fouet lui claqua sur le ventre coupant la chair et laissant du sang s'échapper. Cette fois, Yôko était prête et ne laissa aucun son filtrer.

– Tu es pitoyable. Tu t'en prends à une adversaire déjà à ta merci et en plus tu dois avoir une baby-sitter avec toi au cas où tu foirerais quand même. Personne n'a confiance en toi, Misty. Il va falloir t'y habituer. Ose m'affronter détachée et on parlera de tes capacités après.

C'était de la rage pure qui brillait à présent dans les yeux de Misty. D'un geste sec de la tête, elle congédia Pierre. Celui-ci ouvrit la bouche pour lui rappeler les ordres sans doute mais il fut interrompu avant même d'avoir prononcé quoique ce soit par la jeune femme au fouet qui le menaça sèchement. Celui-ci avait tout juste fermer la porte que déjà Misty détachait le bras droit de Yôko avec la ferme intention de s'occuper du reste. La jeune femme à la chevelure flamboyante savait que c'était une première étape encourageante mais la partie était loin d'être terminée. Même si elle arrivait à se débarrasser de Misty malgré son bras hors service, elle ne pourrait pas vaincre dans la foulée Pierre Brock qui était derrière la porte, lui coupant toute issue.

Les sangles détachées, Yôko essaya de se mettre debout aussitôt mais manqua de tomber, elle était encore toute groggy. Misty ne perdit pas de temps, profitant de la faiblesse de son adversaire pour attaquer. Le fouet claqua l'air et s'abattit là où se trouvait la tête de Yôko quelques secondes auparavant. Celle-ci s'était laissée tomber à terre en voyant la mèche fuser vers elle. Maladroitement, elle se remit debout et se jeta presque sur son fusil. Elle l'avait à peine saisi que de nouveau le fouet claqua sur jambe. Elle s'en moquait pour le moment. Rien ne comptait hormis le fait qu'elle était armée enfin face à Misty. Cette dernière se moqua d'ailleurs de sa prisonnière.

– Qu'est-ce que tu crois faire avec ça ? Ton bras de tir est mort, et nous sommes dans un pièce trop étroite pour un fusil longue portée comme celui-ci, ricana-t-elle comme une hyène.

– Je ne gaspillerai pas des munitions pour toi malgré que je puisse très bien tirer dans cette pièce parce que j'en ai la capacité mais aussi parce que je suis ambidextre, pauvre conne.

– Et alors ? Tu es comme ce débutant de Kamina, faible, débile, et surtout bientôt morte.

A la mention de son ami décédé, Yôko perdit pied. Elle entra dans une sorte de transe psychotique. Elle n'entendait plus rien autour d'elle hormis une voix interne qui lui répétait de tuer cette garce sans cœur et sadique. Elle ne ressentait plus que l'envie de meurtre, voir le sang de Misty couler, voir sa tête exploser sous les coups. N'écoutant que son accès de folie passager, Yôko courut, le fusil dans sa main gauche, et prit appui sur celui-ci, crosse au sol, le bras droit pendant contre son flan, et s'en servit comme d'une perche pour envoyer un coup de pied fouetté à son adversaire. Misty, surprise, para en partie grâce à son avant bras mais fut projetée contre le bureau où s'étendait les ustensiles de torture. Enchainant une autre attaque, Yôko fit exercer une rotation à 360 degrés à son fusil, balançant la crosse plombée dans la tête de Misty. Sa tortionnaire évita de justesse et balança un coup de fouet bien placé qui coupa le souffle à Yôko et lacéra son ventre. La sniper recula pour attaquer de nouveau, avide du sang de Misty. Elle fit remonter la crosse le long du corps de cette dernière ajustant son coup pour qu'il frappe implacablement le menton. Sonnée, dans un élan de désespoir, Misty prit l'un des ustensiles au hasard sur le bureau et poignarda son adversaire avec ce qui s'avéra être un couteau à lame dentelée. Yôko tenta une esquive de profil mais ne fut pas assez rapide et la lame toucha son bras déjà amochée. Dans un hurlement rageur et de douleur, elle lâcha son fusil, saisit la tête de son adversaire forçant à la lui baisser et lui fracassa le visage contre son genou.

Misty était hors combat, néanmoins Yôko reprit son fusil et s'acharna sur le corps de la requin pourpre, lui martelant la tête de sa crosse lestée.  Le sang giclait, les os craquaient, des morceaux non identifiés s'éparpillaient autour de la tête mais Yôko frappait inlassablement en riant comme une folle. La revanche, elle avait une partie de sa revanche.

Soudain, un bruit strident retentit et la fit sortir de sa folie meurtrière. L'alarme de la base. Non, c'était pas exactement la même. Sans doute celle du bâtiment où elle était retenue. Itachi. Reprenant peu à peu ses esprits, Yôko repensa à son camarade. Elle essaya de se relever mais ses jambes tremblaient. En les observant, elle s'aperçut qu'elles étaient couvertes de sang et d'infimes petits morceaux d'os. Alors seulement la jeune fille réalisa le carnage qu'elle avait fait. Ses mains étaient elles aussi rouge et sa poitrine était moucheté d'hémoglobine, sans parler de ses propres blessures qui saignaient abondamment. Se rappelant la promesse faite à Kamina, Yôko plaça une main devant elle et s'excusa de ce léger manquement.

La porte s'ouvrit avec fracas. C'était Pierre Brock qui revenait inquiet à cause de la sonnerie mais aussi du silence qui régnait dans la pièce. Vacillante, Yôko se remit debout vaille que vaille, tentant de former un semblant de garde mais son fusil semblait peser trois tonnes. Elle savait qu'elle était incapable de battre Pierre mais il lui barrait la route. Que faire ? Foncer dans le tas ? Feinter pour fuir ? Cette solution semblait la meilleure mais y parviendrait-elle ? Surtout qu'elle ne pourrait pas quitter l'île sans Itachi mais encore moins quitter la base sans avoir tuer Ganmen.

Silencieusement, les deux adversaires se regardaient droit dans les yeux, Pierre semblait se demander comment il lui ferait payer la mort de Misty. Yôko se demandait tout simplement ce qu'elle allait bien pouvoir faire au vu de l'état lamentable dans lequel elle était.



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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeDim 13 Avr - 13:18

Il traversait les couloirs, le son de l’alarme qui indiquait l’anormalité de l’évasion, dans les oreilles. Au travers de sa chevauchée, il espérait au plus au point avoir la chance insolente de ne pas croiser un seul opposant. La léthargie dont il venait de sortir le paralysait encore trop pour pouvoir user correctement de son chakra ou de son Nen. Cela ne voulait pas dire non plus qu’il ne pouvait rien faire, la preuve : pour s’évader il avait utilisé une technique de clonage ainsi qu’une technique de permutation.
Se défendre n’était pas un problème en soi, vaincre en était un. Tomber sur l’un des requins pourpres serait synonyme de retour à la case départ. Et le mieux dans tout ça c’est qu’il fallait retrouver Yôko… La base était grande, ce qui obligea Itachi à avancer aléatoirement dans ces locaux.
Il avait pourtant un peu étudié la topographie des lieux, avant de quitter Solarius. Mais sa préparation n’était visiblement pas complète. La fatigue due au poison, n’excusait pas tout.

Après avoir continué son chemin dans des couloirs choisis au hasard, le ninja dû faire face à ce dont il avait peur. Enfin, ce n’était pas tout à fait exact. Des marines, trois exactement, chacun armés de sabres, qui venaient de le repérer depuis l’autre bout du couloir, se jetant soudainement sur lui. Il était désarmé. Il n’avait plus de Shurikens, plus de Kunais, plus de parchemins explosifs et pire encore… Sa dernière fiole d’Apotoxine de Valériane avait elle aussi été saisie. Il comptait pourtant beaucoup sur ce produit pour mener à bien sa mission, et il ne s’agissait pas du genre de plante que l’on trouvait facilement. Il avait déjà eu un bon coup d’œil et un sacré coup de chance d’en trouver sur Autumn Forever.
Mais dans l’immédiat, son réel problème était d’être désarmé face à des poulains de ce tortionnaire de Ganmen. Se mouvoir et esquiver était possible, mais désarmer ses adversaires grâce à ses pirouettes habiles allait être bien plus compliqués. Et à trois contre un, l’utilisation du Tsukyomi était risqué. Bien sur si les trois opposants regardaient le ninja dans les yeux il parviendrait à les piéger tout les trois, mais si par malheur le chef de la base avait déjà averti des capacités du Shinobi, il y avait fort à parier que tout les soldats aient déjà prit leurs précautions. Paradoxalement il ne pouvait pas fuir, se lancer dans une course poursuite à l’intérieur d’un bâtiment ennemi, rempli de soldats marines, pour retrouver une partenaire n’était vraiment pas très judicieux. Il avait été repéré il fallait donc se débarrasser des gêneurs qui eux, n’avaient pas eu le moindre doute. Il fondirent sur le ninja espérant l’arrêter une bonne fois pour toutes. Et avec toute la bonne foi du monde, ils étaient très proches d’y parvenir.

Le premier bondit très haut préparant un coup d’estoc puissant et rapide. Le second s’abaissa pour frapper le ninja aux jambes d’un coup circulaire. Le troisième quant à lui était le plus inquiétant. Il restait en arrière agenouillé, et marmonnant quelques formules étranges. Le ninja esquiva les deux assauts simultanés grâce à un pas latéral et bondit sur le mur, en se donnant un maximum d’impulsion, et percuta le soldat encore en l’air avec un coup de coude dans la joue. Déséquilibré il s’écrasa au sol, laissant le luxe au ninja de se réceptionner comme il le fallait. Le second épéiste d’un revers de la main gauche, fendit l’air grâce à sa lame, et manqua de peu le ninja, qui d’un réflexe recula le buste et le visage. Il eut tout le loisir d’observer la pointe du sabre frôler le bout de son nez,. Tandis que le premier épéiste était à terre, Itachi en profita pour lui biser le poignet, en l’écrasant avec son genou. Il saisit le sabre de sa victime et lui trancha la gorge d’un coup sec. Le second épéiste, à l’affut bondit à mi hauteur, chargeant le ninja avec sa lame tenue à deux mains. L’homme aux Sharingans  se laissa tomber au sol pour esquiver par le bas, l’assaut de son adversaire . Il se releva instantanément, et usa de son Sharingan pour percevoir le prochain coup de son adversaire. Prévoyant une sorte de toupie, le Shinobi, s’abaissa et frappa le partie la moins protégée dans ce genre de stratégie : Les chevilles. Le soldat s’effondra au sol, en gémissant. Sans attendre, le déserteur lui trancha la gorge, comme il venait de la faire précédemment.
Seulement le troisième venait de finir de préparer tout ce qu’il manigançait. Il posa ses deux mains au sol et prononça une formule en une langue inconnue. Jaillit du carrelage, le corps d’un Dragon serpent, qui fonça sur le ninja.

* Un invocateur de créations… Il ne manquait plus que ça…* pensa la ninja.

Les invocateurs de créations étaient généralement des guerriers qui avaient étudié les sciences de l’anatomie animale. Et qui s’étaient ensuite initiés aux arts des matérialisations de l’énergie. En associant leurs deux savoirs, ils pouvaient donner vies à des créatures inexistantes. Dans deux de ces missions en tant que ninja su village de Konoha, Itachi avait déjà eu à faire à ce genre de guerriers. Ainsi il avait du affronter une panthère ailée ainsi qu’un ours à pattes de Mantes religieuses.
Ses techniques étaient considérées comme de véritables œuvres d’arts, tant l’improbabilité de la créature créée était grande. Mais cette technique avait un point faible. Lorsque qu’un créature obtenait la vie, son créateur devait absolument connaitre son métabolisme tout entier ainsi que ses attributs. De fait maitriser une telle matérialisation demandait un effort psychique extraordinaire. Les apparitions de ces créations ne duraient jamais plus d’une minute en général.

Toujours était il que le dragon fonçait sur le ninja avec une allure vive. Itachi bondit et se réceptionna au plafond grâce à sa maitrise du Chakra. Comme tout les invocateurs, celui-ci profitait de l’avantage de la puissance bestiale de sa créature mais subissait aussi les inconvénients que tout les dresseurs et autres marionnettistes possédaient : La vulnérabilité au corps à corps. Ainsi sans attendre, le ninja bondit sur son adversaire, dont le dragon était quelques mètres plus loin. Il s’apprêta à lui assener un coup d’épée fatal, quand soudain, Itachi fut frappé de plein fouet dans le dos, par la créature qui était revenue à la charge avec une vitesse phénoménale.
Son créateur avait du penser à ce genre de possibilités et avait conféré à sa création des attributs de vitesse véritablement exceptionnels.

Mais une fois n’était pas coutume. Dès l’impact, le corps du ninja se transforma en une épaisse fumée noire, aux allure de plumage de corbeau. Dés l’instant ou Itachi se réceptionna au toit, il créa un clone dans le dos de son adversaire, avec lequel il prévoyait de permuter. Son plan venait d’arriver à terme, dans le dos de son adversaire, il ne lui restait plus qu’à finir le travail.
Ainsi, lorsque son adversaire comprit la supercherie, il était trop tard, la lame du Katana venait de lui perforer le foie. Il tomba à genoux et s’effondra, laissant sa créature disparaitre une dernière fois.  

Le ninja reprit le Katana en main, de manière à ne pas être désarmé et continua sa course à travers le bâtiment. Puis il arriva à une intersection ou le chemin proposait deux alternatives : Droite ou gauche. Il jeta un bref coup d’œil dans les deux direction. Le couloir de droite proposait un porte grande ouverte, avec un homme de dos à l’intérieur. Très discrètement mais rapidement le Ninja vérifia qu’il ne s’agissait pas de la cellule de sa partenaire.
Il n’aurait pas pu viser plus juste. Yôko se trouvait là, face à cet homme, qui devait sans nul doute être l’un des requins pourpres. Il fallait agir vite, Itachi espérait profiter de l’effet de surprise pour pouvoir assener un coup suffisamment lourd à cet homme, pour qu’il soit au moins étourdi pour quelques instants. Il bondit sur sa proie, effectuent un coup de pied retourné qui allait se loger directement dans la nuque du garde. Mais incroyablement, le guerrier se retourna à la vitesse de l’éclair et bloqua le coup de pied du ninja. Il fit tourner son ennemi et le propulsa dans les bureaux pleins de paperasse en tout genre et d’ustensiles dédiés à la torture .
Il s’agissait d’un très bon guerrier, dont les sens étaient sacrément aiguisés et dont l’adresse prouvait sa valeur.

- Uchiwa ? Comment à tu fais pour t’échapper avec le Capitaine Ganmen à tes cotés ? Demanda-t-il à la fois perplexe et énervé.  

Il ne devait sans doute pas comprendre comment le ninja avait pu se défaire des griffes de son supérieur hiérarchique. Supérieur pour lequel il devait probablement avoir beaucoup d’admiration et de respect. Ce qui expliquait justement sa colère et son incompréhension.

- Tu n’as pas pu le vaincre c’est absolument certain, le Capitaine Ganmen ne se laisserait pas avoir si facilement, mais j’admet que je suis…

- Tsukyomi !

C’était l’erreur que beaucoup commettaient. Même en étant averti des pouvoirs du ninja, il était très difficile de ne pas regarder un interlocuteur dans les yeux. Il s’agissait d’un réflexe involontaire de la part de chacun, dont Itachi tirait très souvent profit. Il ne laissa donc pas le temps au requin pourpre, si tant est qu’il s’agissait bien de l’un d’entre eux, de finir sa phrase. Comme à son habitude il prit le temps d’expliquer ce qui allait arriver à l’esprit de son adversaire.

- Ce monde dans lequel tu te trouve est entièrement contrôlé par mon esprit. Tu vas recevoir la foudre pendant plusieurs heures d’affilée.

L’homme burlait à la mort tant la douleur était insupportable. Itachi avait choisi de matérialiser la foudre dans le monde des arcanes lunaires pour vaincre son adversaire. Seulement, cette technique nécessitait une puissance psychique et psychologique qu’il n’avait pas pleinement sur le moment. Il esquissa une grimace et tomba à genoux, la main devant son œil gauche qui le faisait souffrir. Il ne put terminer pleinement sa technique, mais la douleur que son adversaire avait ressenti avait déjà été très clairement suffisante pour lui faire perdre connaissance.
Il pouvait s’estimer heureux, rares étaient ceux qui survivaient à une technique du Tsukyomi.

* Le poison est beaucoup plus puissant que ce que je pensait, je n’ai même pas pu utiliser mon Kaléidoscope Hypnotique à plein régime jusqu’à la fin… J’espère vraiment que je n’aurais plus à affronter personne pour m’échapper d’ici…*

Mais il fallait voir le bon coté des choses. Il n’était peut être pas mort, mais temporairement incapable  d’empêcher les deux alliés de s’enfuir. C’était de très loin suffisant. Ce qui inquiétait plus le ninja, était son propre état. L’Apotoxine était vraiment une substance violente, dont il fallait jauger les doses.
Il se releva néanmoins,  essoufflé, se tenant toujours le visage dans l’une de ses mains, et regarda Yôko qui devait encore être sous le coup de tout ce qu’il venait de se passer. L’interruption du ninja, la riposte du marine et surtout, la faculté des pupilles du ninja.

- Il ne faut pas qu’on traîne… Il faut partir d’ici au plus vite !


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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeLun 14 Avr - 2:13

Alors que Yôko songeait sérieusement à se lancer dans un ultime combat perdu d'avance, Itachi arriva à point nommé et attaqua directement Pierre par derrière espérant profiter d'un effet de surprise. Etait-ce un changement dans l'attitude de la jeune femme ou simplement le talent du guerrier ? Toujours est-il qu'il para aisément le coup de son acolyte et l'envoya valser sur le même bureau où Misty et elle-même s'étaient battues. Débordant de confiance, Pierre s'avança vers son adversaire tandis que Yôko restait figée, incapable de se décider.

-Uchiwa ? Comment as-tu fait pour t’échapper avec le Capitaine Ganmen à tes côtés ? demanda-t-il à la fois perplexe et énervé. Tu n’as pas pu le vaincre, c’est absolument certain, le Capitaine Ganmen ne se laisserait pas avoir si facilement, mais j’admets que je suis…

Itachi ne lui donna pas le temps de finir sa phrase et prononça un mot étrange.

– Tsukyomi

La sniper crut que la douleur la faisait halluciner quand soudainement sans que rien n'y paraisse Pierre roula au sol en hurlant de douleur comme un fou pendant qu'Itachi affirmait que la foudre s'abattait sur le requin pourpre. En entendant ses mots, son regard se déporta sur son camarade et elle crut voir ses yeux passer du rouge à leur couleur habituelle. Avait-elle rêvé ? Sonnée et toujours percluse d'horribles souffrances, Yôko mit du temps à comprendre qu'elle était temporairement sortie du pétrin jusqu'à ce que son compagnon, décidément plus posé, lui rappelle.

– Il ne faut pas qu'on traîne … Il faut partir d'ici au plus vite

Le jeune homme se dirigeait déjà vers la sortie quand Yôko comprit enfin le sens de ses paroles.

– Quoi ? Mais non ! On doit tuer Ganmen !

Il s'arrêta et la regarda avec un drôle d'air, comme si elle était folle à lier. Son regard passa de ce qu'il restait de Misty aux quantités innombrables de sang qui parsemaient Yôko et enfin il se fixa sur son visage.

– Le plan a échoué. Rester ici serait de la folie ! Tu n'es plus en état de combattre et je ne le serais pas avant quelques heures à cause du poison, la base regorge d'ennemi à notre recherche qui veulent nous tuer ou pire. On ne peut pas rester.

Puis comme si la discussion était close, il lui tourna de nouveau le dos, prêt à partir. Il n'avait certes pas complètement tort mais elle ne pourrait pas quitter cette île sachant Ganmen vivant.

– Pars si tu veux mais je reste. On a pas le temps de se disputer, le temps presse comme tu viens de le faire remarquer, mais j'ai un plan de secours pour sauver nos fesses et buter Ganmen. A toi de voir si tu marches avec moi une fois de plus.

Itachi s'était tourné de nouveau, lentement et calmement, il semblait hésiter. Puis il ferma la porte, sans la verrouiller, et lui fit signe de développer.

– Merci, sourit-elle,L'alarme est donnée, on a donc toute la base à nos trousses. Ils vont directement nous chercher en dehors de nos cellules et même en dehors de la base. Il faut donc qu'on aille là où ils s'y attendent le moins : ici.

Cette fois-ci, il la regarda comme si elle avait complètement perdu la boule. Il faut dire que se réfugier dans l'endroit même où on est recherché pouvait ne pas sembler logique comme raisonnement.

– Regarde ici,indiqua-t-elle avec sa main gauche en désignant le plafond. Une bouche d'aération. L'entrée est large et nous avons ici tout ce qui nous faut pour l'ouvrir et la refermer de l'intérieur. Nous sommes tous les deux plutôt minces, nous pouvons aisément nous cacher dedans et attendre plusieurs heures le temps que les choses se tassent et qu'on reprenne des forces.


–  Si on nous trouve là-dedans, on se retrouve bloqués et on est mort. Tu me demandes encore de prendre des risques énormes. Mais comme je n'ai pas d'autres plans hormis fuir en espérant croiser le moins d'ennemis possibles, nous pouvons tenter ton plan.

– Ouvre vite, je peux pas avec mon bras en vrac.

Le ninja prit un des instruments de tortures avec bout plat et monta sur une des tables afin d'attendre leur maigre espoir de victoire et de fuite. L'alarme sonnait toujours, stridente et exaspérante mais Yôko en faisait abstraction pour se focaliser sur les autres sons : ceux d'éventuels pas précipités qui approcheraient de leur position. Mais la chance devait enfin être de leur côté puisque Itachi, déjà dans le conduit, lui fit signe de le rejoindre. Péniblement, elle grimpa sur la table, lui passa son arme qu'il glissa derrière lui, et il tira la jeune femme qui essayait maladroitement d'une main se hisser dans l'espace assez réduit qui allait leur servir de cachette. Le conduit était à peine plus large que leurs épaules mais convenait du fait qu'il était caché dans les plafonds du bâtiment et non pas apparent dans les pièces. Elle y croyait fermement, ils pouvaient tous les deux en ressortir avec son objectif de réalisé.

Il referma hâtivement la grille derrière eux et ils entreprirent de ramper doucement et lentement pour faire le moins de bruit possibles. Mais le duo n'avait pas fait un mètre qu'ils entendirent la porte s'ouvrir avec un grand fracas. Ils se figèrent instantanément ne laissant filtrer que le bruit imperceptible de leurs respirations.

– Ondine ! Brock ! Quelle est votre situation ?!

Ganmen. Yôko se sentit pâlir et bien qu'elle ne pouvait pas voir son compagnon, qui lui tournait le dos, obligés qu'ils étaient d'être à la queue leu leu, elle savait qu'il devait être horriblement inquiet lui aussi. Même s'il ne devait rien montrer comme d'habitude.

– Merde ! Brock ! Brock ! Réveille-toi ! Quelle pagaille ! Où sont-ils partis ?  Rah!

Des bruits de pas rapides mais rythmés lui indiquèrent qu'il faisait des va et vient dans la pièce, puis vinrent des bruits de papier, des tintements métalliques et enfin des pas qui s'éloignaient et la porte qui se refermait tandis que Ganmen hurlait de fouiller toutes les pièces à l'exception de leurs cellules et ensuite de s'attaquer aux autres bâtiments officiels de la base.

La sniper lâcha un soupir par lequel son stress semblait partir, du moins en partie. Ils restèrent ainsi un temps indéterminé, silencieux et fatigués. Finalement, Itachi lui demanda :

– Qu'est-ce qui nous a trahi?

– Le fait qu'on saigne mais qu'on ait pas de blessures lui a mis la puce à l'oreille et il a confirmé ses soupçons en me parlant de byakugan alors que tu possèderais des sharingans,chuchota-t-elle le plus bas possible. Il m'a assommée et je me suis réveillée ici en compagnie de Misty et Pierre.

– Non pas que je doute de tes capacités mais … comment as-tu mis dans cet état la requin pourpre? murmura-t-il tout aussi bas.

Gênée, la jeune femme regarda sa main gauche, la paume tendue devant ses yeux, sa mitaine encore poisseuse du sang de sa victime. La première partie du combat était facile à expliquer, la seconde en revanche risquait de changer tout au tout leur relation. Elle décida donc de lui cacher ses violents accès psychotiques de tuerie pour lui dire une semi vérité.

– Misty a toujours été de loin la plus faible des requins pourpres, non pas du  point de vue de ses capacités physiques mais pour le mental. Elle manque de confiance en elle et cela associé à la colère plus au fait qu'elle a jamais pu me voir en peinture, cela fait qu'elle a baissé sa garde. Quand elle est en colère, son niveau baisse d'environ 25%, tout le monde le sait ici. Alors je l'ai mise extrêmement en colère, ce qui m'a valu mes blessures mais aussi la victoire.

Elle n'avait dit que la vérité, elle avait simplement omis de raconter ce qu'il en était d'elle-même. Le ninja avait sans doute remarqué que les blessures de Misty relevaient plus de l'acharnement que des coups dus à un combat mais il n'en dit pas mot.

A son tour, il lui chuchota sa surprise au réveil, son état de faiblesse, son évasion tout en douceur et subtilité, son combat contre trois soldats et qu'il avait compris qu'il pouvait lui faire confiance. Ce sur quoi Yôko ne put résister à faire de l'humour.

– Je t'aurais fait des bisous partout et un gros câlin pour fêter ça si on était pas piégés dans un conduit et poursuivis par une base entière de la marine.

Ce à quoi, il se contenta de répondre :

– Reposons-nous un maximum. Nous ne pouvons pas attendre ici indéfiniment, alors optimisons ce temps.

– Tu penses pouvoir faire quelque chose pour mon épaule? lui demanda-t-elle pleine d'espoir.

Mais il secoua la tête en signe de négation.

– Cela dépasse mes maigres connaissances médicales.

Résignée à souffrir jusqu'à leur évasion, Yôko s'éloigna un peu, rampant cahin-caha, et s'allongea pour tenter de dormir un peu.

Lorsqu'elle se réveilla, Itachi était assis, la tête et le haut du torse voutés pour ne pas toucher le haut du conduit, et elle ignorait s'il avait dormi et combien de temps s'était écoulé. Néanmoins, il était temps de repartir. Elle se sentait légèrement mieux, le sang sur elle, le sien comme celui de la requin pourpre, avait séché et ne la gênait plus. Seul son bras restait un vrai handicap, les autres blessures n'étant guère plus douloureuses que des courbatures.

– Alors, prêt à remonter toute cette tuyauterie?



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Itachi Uchiwa

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MessageSujet: Re: Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi]   Rencontre et recrutement : la vengeance a un goût métallique. [Yôko et Itachi] Icon_minitimeVen 18 Avr - 0:12

Il ne pouvait pas y avoir de situation plus extraordinaire que celle là. Yôko, qui malgré le piteux état de son camarade qui avait survécu jusqu'ici par miracle, avait souhaité continuer sur sa lancée, et ne voulait pas battre en retraite. Ceci pouvait s'apparenter à de la mauvaise fierté, voir à un caprice, mais au fond de lui, Itachi la comprenait. C'est d'ailleurs pour cela qu'il avait rapidement accepté sa requête.
Elle souriait, toujours de bonne humeur, mais était guidée par la colère et le désir de vengeance. C'était précisément ce qu'il comprenait : Avoir la vengeance dans la peau était une chose quasiment incontrôlable.
De toutes manières ils n'avaient pas de temps à perdre, et passer par une case "argumentation" à propos de la stratégie à adopter était une trop grosse perte de temps. Quitte à rester, il valait mieux agir avec bon sens et intelligence.

Tout ceci l'avait amené dans un endroit ou il n'aurait jamais pensé atterrir. Un conduit d'aération, tout à fait basique, ou lui et la jeune "nouvelle recrue" comme il aurait put l'appeler, se suivait à quatre pattes. Et l'objectif dans tout ça ? Vaincre un homme diaboliquement fort, et son équipe surentrainée de requins pourpres.
Le réel problème n'était pas tant les adversaires, mais bien les deux infiltrés qui manquaient cruellement d'énergie.
Pour continuer dans le domaine du loufoque, la jeune tireuse d'élite proposa de se reposer au cœur du conduit. S'allonger quelques minutes pour récupérer un peu.
Il ne savait pas ce qu’il en était pour elle, mais dans son cas il allait lui falloir bien plus que quelques minutes pour récupérer ! De plus s'endormir dans un lieu aussi improbable, pouvait s'avérer dangereux, être repéré ici était synonyme de défaite.
Pourtant toujours sous le coup du poison et de la fatigue, Itachi accepta de s'assoupir quelques minutes. Il s'allongea dans le conduit et s'endormit.

~~

Lorsqu'il rouvrit les yeux, tout était visiblement aussi calme dans le conduit. Il n'y avait rien de plus ni de moins à signaler. sa co-équipière dormait paisiblement derrière lui. Il émergea lentement, il ignorait totalement combien de temps il avait put s'assoupir, probablement une ou deux heures... Le calme semblait être revenu dans la base. Tout du moins l'effervescence liée à la crise était passée. Il ne faisait aucun doute que les deux assaillants de la base étaient toujours ardemment recherchés. Il était loin d'avoir retrouvé toutes ses capacités physiques, mais ce court sommeil lui avait fait du bien. Ironiquement il s'agissait probablement de sa première sieste en territoire marine. Il s'agissait là d'une fantaisie qu'il ne se serait jamais permit sans l'objection de sa camarade.

Cette dernière se réveilla à son tour une dizaine de minutes plus tard, regardant le ninja l'air encore endormi. Il était temps de se remettre en route pour de bon. Seulement, il n'avait pas vraiment de plan à proprement parler.

- Nous y sommes… Comme tu le souhaitait, mais j'espère que tu ne pense pas être capable de vaincre Ganmen pour autant.

Elle préféra garder le silence. Le repos lui avait fait du bien certes, mais elle savait très bien dans le fond qu'il allait falloir bien plus qu'une petite sieste pour venir à bout d'un guerrier comme lui.

- Rester ici n'était peut être pas la meilleure chose à faire n'est ce pas ? Quatre requins pourpres, Ganmen, plus notre état physique...

Encore une fois elle préféra garder le silence, ce n'était pas si facile de rester en territoire ennemi dans leurs états respectifs. Il ne fallait pas non plus se morfondre, ce qui était fait, était fait, d'autant plus qu'il était encore temps de bifurquer. De toute façon, cette fille était une bombe de bonne humeur, elle se rendait probablement compte de son erreur, mais gardait le sourire prête a faire des ravages comme elle le désirait.

- Le calme semble être revenu, on peut en profiter pour s'infiltrer un peu plus profondément dans la base. récupérer les affaires que tu as perdues et pourquoi pas réduire aux silence quelques soldats. Si on évite Ganmen pour le moment tout en restant silencieux, on peut peut être bien commencer le travail, puis battre en retraite. Reculer pour mieux avancer comme tu le disait. annonça t'elle avec un grand sourire.

Si on partait du principe que les affaires du ninja ne se trouvaient pas dans le bureau de Ganmen, les récupérer était une très bonne idée. Armé il serait plus puissant, et pourrait surtout penser à une stratégie digne de ce nom. Mais cette manière de penser était un peu trop optimiste. Il s'était réveillé dans le bureau du directeur, ses affaires devaient donc s'y trouver, sans aucun doute. Mais sa proposition n'en restait pas moins une bonne idée. S'offrir un peu de ménage pour se remettre en jambes, sans être repérés. Un challenge intéressant, et qui pourrait procurer un avantage : s'ils parvenaient à ne pas se faire repérer, ils pourraient semer une petite pagaille. Une fois par ici, une fois par là, ils laisseraient comprendre à leurs ennemis qu'ils seraient encore dans la base, et ils profiteraient justement de ce don volontaire d'information pour s'enfuir.
Tantôt à l'intérieur, tantôt à l'extérieur. Si tout se passait comme il le fallait, jamais les marines ne chercheraient au bon endroit.

Après s'être mit d'accord sur la manière de procéder, ils se remirent en route à travers le conduit, et arrivèrent rapidement devant une grille d'aération qui donnait sur un petit bureau. Ils observèrent ensemble les présents dans cette salle. Il n'y avait qu'on officier, armé d'un sabre bien entretenu, qui regardait par la fenêtre. Il semblait attendre quelque chose : un coup de fil, ou recevoir un courrier probablement. Il portait une barrette sur son uniforme, qui indiquait qu'il s'agissait d'un officier. Mais il ne s'agissait pas d'un requin pourpre selon Yôko.

- Je connais ce type. Ray Greencode, un officier supérieur en charge de la surveillance générale du bâtiment entier. Une ordure de surcroît, je l'ai toujours détesté.

- Descendre le responsable de la sécurité de toute la base, en premier est une opportunité extraordinaire, tu ne crois pas ?  chuchota t'il.

- Je ne te le fais pas dire. Et en plus il est seul… Elle se tut un court instant et reprit, coupant le pas au ninja. Laisse, il est pour moi. J'ai un vieux compte à régler avec lui...


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