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 Des Visons, des Okamas et un village bien chaleureux

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Driss Keller

Driss Keller


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MessageSujet: Des Visons, des Okamas et un village bien chaleureux   Des Visons, des Okamas et un village bien chaleureux Icon_minitimeDim 22 Nov - 23:52

- J’EN PEUX PLUUUUUUUUUUUUUUUUUS ! m’écriai-je en m’effondrant par terre.

Ça faisait plus de trois semaines que Baku, Helen et moi avions échoué sur cette île totalement par hasard. On ne savait pas où on était et on avait aucun moyen de repartir. Baku chéri ne voulait pas rester sans rien faire, alors il est parti. On a tenté de le suivre avec Helen mais il avait été trop rapide et, bien sûr, il ne s’était pas arrêté pour voir si on allait bien. On avait perdu sa trace après trois jours de marche, forcément quand on n’a pas besoin de dormir, on prend de l’avance sur les autres ! Mais, bon, c’est aussi ça qui faisait son charme et j’étais vraiment pressée de le retrouver. ♥ Oui mais voilà, ça fait maintenant au moins trois semaines qu’on est sur cette île et qu’on n’a rien trouvé ! Pas de ville, pas de bateau, pas de gens, rien ! Et sans mentir, la jeune et vaillante danseuse que j’étais n’avait plus la force de continuer à avancer.


- Relevez-vous mademoiselle. Nous avons encore de l’eau et des vivres, il n’est pas temps de baisser les bras.

- Mais j’en peux plus Helen, vraiment plus !

Alors que je m’étais étendue de tout mon long, face contre terre, je la vis faire le tour pour se retrouver derrière moi. Elle m’attrapa en dessous des bras et commença à me soulever. Ce n’était pas très confortable et je ne me gênais pas pour lui dire qu’elle me faisait mal.

- Vous voulez revoir votre criminel, non ? Eh bien sachez qu’il ne reviendra pas vous chercher, je pense que c’est clair pourtant, alors, soit vous vous levez et vous continuez vos recherches, soit vous restez là à vous morfondre. Je vous soutiendrais dans tous les cas, mais sachez que malgré mes réticences, je préfère la première option de loin.

Je fronçai les sourcils en entendant le mot criminel, il était vrai que Baku chéri n’était pas l’homme le plus gentil du monde, mais je n’aimais pas qu’on parle comme ça de lui. Mais Helen avait raison, il fallait que je me prenne en main si je voulais revoir l’amour de ma vie un jour. Aidée par ma servante et confidente, je me levai et on recommença notre marche. On avançait, toujours droit devant, mais j’avais l’impression de tourner en rond. Helen, qui m’avait surprise pendant tout notre séjour ici, s’occupait de récupérer des vivres. Il faut dire qu’on était dans une grande forêt pleine d’arbres fruitiers. Ce n’était pas la nourriture qui manquait et c’était tant mieux. En plus tous ces fruits, c’était bon pour ma ligne, j’aurais une silhouette d’enfer quand je serai de nouveau réunie avec mon Baku d’amour ! ♥ Qui dit forêt luxuriante dit aussi eau, du coup, on pouvait se servir chaque jour dans l’eau des différentes rivières qui se trouvaient sur notre chemin. J’avais commencé à prendre goût à la vie sauvage pendant les premiers jours, mais le confort de mes loges de danses, des carrioles, qu’on louait pour que je puisse me déplacer tranquillement, et des bons petits plats cuisinés me manquait bien plus. En plus, mes jambes commençaient à flancher. La nourriture et l’eau n’avait réussi à enlever notre fatigue, ça faisait bien trop longtemps qu’on marchait dans cette maudite forêt. Heureusement qu’Helen était là pour me remotiver à chaque fois que je perdais l’envie de continuer parce que sans elle, je serais certainement resté seule, dans une clairière à attendre que ma fatigue passe.

Deux jours passèrent et on était passées à une autre partie de cette épaisse forêt. Cette fois, plus d’arbre fruitiers, la lumière et même l’eau se faisaient rares. L’herbe était maintenant bien plus haute, les racines bien plus encombrantes et notre avancée était très ralentie. En plus de tout ça, il fallait maintenant compter avec l’absence de nourriture. J’avais faim, Helen aussi. Au fil des jours, je vis les joues de ma confidente se creuser, des cernes se former sous ses yeux et son moral baisser. Au bout d’une semaine, on était plus que l’ombre de nous-mêmes. On avançait parce qu’il fallait avancer, on mettait lentement un pied devant l’autre et on essayait d’éviter les obstacles. Mais on trébuchait aussi, on n’avait même plus la force de maudire les racines, invisibles dans les hautes herbes. Plusieurs fois, Helen était venue me relever, me soutenir et m’aider à avancer. Mais on était toutes les deux épuisées. On essaya encore d’avancer une dernière fois, mais ça n’avait pas marcher. Et alors qu’on s’effondrait toutes les deux sur le sol, plusieurs voix crier :


- BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !

J’essayai de relever la tête pour comprendre ce qui se passait, mais c’était trop dur, je la trouvais lourde, comme mes paupières qui se fermèrent lentement.


*****


Je me réveillai dans un grand lit douillet. Aaaaaaaaaaaaaaaah quel bonheur de retrouver enfin un peu de confort. On ne dirait pas comme ça mais je suis quand même fragile ! Mais attendez, comment j’étais arrivée ici ? Et où était Helen ? Qu’est-ce qui s’était passé ? Je relevai alors les draps d’un geste brusque et voulus me précipiter hors du lit. Je réussis à sortir du lit en m’affalant complètement sur le sol. Je soupirai, je ne pensais pas que j’étais encore si faible. J’entendis la porte s’ouvrir derrière moi. Je me retournai, tant bien que mal, sur le dos pour voir ce qui se passait. Une personne entra dans la pièce. Je ne vis d’abord que le bas de cette personne, une femme apparemment puisqu’elle portait une longue robe fluide. En remontant mes yeux, je vis un magnifique mouvement de drapé qui n’arrivait malheureusement pas à cacher son tour de taille plutôt étendu. Les manches de cette belle robe étaient si longues et si fluides qu’elles cachaient ses bras. Des bras assez gros, cette femme semblait être très costaude. Je continuai de monter mon regard et soudain, je fus très surprise. La tête de cette… personne était très bizarre. Je ne savais plus si c’était un homme ou une femme parce que cette personne avait une tête de chien. Un bouledogue si je ne me trompe pas. Ses lèvres étaient recouvertes d’une tonne de rouge à lèvres et ses yeux beaucoup trop maquillés. L’avantage, c’est qu’avec cette fourrure, il ou elle n’avait clairement pas besoin de fond de teint.


- Euh… hésitai-je, je ne savais que dire.

Je ne voyais pas ce que je pouvais dire sans offenser cette personne au visage de chien.


- Ah ! Vous êtes réveillée Mademoiselle Ino ! s’exclama la personne d’une voix étrangement aiguë.

Donc, un chien, qui marche sur deux pattes, et qui sais parler, où étais-je tombée ? Soit j’étais tombée trop fort du lit, soit je dormais encore. Pour confirmer mes pensées, je me pinçai le bras gauche.


- AÏE !

- Mademoiselle, vous allez bien ??

Helen apparut dans la pièce et se précipita sur moi.

- Que faites-vous à terre ?

- Je… Je suis tombée du lit…

Helen sourit doucement puis m’attrapa par la taille et m’assit sur le lit.

- Je vous présente Gertrude, de la noble société des Visonamas.

C’était donc bien une… femme. J’avais toujours du mal à me l’imaginer.

- Euh… enchantée. Je suis Ino Yamanaka.

- Je sais, Helen m’a conté de belles choses à votre sujet, répondit-elle, toujours avec cette voix désagréable. Elle m’a notamment fait part de votre attirance pour un jeune homme ténébreux. Vous savez, je suis friande de ce genre d’histoire et je suis impatiente de connaître la vôtre, ma chère.

Sa voix était désagréable, mais elle était tout à fait charmante et son sourire et son regard complice me donnaient envie de lui confier mes amours.

- Vous vous trouver ici dans mon xénodoque ! Nous accueillons toujours les étrangers avec courtoisie mais vous, vous mademoiselle Ino, vous êtes notre dixième visiteur !

- Dixième ? Et alors ?

- Eh bien, vous savez, nous sommes un village très reculé, vous l’aurez certainement compris, nous n’avons que peu de visiteur et chaque nouveau venu vaut donc, pour nous, son pesant d’or ! C’est pourquoi, mademoiselle Ino, nous allons fêter votre arrivée ! Le dixième visiteur aura bien sûr le droit à un traitement spécial ! C’est pourquoi, moi, Gertrude Dogue, je vais vous faire une visite des plus détaillée de notre petit village si raffiné !

J’étais un peu déstabilisée, je ne savais que dire, je ne comprenais pas ce qu’il y avait d’aussi exceptionnel à être le dixième visiteur d’un village, mais pourquoi pas. Après tout, ça voulait dire qu’on allait prendre soin de moi, et je n’allais pas m’ne plaindre ! Ça me changerait de Baku !

- Pouvez-vous marcher mademoiselle Ino ?

- Oui bien sûr, dis-je en tentant de me lever.

Cette fois tout se passa bien, je ne m’étais pas étalée de tout mon long devant Gertrude.


- Mais avant que nous commencions la visite, j’aimerais mettre moi aussi cette magnifique tunique que vous portez.

- Ce péplum ? Bien sûr, j’en ai des tas dans mon dressing, et de toutes les couleurs, voulez-vous une couleur en particulier ?

- Du violet je vous prie !

Elle revint quelques minutes plus tard avec un bout de tissu violet entre les bras.

- Voici ma meilleure robe, je ne suis pas sûre qu’elle soit à votre taille, mais après quelques retouches rapides, elle vous sierra à merveille !

J’enfilai alors rapidement le péplum, et il était bien trop grand pour moi. Après deux ou trois coups de ciseaux et quelques retouches à l’aiguille, j’étais prête. On sortit toutes les trois rapidement de la maison et je fus surprise par ce que je vis. Rose, c’était le mot qui décrivait le mieux l’atmosphère qui régnait dans ce village. Les feuilles avaient un joli dégradé allant de l’orange jusqu’au violet en passant par un doux rose. Le ciel était également rose et virait sur le orange grâce à un joli coucher de soleil. Mais le plus surprenant, c’était les maisons et en fait tout ce qu’on pouvait voir dans les rues. Les maisons étaient en forme de cœur et les toitures peintes en roses. Les routes serpentaient de façon à former des cœurs, les lanternes des lampadaires avaient aussi cette forme et même les fenêtres des maisons étaient en forme de cœur. Je me sentis aussitôt envahie par une sensation de bien-être. Quel merveilleux petit village ! Gertrude se mit alors devant moi en écartant les bras et s’écria :

- BIENVENUES AU VILLAGE DES VISONAMAS !

À cette phrase des tonnes de personnes sortirent de partout et crièrent des bienvenues à tout va. Des explosions se firent entendre et on fut recouverte de confettis en serpentins en forme de cœur. Ces nouveaux venus ressemblaient tous à Gertrude. Ils n’avaient pas tous une tête de bouledogue mais ils avaient tous des têtes d’animaux, chat, chien, renard, loup, cerf, ours, cheval, etc. Et chacun portait un péplum mais tous avec des distinctions. Leur sens de la mode était assez bien développé. Mais surtout, ce qui me frappa le plus, c’était leur maquillage à outrance, le même que celui de Gertrude. Ils nous entourèrent bien vite pour nous souhaiter un bon séjour parmi eux.

- Bienvenues mesdemoiselles, je suis Roberta et je vous présente Pierrette !

- Bonjour !

- Et moi c’est Henriette et voici Berthe.

J’eus le droit à une longue présentation comme celle-ci jusqu’à ce qu’enfin Gertrude reprenne la parole.

- Dîtes-moi mesdemoiselles, connaissez-vous la tribu des Visons ?

Helen et moi, on secoua la tête d’un même geste.

- Eh bien c’est une tribu un peu barbare qui vit sur un éléphant gargantuesque qui abrite une vieille civilisation. Chaque personne dans ce village est issue de cette tribu, mais nous sommes biens plus raffinées qu’eux et c’est d’ailleurs pour ça que nous les avons quittés. Savez-vous comment ils choisissaient leur souverain ? Par la zootaxie disaient-ils ! Ils voulaient en fait mettre un mot scientifique sur ce qui était en réalité la simple loi du plus fort.

Je hochai la tête en faisant de comprendre ce qu’elle me racontait. Qu’est-ce que c’était que ça ? Gargantuesque, zootaxie ? Ces gens étaient peut-être sympathiques mais surtout très bizarres. Je n’avais pas dû être très discrète car Gertrude reprit :

- Loin de moi l’idée de vous abalourdir ma chère Ino. Si jamais vous ne comprenez pas quelque chose, n’hésitez pas à m’en faire part !

- Non, non, dis-je avec un sourire, tout va bien.

Et puis quoi encore ? Comme si j’allais lui avouer que je ne comprenais pas ce qu’elle disait.

- À la bonne heure ! Nous avons préparé un spectacle pour la venue de nos dixièmes visiteurs ! Voulez-vous que nous nous rendions au petit théâtre pour que nous puissions y assister tout de suite ? Ou préféreriez-vous prendre un peu de thé avant cela et peut-être manger un peu ?

Je ne me fis pas prier. Je voulais manger ! Ma surprise m’avait fait oublier ma faim, mais après la demande de Gertrude, c’est mon ventre qui lui répondit avec un gargouillis sonore. Je rougis tandis que Gertrude riait aux éclats.

- Allons manger dans ce cas !

On alla donc manger, accompagné de toutes les résidentes du village. Un festin nous attendait dans un petit préau charmant. On s’installa devant les plats et soudain, j’eus la désagréable impression que je n’aimerai pas ce qui ne tarderait pas à se trouver dans mon assiette. Je me penchais vers Helen pour pouvoir lui parler le moins fort possible. Je ne voulais pas blesser nos si charmantes hôtesses.

- Helen… soufflai-je, je crois que c’est du sucré-salé, regarde, je suis sûre que c’est des bouts de pommes là-bas. Comment je fais ? Je ne peux pas manger ça, et je ne veux pas les offenser… >W<

- Vous allez apprendre à vous tenir en société, mademoiselle Yamanaka. Vous prendrez de tout en petite quantité et vous prendrez votre mal en patience.

- Ça c’est du conseil, merci Helen, dis-je en faisant ma mauvaise tête.

- Quelque chose ne va pas, mademoiselle Ino ? demanda Gertrude, sincèrement concernée.

- Non, non, rien !

- Bien alors voici les plats de ce soir : Saumon à l’exotique, avec fruits de la passion, Noix de Saint-Jacques aux pommes, je jetai un regard significatif à Helen, Moules au curry et au lait de coco et enfin filet de merlan coco-gingembre et des bigorneaux en toute simplicité ! Régalez-vous !

Avant d’entendre la mention des bigorneaux, j’ai cru mourir ! Jamais je n’aurais pu manger à ma faim avec tous les plats qu’ils avaient annoncés ! Mais les bigorneaux furent les sauveurs de mon repas. Je suivis donc le conseil d’Helen, je pris des petites quantités de chaque plat pour y faire honneur puis, arrivée au plat de bigorneaux, je remplis mon assiette à ras bord. Après une semaine sans manger, j’étais bien contente de pouvoir remplir mon ventre ! J’engloutis mes bigorneaux à une vitesse folle, si bien que je fus la première à vider entièrement mon assiette. Gertrude, par souci d’hospitalité voulut me resservir. Il fallut alors que j’y mette toutes mes forces pour l’en empêcher ! Au final, j’obtins gain de cause et j’attendis paisiblement la fin du repas. La joie et la bonne humeur des Visonamas étaient contagieuse car je me pris à rire aux éclats, à leur parler de l’amour de ma vie et même de ma passion, la danse. Quand le repas fut fini, j’eus presque de la peine à l’idée qu’il fallait quitter l’ambiance chaleureuse de ce préau.

On se rendit donc au petit théâtre, beaucoup des Visonamas partirent en coulisse car elles étaient actrices dans cette pièce qu’elles avaient faite pour me divertir. Je discutais avec Helen et Gertrude quand soudain, les lumières s’éteignirent et on entendit trois coups sourds. Le rideau rouge s’ouvrit e j’entendis alors une voix off :


- Il était une fois, dans une contrée lointaine, un noble tyrannique qui terrorisait chacun de ses vassaux, les faisant travailler sans relâche et leur demandant tout le produit de leur labeur. Sa cruauté était sans égale. Dans ce pays, vivait un jeune paysan, il avait travaillé toute sa vie aux côtés de son père et de sa mère. Malheureusement, sa mère mourut et son père la suivit l’année suivante. Le jeune homme se retrouvait donc seul dans une maison vide. Mais à cause de son maître, il était sur le point de perdre jusqu’à son propre logement.

Le décor se mettait en place au fur et à mesure que la voix contait l’histoire. Nous vîmes d’abord arriver des bouts de cartons représentant dans buisson, puis des vaches et enfin des bottes de foin. Lorsque la voix off se mit à parler du jeune homme, une Visonama à tête de chat, apparu sur scène. Sans son maquillage et ses vêtements de femme, elle avait presque l’air d’un homme. Elle joua grossièrement le sentiment de chagrin que l’on ressent à la mort de ses parents, puis le sentiment de détresse dû à la potentielle perte de sa maison.

- Comment pourrais-je faire, cria-t-elle comme si elle n’allait jamais s’en sortir.

Et la voix off reprit :


- Perdu et sans repère, le jeune homme ne se laissa pas dépasser par les événements, il décida de se battre pour son bien et engagea un feudiste pour lui venir en aide dans cette affaire délicate.

Une autre Visonama à tête d’ours entra sur scène, elle vint tapoter l’épaule du paysan en signe de compassion et de soutien.

- Vous pouvez tout à fait faire appel à votre droit d’usucapion.

- Oui, mais le noble tyrannique avait une foule d’avocat très compétents de son côté également et il n’hésita pas à faire appel à plusieurs d’entre pour démonter l’argumentation du parti du paysan. Les délibérations commencèrent menées par un groupe de Jacobins.

Un groupe de Visonamas vint également sur scène, se mit en cercle et commença à murmurer des choses incompréhensibles. Ils faisaient de grands gestes comme pour exprimer des opinions différentes, puis elles se calmèrent. L’une d’entre elles leva sa main et dit :

- Nous avons décidé.

- La jacobinière avait donc pris sa décision. Le paysan n’obtint malheureusement pas gain de cause. Mais, toujours pas décidé à abandonner, il décida de se frotter directement à ce noble qui transpirait le mal par tous les pores.

Le rideau se ferma quelques instants durant lesquels on entendit les acteurs s’activer derrière. Le rideau se rouvrit laissant place à un décor d’intérieur, une salle luxueuse agrémenté d’un lustre qui amenait une douce lumière sur la scène. Et c’est alors que je le vis. Planter comme un piquet, de dos sur la scène, une longue veste couleur bleu nuit porter avec classe, une crinière blanche indomptable. C’était lui, il était là, sur scène, c’était l’amour de ma vie ! Je ne pus me retenir. Il était là sous mes yeux, il fallait absolument que je le rejoigne. Je me levai soudain, bouscula maladroitement Gertrude et Helen, puis me précipitai sur scène en criant :

- Bakuuuuuuuuuuuuuuu ♥

Il se retourna alors et je tombai nez à nez sur une nouvelle Visonama à tête de tigre.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Mais qu’est-ce qui t’arrive, qu’est-ce qui arrive à ton beau visage mon Baku chéri !

Il avait l’air complètement perdu. C’était un regard que je ne lui connaissais pas, étais-je en train un nouvel aspect de sa personnalité ? ♥ Quelqu’un posa sa main sur mon épaule et me retourna avec douceur. C’était Gertrude qui me regardait avec inquiétude.

- Mademoiselle Ino, ce n’est pas celui que vous appelez Baku. Nous voulions vous faire plaisir et nous avons voulu le recréer en fonction des descriptions que vous nous en aviez faites.

Le sourire sur mon visage s’effaça d’un seul coup, non seulement ce n’était pas Baku mais en plus, je venais de me faire humilier devant tout le monde. T_T

- Mademoiselle Ino… Allez-vous bien ? Nous pensions bien faire, je m’excuse au nom de nous toutes pour ce malentendu.

- Non, non, vous n’y êtes pour rien, cela me fait très plaisir Gertrude.

- Je sais, répondit-elle en tapant le poing sur sa main. Vous aimez la danse n’est-ce pas ? Alors annulons le spectacle et allons dansez ! Je suis sûre que cela vous remontera le moral !

- Vous êtes un amour Gertrude ! m’exclamai-je enchantée.

Et c’est alors qu’on s’est retrouvées dehors pour danser de tout notre soûl. À un moment, je vis les filles retiré leur haut ou leur bas, se retrouvant pour la plupart en sous-vêtements, Gertrude cria alors :


- Et maintenant, l’hymne de notre tribu, vous êtes prêtes les filles ? Allez suivez-moi ! Bougez vos fesses sur la droite ! Main droite sur les hanches et levez votre main gauche ! Eeeeeeeeeeeeeeet Glissez à gauche ! Et c’est parti ! Gauche ! Droite !

Pour vous remettre la musique en tête XD:

Je ne comprenais pas ce qu’il se passait mais je ne disais jamais non à une danse ! Je les suivis et je m’amusais comme une petite folle. Ce n’était pas la danse la plus élaborée qui soit mais elle avait le mérite d’être drôle !

On continua à danser et chanter toute la nuit ! Le lendemain, je dormis pratiquement toute la journée chez Gertrude. À mon réveil, elle vint me trouver et m’annonça que mon bateau était prêt à partir. Je la regardais, surprise.


- Helen m’a confiée que vous souhaitiez partir le plus vite possible, à notre grand regret ! J’espère que vous avez passé un agréable séjour.

- Évidemment ! Vous avez été très généreuses avec nous, ça a été un véritable plaisir !

Elle esquissa un sourire triste puis reprit :

- Nous avons donc préparer votre embarcation, nous y avons mis assez de quintellage pour que votre navire ne soit pas dérangé par les tempêtes. On espère que nous vous reverrons bientôt !

Je vis ses yeux briller dans la pénombre. Triste de partir moi aussi, je lui fit alors un gros câlin et je lui promis de revenir les voir dès que l’occasion se présenterait. Toutes les Visonamas nous accompagnèrent jusqu’au port. Malgré la visite, je ne savais pas que nous étions si prêt de la mer. Un grand bateau nous attendait avec un équipage de Visonamas à son bord. Helen et moi, on remercia chacune des Visonamas pour leur gentillesse et leur hospitalité. Après des au revoir larmoyants, Helen et moi, on monta enfin sur le bateau et on partit.



Une fois au large, je restai tout de même à regarder l’horizon tout en repensant à cette journée irréelle que j’avais passé. Quand Helen me rejoignit, je lui dis :

- Je ne pensais pas rencontre un jour des femmes aussi gentilles qu’elles ! J’espère que nous les reverrons bientôt !

Il y eut un silence avant qu’elle ne me réponde enfin.

- Mademoiselle, rassurez-moi, vous avez bien compris que ces « femmes » sont en fait des hommes n’est-ce pas ?

- Comment ?

- Ils étaient tous travestis ! Comment expliquer le maquillage à outrance, le manque de poitrine et les voix insupportables sinon ? Ce sont des Visons mais des Visons Okama ! Des Visonamas !

- Oh !

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