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 Coups de canons à contre courant

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Jewelry Bonney

Jewelry Bonney


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MessageSujet: Coups de canons à contre courant   Coups de canons à contre courant Icon_minitimeSam 28 Fév - 1:54

Kamijo était inquiet. Il devait manoeuvrer la corvette à trois. Et encore le médecin serait souvent avec Bonney. Non, c'était impossible, l'homme devrait les rejoindre au moment de Reverse Mountain. Kamijo était bon navigateur mais il ne pourrait pas faire un miracle aussi gros. La corvette avait beau être un navire considéré comme petit, couvrir tout le pont à seulement deux était impossible.

— Va près de l'accastillage pour t'occuper du gréement, ordonna le pirate aux cheveux rouges à Mami.

Celle-ci fit deux pas, observa le navire et fut obligée de revenir vers lui.

— Je n'ai pas la moindre idée de ce que tu viens de me demander.

Kamijo se massa les tempes. Il devrait en plus se forcer à décrire le tout.

— Ici, nous sommes sur le pont, expliqua-t-il avec patience, profitant que la mer soit encore calme, l'accastillage, c'est l'ensemble des équipements mobiles sur le pont. Comme tu peux le voir, ça regroupe pas mal de choses : les manilles, les poulies, le cabestan, la pompe …

Le pirate s'interrompit en voyant la mine perdue de son interlocutrice.

— Bref, pour dans l'accastillage, il y a le gréement qui est grosso modo les cordages, manoeuvres, poulies qui servent à l'établissement et à la manoeuvre des voiles du bateau. Mais je crois que je vais m'en occuper hein. Tu vas être à la barre. Ça va être très basique : braquer à droite ou gauche. Braquer c'est tourner jusqu'à ce que la barre ne puisse plus tourner hein. Si je te demande pas de braquer, je te dirai le nombre de tour à faire. Quand j'aurai besoin du doc, il me rejoindra pour les voiles, cordages, etc.

— Il s'appelle Takashi. Mais d'accord. Je vous obéirai. J'espère que vous allez nous conduire vivant à Yurikago.

— Je l'espère le premier.

Kamijo observait les voiles. Le vent soufflait bien. C'est pour cela qu'il avait déployé les deux voiles principales des trois mats : le perroquet de fougue, la brigantine, la grand voile, le grand hunier, le petit hunier et la misaine.

Schéma des voiles pour bien visualiser:

Il luttait contre l'envie d'aller voir Bonney, s'assurer que tout allait bien. Mami n'y connaissait absolument rien, si le vent tournait ou que la mer commençait à s'agiter légèrement, elle ne le verrait pas et ne lui signalerait pas, encore moins agir en conséquence. Le plus dur était qu'il l'entendait parfois crier. Visiblement, les calmants ne faisaient déjà plus effet.

Bonney délirait. Elle appelait ses parents, Kamijo, Milona et parfois même Tira. Elle se débattait malgré ses faibles forces et le médecin fut contraint de l'attacher. Son état était grave. Il l'avait allongé sur le ventre pour s'occuper de son dos. La brûlure n'avait pas été soignée et s'infectait. Une odeur écoeurante s'en échappait et la peau fuyait spontanément les bords de l'emblème apposé. Le médecin mit son doigt au centre du rond de la marque. Bonney ne gémit que faiblement, confirmant ce qu'il soupçonnait. Une brûlure du troisième degré. La peau en est si morte que les terminaisons nerveuses ne réagissaient pas dans un premier temps. C'était l'infection qui lui faisaient mal plus qu'autre chose. Sa peau semblait cartonnée et brunâtre. C'était moche. Comme le souhaitait les dragons, la cicatrice marquant son appartenance aux esclaves resterait à vie visible sur sa peau.

Par chance, elle n'avait pas eu de vêtements sur le dos, il n'y avait donc aucune vibre incrustée dans sa peau à enlever. Enfin, si on pouvait parler de chance dans l'état de cette pauvre fille. Il nettoya à l'eau et avec le plus de délicatesse possible la zone brûlée, l'eau froide faisant du bien à l'épiderme qui se relâcherait un peu, et passa ensuite une pommade anti-bactérienne sur la marque.

Takashi fouilla ensuite dans sa valise et observa les différents flacons qu'elle contenait avant d'en choisir un et extraire le liquide avec une seringue qui finit son voyage dans le creux du coude de Bonney. Il doutait que ses traitements soient assez puissants alors il les combinait entre eux. C'était dangereux pour la patiente, il n'en avait pas parlé au pirate forcément mais au vu de l'état de la jeune femme, mieux valait tenter des opérations risquées.

Il retint sa respiration en arrivant à la jambe. Il avait choisi la médecine et non pas la chirurgie pour ne pas être confronté à ce genre de chose et voilà où ça le menait. Il manquait la moitié du mollet à la jeune femme au bas mot. Il ne restait quasiment que les tendons au muscles jambier extérieur et long péronier latéral au point que le tibia avait été atteint, des marques de crocs ayant raclés dessus se distinguaient. La patte d'oie qui faisait la coordination avec le genou, les muscles jumeaux et soléaire avaient par chance été que très peu touché, tout comme les muscles extérieur commun des orteils et le péronier antérieur. Mais avec deux muscles en moins … La pirate ne pourra plus jamais marcher sans boiter. Elle penchera toujours du côté droit et sera largement moins rapide.

Schéma des muscles du mollet pour visualiser:

Il lui faudrait des mois d'apprentissage et une béquille dans les premiers temps. Mais d'abord, il devait trouver un moyen lui de couvrir et combler le trou que l'absence des muscles avaient laissé. Le médecin observa la peau qui se rétractait au niveau du dos et considéra le vide au niveau de la jambe. S'il l'assouplissait et la travaillait un peu … elle pourrait être assez viable pour couvrir les muscles et l'os à nu.

Alors qu'il s'attelait à cette tâche difficile, un remous le fit osciller. Sa pince se resserra sur la peau bien trop fortement et sa perte d'équilibre momentanément enfonçant la pince dans la chair brûlée de sa patiente. Un creux marqua la brûlure, tracassant la confiance professionnelle du médecin qui se releva et mit la peau prélevée dans une bassine. Au fur et à mesure les autres fragments rejoignirent la bassine. Il devait maintenant les laisser gonfler dans l'eau pendant quelques heures puis les greffer ou coudre – faire ce qui était dans ses compétences en somme – sur le mollet abimer et la peau sècherait dessus, s'acclimatant au bon format. Du moins en théorie.

Takashi remit des doses supplémentaires d'antibiotique, d'anesthésiant et de somnifères, s'assurant que la pirate ne se réveillerait pas en cours de traitement et alla sur le pont.

Kamijo avait l'impression d'avoir couru six marathons. Il frapperait le prochain qui dirait qu'une corvette était un petit bateau. Le vent s'était levé trop fortement et il avait dû plier certaines voiles. Courir sur les marchepied pour attacher les deux pans, gardant son équilibre pour ne pas embrasser le pont et passer sur les deux autres mâts restant.

Bien sûr, cela s'était calmé une heure plus tard et il avait donc dû remonter et déployer de nouveau les voiles. Mais là … ça se corsait. Ils arrivaient aux abords de Reverse Mountain. C'était là que leurs vies allaient se jouer.

Kamijo sortit la pièce à l'effigie du drapeau Jewelry's Family et la porta à ses lèvres.

— Puisse la famille me porter chance et protéger la mienne, souffla-t-il.

Un tic, une superstition. Mais il avait l'impression de ne pas réussir à le faire sans ce geste. Le médecin – Takashi se corrigea-t-il mentalement – sortit à ce moment là sur le pont.

— C'était quoi cette secousse ? Demanda-t-il visiblement inquiet.

— Un récif. On approche de Reverse Mountain, la mer s'agite de plus en plus, les roches se font de plus en plus nombreuses. On va avoir des soucis.

— Comment ça ? Pâlit Takashi.

— La corvette est un navire peu large, léger et donc en conséquence très rapide. C'est pas un bateau de piraterie mais de correspondance à la base. Si c'est avantageux pour la navigation, pour Reverse Mountain, ça va être une horreur. On a pas de fond de cale pour stabiliser le navire ou l'alourdir, on va être totalement soumis au rythme des rapides. Si on se laisse faire, la corvette va finir en petit bois et nous broyer dans les rochers.

— Charmant programme, commenta Mami à la barre.

— Pas le nôtre, contra aussitôt Kamijo. J'ai une tactique pour nous éviter ça. Mais ce sera un ultime recours parce que c'est du fait maison, je suis pas sûr que ça marche vraiment. Fort heureusement pour nous, South Blue et North Blue se font face par rapport à Reverse Mountain. C'est à dire qu'on aura seulement à faire une diagonale dans cette montagne de la mort et non pas à manipuler le navire, juste le faire aller droit. Le seul point délicat … on va devoir remonter à contre courant.

Les deux civils le regardaient comme s'il parlait une obscure langue.

— Bref, j'ai une tactique pour pas qu'on meure mais je vais avoir besoin de votre entière coopération. Mami, il vous faudra l'aide de Takashi parfois pour la barre à cause des courants contraires. Sans doute la mienne aussi mais je pourrais pas, je dois gérer toutes les voiles, le cordage, vérifier les coques, passer par la vigie pour t'indiquer comment manoeuvrer le bateau …

Il se décourageait tout seul à lister les choses qu'il devrait faire. Kamijo alla à l'avant du bateau, surveillant la progression. Ils allaient de plus en plus vite.

— Takashi ! Monte avec moi, va au mât d'artimon et attache toutes les voiles.

— D'artimon ?

— Celui du fond, s'exaspéra le marin en désignant le mât le plus près du gaillard arrière. Fais des nœuds basiques du moment qu'ils sont solides.

Le pirate  se dépêcha de monter jusqu'au marchepied, les cordes de la grand voile en main. Il sentait aux vibrations du navire sous ses pieds qu'il prenait de plus en plus de vitesse. Pire, il voyait l'embouchure de Reverse Mountain s'approcher grandement. Le timing serait serré. Son désespoir monta d'un cran quand il vit que Takashi se battait encore avec la brigantine, la voile la plus près du pont, alors que lui passait à la seconde, le grand hunier. Il devait aller encore plus vite, il avait encore celles du mât de misaine à replier. Il en était fatigué à l'avance. Mais c'était pas le moment de flancher, Reverse Mountain approchait … prête à les manger.


Kamijo finissait avec le grand hunier et, par manque de temps, il prit les cordes qui reliaient le petit cacatois au grand perroquet, s'en servait pour se balancer jusqu'au mât de misaine. C'était une manœuvre interdite en théorie car dangereuse et qui en plus laissait le petit cacatois claquer à l'air libre.

— Grouille Doc Takashi !  Ça urge là !

Du haut du mât de misaine, Kamijo se débattait avec le petit hunier, regardant de temps en temps devant pour donner des ordres à Mami comme maintenant.

— La barre à tribord vite ! Vite ! A droite putain ! Tribord c'est la putain de droite !

— Pas besoin de s'énerver, fit Mami en tournant la barre à droite comme ordonné.

— On allait foncer et partir en petits morceaux contre l'entrée de Reverse Mountain, j'ai toutes les putains de bonnes raisons de m'énerver !

Oui, ça y est, ils y étaient. C'était le grand rêve de Bonney. Franchir Reverse Mountain et berner tous les pirates des mers, être une pirate reconnue pour son sens du show, ses talents d'actrice et son équipage aussi implacable qu'elle. Mais elle était à l'agonie et ils ne le franchissaient que pour aller à Yurikago. Trouver des compagnons.

Les voiles pliées, Kamijo descendait pour ensuite monter à la vigie, Takashi mettait le pied à terre aussi et ils durent fléchir les jambes pour conserver leurs appuis. Le pirate aux cheveux rouges déroula les cordes de secours autour du grand mât et les tendit au médecin et à la civile.

— Enroulez les autour de vos hanches. Vous ne passerez pas par dessus bord comme ça.


Le pirate courut mettre des gants en cuir et monta à la vigie. Il hurlait ses instructions à Mami, le médecin la secondant. Le courant devenait trop fort, le navire n'allait pas très droit mais filait rapidement.

—Un tour à droite, quatre tour à gauche.

Ses ordres changeaient tout le temps. Le navire zigzaguait plus qu'autre chose. Il n'avait pas encore touché les bords pour le moment. Mais ils n'étaient pas arrivés encore au croisement de toutes les eaux des Blues.

— Takashi ! Venez me remplacer !


Il attendit que le médecin soit à sa place pour lui donner les instructions. La tête de Kamijo était remplie de calcul. Il comptait, estimait, recomptait. Il se laissa glisser le long d'une corde, remerciant ses vieux gants qui brûlaient à la place de sa peau, et dévala les escaliers qui menaient au pont principal puis sauta ceux menant au faux pont. Il roula et se releva pour courir et se mettre au niveau d'un canon à gauche.

— Maintenant, souffla-t-il en arrivant à 50.

Il entendit le médecin hurler quelque chose.

Mami aussi hurlait. Elle ne maîtrisait plus la barre et le courant de Reverse Mountain les attirait irrémédiablement vers Grand Line. Désespérée, elle fit tourner la barre à contre sens et le bateau vira sur la droite. En bas, Kamijo se tint aux canons pour ne pas tomber et  vit d'un peu trop près la roche de Reverse Mountain par l'ouverture destinée aux canons et sut que c'était le moment. Il alluma la mèche du premier canon à droite et laissa s'écouler dix secondes avant d'allumer celui du suivant mais à gauche cette fois-ci.

Alors qu'il entendait les canons cracher leurs premiers boulets, Kamijo répéta la manœuvre alternant les rangées, le ballottant dans tous les sens. La tâche ne fut pas aisée. Les bruits assourdissants des énormes boulets métalliques s'écrasant contre la roche et projetant le navire en avant. Kamijo s'écrasa contre une poutre et tenta tant bien que mal de remonter les escaliers mais tomba en arrière, dévalant l'escalier en roulé boulé non maitrisé, se tenant la tête en jurant. Il voyait rien, il ne savait pas si son idée avait marché et les salves de canons continuaient de l'envoyer voler dans tous les sens.

Au dessus, Mami ne savait plus quoi faire avec la barre et hurlait à la mort en voyant le bateau qui avançait à coup de tir à canon, zigzaguant comme une boule de flipper contre les parois de Reverse Mountain et pire remontait le courant par la force des projections.

Le médecin s'accrochait au grand mât comme un désespéré, se mordant la lèvre pour ne pas vomir. Les vents et la pluie n'arrangeaient pas son état, ça semblait être le chaos, l'apocalypse pour lui. Il avait les yeux fermés, contractés, les bras serrant le mât comme si sa vie en dépendait à tel point qu'il ne se rendait même plus compte que le navire tanguait largement moins.

— La baaaaaaaarre, cria Kamijo qui émergeait enfin du pont principal pour les rejoindre sur le pont.

Alors qu'ils étaient enfin sortis de l'anarchie de Reverse Mountain, la frousse de Mami allait les faire percuter un bête rocher qui émergeait de l'eau. La femme fit preuve d'un réflexe incroyable et réagit prestement. La coque fut éraflée une fois de plus mais le naufrage fut évité. Kamijo se laissa glisser à terre. Son pauvre cœur allait craquer. Plus jamais, JAMAIS, il prendrait la mer avec des civils sur un bateau à gérer quasiment seul.

— Chers otages, bienvenue sur North Blue, souffla-t-il.

Ils eurent un petit rire nerveux et le médecin retourna à sa patiente tandis que Kamijo remontait dans les mâts, déployant de nouveau les voiles et se posa enfin plus calmement à la vigie, guidant Mami. Au terme de dix heures de navigation, des roulements, quelques disputes et une farouche envie de rester envie, les trois compagnons de fortune arrivèrent à leur objectif : Yurikago.

Kamijo fit accoster le navire au port et remercia ses deux otages.


—Merci de votre coopération. J'espère que vous rentrez rapidement chez vous.


Takashi lui laissa de quoi continuer le traitement de Bonney et Mami lui souhaita le plus prompte rétablissement et les deux civils partirent dans la ville.

Kamijo soupira, pas mécontent d'être enfin arrivé et seul avec Bonney qui s'éveillait peu à peu depuis deux heures. Le médecin lui avait recouvert le mollet. Comme il le disait lui même, c'était moche, ça ressemblait plus à un patchwork qu'autre chose mais ça empêchait les infections de se propager et protégeait les muscles à l'air libre. La fièvre de la jeune femme était encore présente mais avait baissé. Ça tenait du miracle mais la jeune femme allait survivre.

Accoudée au dessus d'elle, Kamijo lui souriait en caressant son front, lissant ses mèches roses qui s'aventuraient dessus.

— Nous sommes arrivés à Yurikago. J'ai partiellement défoncé la coque de notre corvette mais on est vivant.


Bonney lui sourit faiblement, encore comateuse et serra la main qu'elle tenait.
—Merci, souffla-t-elle. Kamijo … rends moi service.

—Tout ce que tu veux capitaine.

—Trouve Lili et Kannon, amène les ici. Lili pourrait être ma sœur. Épéiste aux cheveux roses, de taille moyenne, corpulence fine. Kannon, une touffe de cheveux bleus, toujours en train de sourire, un t-shirt ridiculement court pour sa musculature développée. Ils seront ensemble.

—Je te les amène, capitaine.


Le pirate lui embrassa le front et lui donna son arme, la laissant seule pour le moment.

Pourvu qu'il les trouve rapidement.
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