Ulquiorra Schieffer
Messages : 131 Date d'inscription : 01/04/2013 Age : 28 Localisation : Sur la glaciale North Blue Humeur : Exécrable le matin et fracassante le soir !
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| Sujet: Dernière pensée vers le passé [Ulqui tournoi] Mar 28 Oct - 18:24 | |
| Dernière pensée vers le passé Je me tiens debout, le cou humide, Dans la poitrine, un béant trou. Une ultime bataille, une faille fatale, Qui à la fois m'avale et creuse l'entaille. Cette fois, j'ai voulu aller trop loin... Cette fois, mes ténèbres marquent ma fin. Tumeur, Douleur, C'est ma mort, Je me meurs... Horreur, C'est l'heure, Pour mon corps, Pour mon cœur...
L'heure du dénouement. - Mon bon Emerald, Aurais-tu l'obligeance De noter mes paroles ?- Bien sûr, camarade, Si tu pars en avance, Je remplirai mon rôle.- Merci... car voici...... Mon testament.
En cet instant d'émoi, Mes pensées sont à toi. Toi, pour qui j'ai pris la mer, Toi, mon cher et unique frère. Alors qu'approche l'achèvement, Allongé sur un lit, tu es vêtu de blanc. Et tu attends que je tienne ma promesse, Et tu attends que je revienne à la même adresse. Mon testament n'est rien de plus que quelques mots, L'aventure que j'ai vécue, les obstacles que j'ai vaincus, Un message que je t'envoie avant que ne s'abatte la faux, Les merveilles que j'ai aperçues, l'impossible et l'inconnu. Mes souvenirs de toi ont guidé n'importe lequel de mes actes, Mes découvertes plus qu'inouïes, mes secrets profonds enfouis, Car le sens de mon excursion reposait sur la mémoire de ce pacte, Le chemin que j'ai opiniâtrement suivi, mon histoire et toute ma vie. Ma vie qui n'était que néant à son commencement, plénitude à son interlude, Qui a souvent vu s'alterner les îles, les doux paysages et les saisons rudes. Ce périple prospère, plein de révélations et riche en enseignements, A été marqué au fer par mes compagnons et mes sentiments. Ses réussites ont été ses hauts, ses échecs ont été ses bas, Mais contre tous les maux mes camarades étaient là. Ils ont été les alliés qui m'ont fait découvrir À la fois le bonheur et la peur de mourir. Et tout au long de ce voyage, mes yeux Ont gardé une seule image, pas deux. Elle n'était qu'un mirage, gracieux, Elle était ton visage, mélodieux. Tel ce texte, je suis parti de rien Avant d'élargir mon périmètre. Et tel ce texte, j'en viens À chuter et disparaître. Car c'est mon destin De ne plus être.
Cela suffit. - Mon frère... pardonne-moi... Si mon âme termine inhumaine, Si alors qu'approche mon trépas, Je meurs rongé par la haine. Toute lutte est vaine. Je tomberai dans l'arène.Un genou à terre, l'air est asphyxiant. Vidé de mon sang, je suis éphémère. Cependant mes pupilles, filles de l'éternel, Ayant lancé l'appel, plus que jamais brillent. Oui, Cela suffit. C'est ainsi Que tout se finit.
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