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 Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !

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Ayane

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Mar - 0:23

Je ne sais pas quel est le plan de Tifa mais elle semble pleine d'assurance et fait face seule à Don Urbani, dans une autre chambre. Pourquoi ? Grand mystère. En conséquence, je me retrouve seule avec les cinq autres gangsters. Est-ce que ça fait parti de son plan ? Je n'en sais toujours rien mais je peux me débrouiller. En revanche du cinq contre un, je vais devoir sortir mes sabres. Ou alors …

— Restons civilisés. Je suis sûre que mon amie et votre boss vont trouver un arrangement.


Je m'installe et m'assois tranquillement sur le lit, lissant ma jupe et refermant soigneusement le bouton de mon haut. Ils se croient discrets à regarder mes atours ainsi ? Ils ont des sourires dérangeants. Je trouvais ceux de Aelathen bizarres mais clairement, je préférais sa présence à la leur.

Deux gangsters se mettent à mes côtés tandis que les trois autres nous regardent intéressés en face. Je tapote mes cuisses du bout des doigts et ne tiens plus. Je sens qu'ils vont agir alors je dois le faire avant eux. D'un geste rapide et brutal, je saisis les deux têtes des hommes et les fracasse l'une contre l'autre. Avant qu'ils n'aient retrouvé leurs esprits, je brise la nuque de celui à gauche et roule sur le lit derrière celui à ma droite, enserrant son cou du filin métallique que je garde toujours dans ma sacoche à ma ceinture.

— Oh la salope ! Elle a tué Benni !

L'un me mets en joue avec un pistolet tandis que les deux autres sortent des katanas. Plus d''allonge donc que mes wakizashis.

— Si tu tires, ton ami que je m'apprête à étrangler fera office de bouclier,
préviens-je froidement.

L'atmosphère est figée, ils ne savent pas quoi quoi faire. Celui que je tiens à les mains cramponner au filin qui s'enfonce dans ses doigts et commence à marquer son cou. Il songe même pas à me frapper pour me faire lâcher la pression. Typique d'une personne qui panique face à une mort imminente. Je tire d'un coup sec pour en finir et le gangster fait feu en comprenant mon geste. Ma petite taille fait que je suis largement à l'abri derrière mon captif qui relâche fatalement mon filin en se faisant toucher. Il ne lui en faut pas plus pour que la mince corde métallique lui cisaille la peau et l'étouffe.

D'un coup de pied, je repousse le presque cadavre sur son ami au katana à ma droite et profite de ce moment de flottement pour sortir l'un de mes wakizashis. Pas le temps de sortir le second

Avec un sourire sanglant, ravie de pouvoir y aller comme je le souhaite, je sors mon sabre de son fourreau, gardant ce dernier en main, les deux tenus à revers. L'homme au katana qui ne se débat pas avec mon ancien otage s'apprête à parler mais je lui coupe la parole d'un coup sec du fourreau dans la gorge et tente de lui ouvrir le ventre mais le bruit d'un pistolet qu'on charge me fait changer de mouvement. Je prends appui sur ma précédente victime pour reculer d'un salto arrière. Les trois hommes me font face, le quatrième est inconscient par terre.

Trois contre un, voilà qui est mieux. Je fonce sur l'homme au pistolet pour m'en débarrasser rapidement. Il tente de tirer mais je place mon fourreau au bout du canon. Sous la pression de la balle qui veut sortir, le canon remonte et il en lâche son arme. Je frappe son genou à l'aide du mien, le faisant chuter, et fait volte face, ma prise à revers sur mon sabre permettant de l'égorger dans le même mouvement mais aussi bloquer les deux katanas de mes adversaires restant.

Ils sont clairement pas au niveau.

— Pas de reddition ? Proposé-je alors que j'ai envie de continuer à les humilier.

Ils me donnent satisfaction et refusent en se mettant en garde. Je décide d'être gentille et ne pas les tuer. L'un des deux fonce sur moi en criant, ce qui me blase et me fait avoir pitié d'eux. Il me surprend néanmoins à être doué avec son sabre. Nous échangeons des passes d'arme pas inintéressante et j'ai dû placer plus d'une fois mon fourreau pour bloquer une attaque. Seulement, je n'en reste pas moins les deux mains armées. Quand l'une bloque, l'autre attaque. Alors que sa lame crisse contre la mienne, j'abats mon fourreau sur son nez. Il brise sa garde sous la surprise et mon pied cueille son menton. Il fait un élégant vol plané et atterrit brusquement par terre, évanoui contre la porte.

Le dernier combattant me rend son katana, ainsi que notre fameuse boîte bleue, et décide sagement de s'étendre à côté du lit pour faire le mort. Brave garçon. J'essuie ma lame sur les draps du lit et ai tout juste le temps de la ranger quand la porte s'ouvre. Je me mets en garde, prête à en découdre mais la tête de Tifa apparaît. Ah, sa fameuse technique à l'italienne a donc marché.

Mon sac à dos en position, la boîte bleue sous le bras, je lui souris amicalement, ignorant les quelques traits de sang qui avaient giclé sur les murs. Les sabres, c'est efficace mais pas propre. Tifa semble surprise mais ne commente pas.

— Alors c'était quoi ta grande technique à l'italienne ?

— Aha ! Secret ! Technique familiale secrète ancestrale !


Je prends sa réponse très au sérieux. Moi plus que quiconque, je peux comprendre cela. Il y a des centaines de techniques plus puissantes les unes que les autres auxquelles je n'aurai pas accès parce que je suis à Tenjinmon et sans famille. Je ne m'en plains pas. Grâce à Genra qui m'a prise sous son aile, j'aurai accès au meilleur de la secte assassine quand je serai réellement la dirigeante en charge.

Tifa me sort de mes pensées en touchant ma joue puis mon ventre.

— Oh tu as des coupures là.

Effectivement, le gangster au katana m'a touchée deux fois sans que je ne m'en rende compte. Deux coupures bénignes mais je salue la performance du sabreur. Il faut que je m'entraine davantage.

— C'est rien. Cela va guérir tout seul. J'ai connu pire.

Je lui souris de nouveau pour la rassurer et nous sortons de l'hôtel, rendant les deux clefs. Je n'oublie pas que je dois de l'argent à Tifa pour cela. Elle a payé l'hôtel alors que c'est moi qui ait dormi.

Nous reprenons la route suivant les panneaux qui nous indiquent Direction du village de Mazamul. Six kilomètres.

Bon, six kilomètres, c'est largement faisable dans la soirée avec un bon rythme de marche. Nous marchons et discutons joyeusement, avançant à notre rythme solide.

— Dis moi … Don Urbani est vivant ?
— Bien sûr ! Pourquoi ?
— J'espère qu'il ne veut pas cette satanée boîte au point de lancer une traque avec le reste de son équipe.
— Pour le moment, ce qui m'inquiète, c'est que ça fait 3h qu'on marche et qu'on a toujours pas vu ce fameux village. Et les pancartes continuent de nous annoncer des kilomètres.

Je me rends compte qu'elle a raison. Je ne m'en suis pas inquiétée, trop occupée à marcher et parler avec elle, persuadée qu'on allait enfin arriver au but et se débarrasser de cette boite maudite. Tifa et moi nous  approchons de la pancarte. A priori, rien de suspect. Je prends mon temps à observer les écritures. Tifa, elle, regarde le sol et commence à s'éloigner, suivant la bordure du chemin jusqu'à l'intersection quelques mètres derrière nous.

Personne n'a gravé le nom du village par dessus un autre sur cette pancarte ou modifié les kilométrages. Je me penche vers le sol comme Tifa et comprends ce qui l'avait fait tiquer. L'herbe et la terre sont fraichement séparées. Il n'y a rien autour du panneau alors que s'il avait été là depuis toujours, cela aurait dû être le cas.

— Je le savais, peste Tifa.

Je vais la rejoindre et admire le trou d'origine du panneau.

— On va dans la mauvaise direction depuis le début, soufflé-je estomaquée.

Qui a fait cela ? Pourquoi veut-on à tout prix nous empêcher de livrer cette boîte ? Que contient-elle qui nous vaut autant de problème ? Je pose la boite par terre et m'assois à côté, l'observant sous toutes les coutures. C'est une boîte tout à fait banale. En carton, bleu. Même pas lourde. Peu importe ce qu'elle contient, cela ne fait pas de bruit quand on la bouge.

— Qu'est-ce qu'il y a là dedans …

Je vois que Tifa est tout autant dévorée de curiosité que moi. Mais ma mission est de la livrer sans l'ouvrir, le sceau faisant preuve alors je ne cèderai pas à ma curiosité.

— Je crois qu'il est temps d'enquêter un peu sur notre employeur, cette madame Fa, souffle Tifa en détachant les yeux de la boite. Hé mais qu'est-ce que … s'exclama-t-elle en pointant du doigt … un ninja.

J'en crois pas mes yeux. Un ninja. Comme moi. Ultra stéréotypé. L'accoutrement noir, le chale sur le visage, la totale.

— Cédez la boîte à quelqu'un et ne pénétrez pas dans l'antre du dragon.


Il balance une boule de fumée alors que Tifa s'apprête à lui sauter dessus. Forcément, il n'est plus là quand le brouillard artificiel se dégage.

— Encore ?! M'exclamé-je.

— Un ninja ! Comme dans les livres ! en revient pas Tifa

— Où on va et comment allons nous tirer cette histoire au clair ?

***

L'ombre rit, ce fut amusant. Mais le maître du jeu frappe de sa main ridée. Elles sortaient des lignes du jeu. Il fallait rectifier cela avant de perdre la main.
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Tifa D. Lockhart

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mar - 21:42

Non mais vous vous rendez compte ? Non sérieusement. On a eu droit aux pervers de la forêt. Puis à une séance d’enchères pour nous acheter la boite bleue. Après, ça a été les mafieux, grandiose ! Mais là… Non là c’est trop. Un ninja. Franchement un ninja. En plus, il joue le jeu jusqu’au bout ! Un rideau de fumée, une disparition énigmatique, et une mise en garde plus que douteuse… Il parlait de quoi en plus ? L’antre du dragon. C’est un peu cliché, mais le plus drôle c’est que je n’ai aucune idée de ce que peut être cet endroit. L’adresse de madame Fa, peut-être ? Non c’est pas possible, personne n’utiliserait un nom pareil pour nommer une maison.
A voir Chô, je comprend qu’elle n’en sais pas plus que moi. Mais il y a encore plus fort. Alors qu’on ne devait plus trop tarder à arriver au village tant attendu, on s’aperçoit qu’on n’est plus du tout sur le bon chemin. Quelqu’un, à eu l’idée fourbe de littéralement déplacer les panneaux d’indications pour nous induire en erreur. Résultat des courses, on ne sait pas où on est, et on ne sait pas où on va. Le soleil est tombé, et le ciel s’assombrit de plus en plus.

* Ouh… Ca sent la nuit à la belle étoile ça encore. *

Je me dis que rien est perdu. Dans le pire des cas, il nous suffit de rebrousser chemin et de retrouver le village précédant pour repartir dans la bonne direction. Quoi que… Les mafieux sont encore la bas, et je ne suis pas pressé de les revoir… Puis, soudainement, je réalise. Il y avait une anomalie depuis le début, et finalement c’est ce piège avec les panneaux qui m’en donne la certitude.

- Chô… dis-je d’une voix lugubre. Je crois qu’en fait quelqu’un nous surveille.

- J’avais cette idée depuis le début à vrai dire, mais je n’en étais pas sure. Me répond-elle tout aussi dubitative.

- Jusqu’ici, on à eu que des agressions. Des gens nous ont retrouvés pour nous arracher cette boîte, parce qu’il doit y avoir quelque chose d’important dedans. Mais jamais encore, on nous avait devancé. Lui expliquais-je.

- Devancé ?

- Jusqu’ici, qu’il s’agisse des brigands de la forêt ou des mafieux, ces gens nous avaient retrouvé. Ils nous suivaient et avaient fini par nous rattraper. Mais cette fois quelqu’un à délibérément modifié les panneaux avant que nous y arrivions. Tu saisis le truc ?

- Quelqu’un savait que nous viendrions ici. Et il y a fort à parier que cette personne est à l’origine des attaques de cette mafia tout à l’heure. Voire même des brigands dans la forêt.

En y réfléchissant un peu plus calmement, c’est d’une évidence enfantine. Quelqu’un a modifié les panneaux, et est donc venu avant nous dans le but de nous tromper. Mais cette personne devait forcement savoir que nous passerions par là. Et la seule manière de la savoir, était de nous surveiller, et ce depuis le début.
Il y a toutefois une chose qui reste difficilement explicable. Passe encore pour le ninja, les mafieux ou nos premiers agresseurs, mais les villageois… Pourquoi avaient ils voulu s’emparer de cette boîte ? Sur le principe, personne ne sait ce qu’il y a dedans pas même nous. C’est le prénom du destinataire qui leur a soudainement donné l’envie d’en faire l’acquisition. Pourquoi ? Bordel, c’est qui cette vieille, et qu’Est-ce qu’il y a dans le paquet ? J’y comprend plus rien.

Le fait est que nous sommes bien bloqués maintenant. Revenir sur nos pas, c’est se mettre en danger avec le don Urbani, mais d’un autre coté, ce piège d’orientation nous a induit en erreur, et ce depuis le départ de la bourgade, tout à l’heure. Je sais pas vraiment quoi faire. J’ai beau réfléchir je ne trouve rien qui me semble convenir. Je regarde ma camarade qui observe les environs. Après tout si quelqu’un nous surveille depuis le début, c’est peut être qu’il nous suit depuis le début justement ! ,Mais je dois être honnête, je n’ai pas du tout senti sa présence. Je trouve ça vraiment bizarre d’ailleurs, je suis capable d’être concentrée, et Chô me semble avoir une fine oreille et un sixième sens affuté, on l’aurait donc remarqué, c’est pas possible autrement ! Je suis perdue, plus j’y réfléchis, et moins j’y comprend quelque chose.
Finalement je sors Chô de sa réflexion et lui demande :

- Alors ? Tu as une idée ?

Elle garde le silence. C’est dur d’admettre qu’on s’est faites avoir… Franchement mon amour propre en prend un coup, et le pire, c’est qu’on a rien vu venir. A vrai dire, je n’y ai même pas pensé et me suis clairement dirigé dans la toile de… bah de… RAH ! Putain ça me gave ! Je ne sais rien du tout au final. C’est terriblement frustrant.

- Je te propose qu’on ne dorme pas cette nuit et qu’on continue à marcher. On sera deux pour protéger la boîte. Et en plus, c’est demain la date limite de livraison. Il faut qu’on avance.

Elle à raison. En plus elle s’est endormie à l’hôtel, et moi malgré ma surveillance (un peu foireuse j‘avoue) j’ai pu me reposer aussi. Elle a raison. Je hoche la tête de manière à signifier un oui avec un clin d’œil pour lui inspirer une confiance que je n’ai même plus moi-même. Elle est pas conne, elle doit savoir que je bluffe, mais bon au moins je garde la pêche, c’est déjà important.
On se met donc en route, tranquillement, et on choisit un chemin au hasard. Il faut bien de toute façon, c’est du aléatoire. Puis bon on a vraiment pas eu de chance dans cette histoire, espérons que la roue tourne enfin ! Si j’avais su à quel point j’étais optimiste… On se dirige vers un chemin, pour l’instant tout va bien. C’est calme je ne sens aucune présence, on avance bien. Je ne sais pas vers où, mais ce qui est sur c’est qu’on y va !

Et voila. Je vous parlais de naïveté hein ? Chô s’arrête. J’ai senti qu’il y a un truc qui ne va pas. Un petit bruit à l’autre bout du chemin. On s’arrête et on reste prudentes, On ne peut plus avoir pire maintenant. Ninjas, mafia, brigands… Nous sommes rodées et on fera face.
Si vous saviez à quel point je suis naïve… Je me foutrais des baffes. Je regarde et je vois une petite lumière verdâtre qui flotte au loin dans le noir. Un peu comme un feu follet. Pourquoi je pense à des feu follets moi ? J’ai pas déjà assez la pression comme ça ? Il faut en plus que je pense à des histoires de fantômes. On observe et un second apparait. Puis un troisième, s’en suit une ribambelle de ces petites lueurs, pas plus grosses qu’une balle de handball. Mais ce qui devient inquiétant, c’est que ces lumières s’avèrent être des flammes… des… Feux follets…. Pour de bon…
J’aime pas ça, je suis pas peureuse d’ordinaire, mais là, il y a une sensation très désagréable.

- Tu la sens toi aussi ? Me demande ma camarade.

Et comme que je la sens. Cette sensation oppressante. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’estomac noué, et j’ai froid. Je ressent un froid glacial, alors que la température est acceptable. Ca commence à vraiment plus me faire marrer cette histoire. Le bruit se fait de plus en plus présent, et les lumières s’avancent. Et c’est précisément là que je me met à flipper. Parce que ces « lumières » comme je disais, sont en fait de véritables ectoplasmes. Je les regarde avec leurs visages et leur sourire macabre. Je pointe le doigt vers eux et m’affole vraiment.

- MAIS BORDEL, C’EST QUOI CE DÉLIRE ?!


***

La chaise grinçante, les mains croisées. Elle se sait déjà victorieuse, son meilleur atout sur le terrain, jouissif est la sensation du dominant, observant le tumulte infâme de ses proies.

Les ectoplasmes dont il est question:

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Ayane

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Mar - 22:11

Le froid glacial …
Je le sens qui s'abat soudainement sur moi et m'enserre au point de me mettre mal à l'aise. Cette oppression …

— Tu la sens toi aussi ?
Soufflè-je à Tifa, m'assurant que ce n'est pas le fruit de mon imagination.

Les murmures qui n'étaient tout d'abord à peine audibles se font plus pressants comme si quelqu'un se rapproche de nous pour susurrer d'une voix angoissante mille choses que nous ne pouvons pas comprendre. Je sens une petite goutte de sueur perler dans mon dos et je ne peux pas m'empêcher de sortir mes deux sabres pour me mettre en position de combat. Je me sens menacée, aux aguets, un prédateur pour une fois acculé.

Alors que je ne suis focalisée que sur cette angoisse et ces voix qui me broient le ventre, Tifa attire mon attention sur un problème autrement plus important : des fantômes.

J'ai beau être quelqu'un de très terre à terre, je suis dans un état tel que je ne doute pas une seconde de leur présence à nos côtés. Tifa est tendue à l'extrême tout comme moi. Ses poings se serrent convulsivement comme si elle allait frapper à tout moment les êtres de lumière lugubres, sa respiration est agitée et ses yeux s'affolent dans tous les sens pour ne pas perdre de vue le moindre des ectoplasmes. Je ne suis guère plus calme.

Mes mains moites serrent la garde de mes wakizashis et mes jambes sont tétanisées. J'aimerai bouger, essayer d'attaquer, vaincre cette peur que je n'ai pas ressenti depuis des années. Je n'arrête pas de cligner des yeux comme si cela allait faire disparaître ces macabres apparitions. J'ai honte d'être effrayée comme cela.

Soudainement, dans un gémissement lugubre et plaintif, les fantômes macabres s'abattent sur nous. Du moins c'est ce que je crois mais ils ne font que tourbillonner autour de nos deux corps crispés par la peur. Je geins, terrifiée à présent, alors que Tifa laisse échapper une plainte d'horreur. Les yeux fermés, je ne songe même plus à me battre, prise dans une peur paralysante.

Quand je sens qu'il ne se passe finalement rien, j'ouvre les yeux avec hésitation et crainte. Je crie et me décompose en voyant qui me fait face. Mon cauchemar incarné, le monstre de mes nuits, ma honte, le diable en personne : Raidou.

Musique d'ambiance:

Je halète, le souffle désordonné, une boule au ventre alors que je sens la nausée me gagner. Mon front me brûle et je ressens le besoin d'arracher mon bandeau pour me gratter à m'en déchirer la peau. Je suis littéralement morte de peur. Je recule alors que le ninja exilé fait un pas vers moi.

Tifa, je ne la vois plus. Prise dans ma terreur psychotique, je ne peux pas voir qu'elle est toujours à quelques centimètres de moi. Je l'entends seulement crier aussi une première fois puis balbutier précipitamment des « non » paniqués, appelant fébrilement mais avec tout autant de terreur un certain Marluxia.

Je sens que cette information est capitale mais je suis trop prise dans mon propre cauchemar pour ne serait-ce que penser à l'aider. J'arrache le tissu violet foncé qui dissimule mon front et le gratte fébrilement avec l'acier froid de l'une de mes poignées. Je bute sur ma cicatrice étoilée qui n'a jamais guérie, les croutes sensibles partent vite et de nouveau je saigne. Les yeux écarquillés, je n'arrive pas à attaquer cet homme que je me suis jurée de vaincre.

J'ai du mal à respirer, je suffoque. Je n'ai plus quatorze ans, j'ai connu la douleur, la honte de l'échec et surtout, l'horrible peur de perdre l'être aimé. Je panique, terrorisée, et recule maladroitement. Raidou rit. Ce bruit me donne la chair de poule et la nausée, il semble prisonnier en moi à se répercuter dans tous mon être.

— Ayane ! Non !

— Hayate-sama !

Je me tourne vivement, cherchant mon ami et tellement plus à mon cœur, mais je suis seule face à Raidou.

—Une kunoïchi brave et stupide car aveuglée par ses sentiments.


Son intonation sifflante et rocailleuse me pétrifie. Je sens mon cœur s'affoler davantage, je vais bientôt faire une crise cardiaque à ce stade. Est-il possible de mourir de peur ? Littéralement ?

Le crac sinistre retentit à nouveau. Celui-là même qui avait bouleversé ma vie il y a quatre ans. Je vomis, retournée par l'émotion terrifiante qui m'assaillit. Je me sens prisonnière de ma propre peur. Je me suis entrainée durement pendant 4 ans … pour ne pas être capable de l'affronter aujourd'hui ?  Je maudis mon corps tétanisé, mon moral pas assez fort, ma faiblesse qui me mettent dans cet état affligeant.

Raidou s'approche … pas après pas … mes jambes refusent de bouger, mes bras tremblent, ma respiration est lourde …  saccadée … Je ne pense plus à Tifa, ni même à cette fichue boîte bleue, encore moins à notre mystérieuse commanditaire. Juste à cette main tendue qui avance vers ma gorge et moi qui ne bouge pas d'un centimètre.

—L'enfant du démon va mourir.

Encore ce maudit surnom … comment peut-il le connaître ? On m'appelait ainsi dans ma jeunesse et il n'était pas présent sur l'île …  pourquoi me jette-t-il toutes mes peurs au visage ?

Je sens que je tiens un point important mais toute réflexion est bloquée soudainement quand sa main m'enserre le cou, écrasant puissamment ma glotte. Je refuse de mourir à cause de lui, de moi, de ma peur …

Je lève un bras armé pour l'abattre sur lui et il ricane, se moque de moi. L'effet est douchant … je n'ai pas la force de le frapper … Je serre les dents et crie brièvement ma douleur quand mon wakizashi transperce ma main. Je dois réagir et je me fais mal pour forcer mon corps à bouger. Je suis crispée, le regard planté dans Raidou. Celui-ci vacille et le chemin sur lequel nous étions perdu reprend sa place un instant. Ma peur disparaît soudainement avant de me posséder de nouveau quand mon cauchemar se stabilise de nouveau devant moi.

Je ne saisis que l'essentiel : tout ceci n'est pas réel. Je suis manipulée.

Je vrille la lame dans ma main, criant un peu plus encore. J'ai affreusement mal mais cela fonctionne. Le ninja maudit disparaît, ma peur s'évanouit. La douleur me donne l'impression de sentir mon cœur affolé dans le creux de ma main. Je m'inquiète de Tifa mais elle est déjà à se précipiter sur moi. Elle a comprit plus vite que moi et sans doute vaincu sa peur bien plus rapidement.

— Trouvons le fils de pute qui nous a torturée ainsi, soufflais-je, le regard meurtrier, sanglant, avide de vengeance.

***

Elle n'avait plus de nouvelles. Son ombre était occupée. L'instant clé de la partie se jouait.

Spoiler:



Dernière édition par Ayane le Mar 10 Nov - 12:58, édité 1 fois
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Tifa D. Lockhart

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Mar - 14:27

A ce moment là je ne sais plus où j’habite, ni même qui je suis. Entre ce froid glacial, qui me pénètre jusqu’à mes os, et ce malaise, venu d’une pression psychologique que je ne parviens pas à élucider, je sens que mes jambes sont tremblantes, et supportent de plus en plus mal le poids de mon corps.
Je crache une interjection venue du fond du cœur comme pour essayer de soulager une infime partie de cette infâme terreur. C’est un désastre, la vision de ces étranges ectoplasmes laisse place à une silhouette humaine. Une tête touffue d’un rose bonbon que je connais bien. Un corps entretenu semble t’il. Une démarche assurée et un vêtement simple, muselé d’une capuche sur sa tête dont filtre quelques mèches tombantes. Je me dis que c’est impossible, car je reconnais cet homme. Je ne l’avais plus vu depuis de longues années, et je ne comprend pas ce qu’il fait ici. Quel sorte de diablerie est il venu faire ?

- Ma... Marluxia ?

Il s’approche de moi, il n’y a plus de doutes, c’est bien lui. Je recule d’un pas, et coordonne mon recul avec son avancée. C’est tragique, car malgré ma volonté et mes longues années d’entrainement, sa simple présence me domine totalement. Je sens que je suis à sa merci, il ne dit rien, et ce silence rend la situation encore plus insupportable. Il marche, il s’avance c’est tout, et cela me terrifie à un point que je ne peux qualifier.
Je suffoque, je panique, je suis plongée dans le plus affreux des cauchemars. Je brasse de l’air de mes bras malhabiles comme pour dresser une protection immatérielle entre lui et moi, c’est d’un ridicule absolu, mais dans mon état de nerfs actuel, je ne me contrôle même plus. Toutes mes actions deviennent sommaires et sans intérêt. Je balbutie quelques « non » de protection qui sont balayés dans l’instant. Sa progression aussi lente soit-elle est une stratégie déjà bien suffisante pour me faire perdre pied.

A cet instant, il n’y a plus de mission qui compte. Il n’y a plus de camaraderie avec Chô, dont j’ignore la présence tant mon tumulte est acerbe. Plus de boite bleue à protéger, plus de Comity Island, plus de Marine et de gouvernement mondial. Il n’y a plus d’univers, plus rien.
Il ne reste que moi, et lui, ainsi qu’un arbre sur lequel mon échine se bloque m’empêchant ainsi de reculer. Je ne pense même pas à pivoter pour continuer mon recul, je n’arrive plus à réfléchir, je suis totalement soumise à sa présence. C’est n’est que dans un instant éphémère de lucidité que je réalise à quel point je suis faible psychologiquement, et à quel point mon frère reste pour moi cette barrière infranchissable. Mon cœur bat la chamade, il frôle la tachycardie, je respire mal, je ne contre plus mon corps, la peur me paralyse totalement, je suis à sa merci, et quoi qu’il décidera de faire, je serais dans l’incapacité de réagir. Je suis maintenant bloquée par un tronc d’arbre, un tronc qui symbolise l’idée que toute fuite est impossible. Je voudrais hurler, crier, mais je ne sais plus comment faire, les bases même de la psychomotricité humaine, me sont momentanément entravées par l’effroi invincible qu’il provoque. Tout les gestes inconscients animés par le corps, deviennent pour moi des incapacités que je ne peux résoudre.
Plus rien ne le sépare de moi, une donnée mathématique affichée en centimètres se réduit secondes après secondes. Il est devant moi, me consumant lentement, d’une peur que je n’ai jamais ressenti à l’exception de ce fameux soir, à Mariejoie.

Je ne sais plus dire ce qui le sépare de moi, il s’approche encore et toujours, nos deux fronts fraternels ne sont plus qu’à quelques petits centimètres insignifiants. Son avancée devient de plus en plus lente comme pour assouvir sa domination. A cet instant la logique n’existe plus, je ne réfléchis plus au pourquoi du comment, je suis tétanisée oubliant de réfléchir à une raison improbable de sa présence sur cette île. Puis soudain, la surcharge de pression psychologique se met à déborder, faisant exploser la cocote minute que je suis devenue. Je hurle, comme je ne l’ai jamais fait, faisant vibrer les troncs de la forêt qui se re-matérialisent tout autour de moi. Je crache du sang tant la puissance de mon cri irrite mes cordes vocales, je m’effondre à genoux, les larmes perlant au coin de mes paupières, reprenant le fil de ma respiration perdue il y a quelques minutes. Je tremble encore, je regarde ma main instable qui valse avec l’air d’une manière insupportable.
Tout est fini.

Tout est redevenu normal. Plus de fantômes inexpliqués, ni de Marluxia dominant. Juste le noir de la nuit calme, mon cœur ralentissant très lentement un rythme cardiaque probablement dangereux. Les arbres immobiles, les grillons gémissant leur sérénade nocturne. Et Chô qui ne semble toujours pas remise de ce phénomène inexpliqué. Une fois que je parviens à reprendre mes esprit je pense à une illusion. Une hypothèse probable compte tenu de l’amoncellement impossible qu’il vient de se passer. Je laisse passer une ou deux minutes, laissant ma pauvre camarade toujours plongé dans son tumulte, puis une fois que je reprend le contrôle de mon corps, je me relève doucement afin d’être certaine de tenir le coup. J’ai la nausée, et la tête qui tourne. Rien de plus affreux que cette sensation de vide, et cette boule au ventre qui s’atténue  bien trop lentement.

Je jette à nouveau un œil à Chô qui s’empale la main d’une lame acérée. Elle s’effondre, et j’accours aussitôt vers elle pour l’aider à comprendre que tout cela n’est qu’une illusion. Un jeu macabre qui n’avait rien d’amusant. De très loin, l’épreuve la plus difficile de toute cette mission. Nous sommes toutes les deux ébranlées psychologiquement, je ne peux pas le nier. Quand j’y réfléchis c’est peut-être même un peu pour moi que je me suis approchée d’elle. Je veux l’aider à sortir de ce cauchemar, mais je sens bien que j’ai besoin d’une présence pour me rassurer moi aussi.
Sa main coule, sa plaie est assez profonde. Elle à choisi, dans un réflexe irréfléchi, de sortir de la terreur par la douleur. D’ailleurs maintenant que j’y pense, j’ai un mal à la gorge assez exceptionnel. Je toussote et crache encore un peu de sang, c’est peut-être cette douleur qui m’a sorti de cette torpeur infernale…

- Chô… lui dis-je pour la rassurer.

Elle suffoque, elle tremble. Elle est dans le même état de nerfs que celui dans lequel j’étais il y a quelques minutes. Je ne la juge pas, j’en serais bien mal avisée…

- Trouvons le fils de pute qui nous a torturé ainsi… me lance t’elle froidement.

Elle est en colère. Sans doute ne voulait elle pas que je la vois dans un tel état de panique. Elle ne désire plus qu’une seule chose, la mort de celui qui nous a fait ça. De mon coté, voir Marluxia m’a bien calmé, je préfère essayer de réfléchir à la totalité des choses. Car nous sommes toujours perdu sur l’île, et lorsque le soleil se lèvera nous n’auront plus que la journée pour livrer le paquet. Elle s’en moque, elle se relève mais trébuche aussitôt, encore bien trop tendue pour marcher.

- Chô écoute. Reste assise, reprend ton souffle, et calmons nous.

Elle décide de m’écouter après avoir constaté son impuissance. Le temps de retrouver sa mobilité, elle aura peut-être un peu plus l’esprit serein et sera apte à réfléchir à une véritable solution adéquate.
Un bon quart d’heure, c’est le temps qu’il nous a fallu pour reprendre notre véritable personnalité. La Chô forte et réfléchie, admirable et fière. Et moi, la Tifa un peu fofolle et toujours aussi désastreuse.
Maintenant, il est temps de réfléchir à des solutions, nous ne savions pas à qui nous avions à faire, mais une chose est sure désormais… Ce n’est pas n’importe qui.


***

Elle félicite son ombre, mais aussi ces deux courageuses qui ont su se relever là où beaucoup auraient abandonné. Mais le compte à rebours est lancé désormais, et la rencontre s’approche peu à peu. L’échiquier s’enflamme…

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Ayane

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Avr - 0:53

Je mets un certain temps à répondre à mon nom d'assassin qui est pourtant aussi naturel que mon prénom de naissance. Je tremble. Je suis ébranlée au plus profond de moi-même. Je pensais être prête à faire face à Raidou mais il n'en est rien. Cette expérience, ce traumatisme horrifique me l'a prouvé. J'ai la rage au ventre. Je veux faire payer la personne qui a osé jouer avec ma peur la plus sombre. Je veux qu'elle souffre. Je veux son sang sur mes lames. Ma vengeance.

J'essaye de me relever mais mes jambes me font défaut et je trébuche aussitôt. Ma main me fait mal et je n'ai rien pour la soigner. Je pensais pas en arriver là sur Comity. Et puis … une assassin avec un kit de soin, ce n'est pas vraiment logique. Parce que nous tuons du premier coup, parfaitement, sans encombre.

Je récupère mon bandeau que j'ai arraché dans ma crise et l'utilise pour bander ma main. Assez serré pour que le sang ne coule plus, pas trop pour ne pas me couper la circulation. Je sens la douleur habituelle sur mon front ainsi que le sang qui perle. Je passe ma main doucement dessus pour l'éponger et replace ma frange de manière  à dissimuler cette étoile écarlate qui ne cicatrise pas malgré les années.

Si Tifa me regarde curieusement, elle ne dit rien et ne m'interroge pas. Nous avons toutes les deux vu ou entendu des blessures profondes de nos passés respectifs, on sait qu'il représente le pire, alors nous ne posons pas de question par respect.

Elle me conseille de rester calme le temps qu'on se reprenne en main. Tifa a raison. Je ne dois pas perdre de vue mon objectif. Notre objectif. Livrer cette boîte à la vieille femme riche pour qu'elle puisse me donner des informations sur mon père. Au-delà de ma vengeance, je dois reprendre le contrôle de moi-même pour Genra.

Je ferme les yeux et fais des exercices de méditation. Nous mettons un bon quart d'heure à nous remettre de nos émotions mais enfin d'attaque pour repartir. Vers où ? C'est la grande question.

— Je ne sais pas où nous devons aller mais une chose est sûre, qui que soit notre ennemi, il est redoutable. Je n'ai aucune idée d'où nous sommes en plus.


Du bout du pied, je joue avec une motte de terre friable. Cela me détends alors que je plonge de plus en plus dans mes réflexions sans but, sans entre apercevoir un bout de solution. Il va bientôt faire nuit. Encore une journée de perdue. Peut-être devrons-nous totalement rebrousser chemin. Ce qui me perturbe, c'est que je n'ai pas entendu la personne qui nous suit depuis le début. Je suis entrainée pour ressentir ce genre de chose. Alors pourquoi n'ai-je pas capté un son ou une présence ?

N'ai-je vraiment pas progressé comme le suggérait Raidou dans cette illusion ? Illusion … je relève la tête brusquement et me souviens. Shizen avait parlé d'un clan de ninja au pays du feu qui maîtrisait ce genre de technique. Ils étaient même spécialisés là dedans. Clairement, même s'il était très stéréotypé, c'était un ninja qui nous avait attaqué. Était-ce possible que ce soit l'un des membres de ce fameux clan ?

Je me creuse la tête pour retrouver le nom de ce fameux clan. Cela faisait un moment qu'on en entendait plus parler. Leur dernière demande de pourparler devait remonter à 7 voire 9 mois. Je ne m'occupe pas de cela alors j'ai du mal à remettre le nom.

Soudain c'est l'illumination quand je vois le soleil se coucher derrière un arbre, leur emblème m'apparaissant clairement en tête.

- Aaah !
Tifa et moi nous sommes exclamées en même temps. Cela achève de nous détendre et nous sourions légèrement, satisfaites de retrouver cette bonne humeur qui nous liait.

— Qu'est-ce que tu as trouvé ?
— Le soleil ! Il se couche là bas, derrière nous.

Je trouve encore plus amusant que ce soit justement le soleil qui l'a fait réagir mais je doute que ce soit en lien avec mes ninjas.

— Oui et ?
— Il se couche à l'Ouest. Et on doit aller au nord. Donc, en le mettant derrière nous, ça veut dire qu'on doit aller vers la gauche.

Elle me montre, désignant le chemin de gauche, dessinant même une rose des vents rapidement par terre pour illustrer son propos. Je la regarde stupéfaite. Simple, efficace, logique. Tout ce que j'aime. Heureusement qu'elle est beaucoup plus douée que moi en orientation.

— Je te fais totalement confiance sur ce point. Sans une carte et une boussole, je n'arrive à rien. J'ai malheureusement perdu ma boussole sur l'île précédente.

Je repense à mon aventure sur Misery Island. Dire que je pensais y avoir tout vu.

— Et toi ? Quelle était ton idée ?
— Oh … sur notre attaquant. Il y a une famille de ninjas réputée pour ses techniques d'illusion très pointues et très souvent fatales. Les Uchiwa. Je me demandais s'ils ne pouvaient pas être responsable. Mais à ma connaissance, ce ne sont pas des mercenaires. Enfin bref, reprenons la route, nous avons encore beaucoup d'épreuves j'ai l'impression.

Je me reprends mentalement. Mercenaires ou missions pour le compte de particulier, ce n'est pas si différent. Mais je ne vais pas m'appesantir là dessus avec Tifa. Après tout, j'ai moi-même des activités pas très légales.

— Hmmm, gardons en tête cette information, il y aura toujours moyen de la vérifier quand on sera face à cette personne de nouveau.

Nous nous taisons de nouveau. Même si j'ai très envie de me venger et faire payer ce cauchemar à notre attaquant, je n'ai absolument aucune idée de comment éviter de le revivre. Et clairement, je préfère éviter cette souffrance psychologique à ma vengeance.

Nous nous engageons sur le chemin qu'elle a désigné alors qu'il fait de plus en plus sombres. Nous sommes aux aguets. Cette boîte attire trop la convoitise. Le niveau de l'illusion qui nous a saisie et par extension celle du ninja ne font qu'assoir ma certitude qu'une chose maléfique est dans cette boîte. Puissante. Qui provoquait la folie humaine au point qu'on veuille la posséder à tout prix.

Mais pourquoi nous suivre ? Pourquoi cette agitation ? Comment cela avait-il pu être prévu ? Qui bougeait les fils des marionnettes que nous étions devenues ? Je ne sais pas. Mais il est temps de couper les fils et de sortir des sentiers battus. Comment ? Je ne sais toujours pas. Mais je trouverai.

La nuit tombe de plus en plus mais nous ne faiblissons pas. Tifa sait le chemin grâce à une étoile, polaire ou du Nord, je ne me souviens plus. Sa mission est de ne pas la perdre de vue, moi, je surveille les alentours. Ma main et mon front me font mal mais je m'en fiche, j'ai un sabre dans ma main valide et la blessée est toujours à portée de mes kunais. Un mouvement peu douloureux et qui pourrait sauver la vie en cas d'attaque.

Mais il ne se passe rien. Le fameux calme après la tempête ? Ou n'est-ce pas l'inverse habituellement ?

— Chô …, me souffle Tifa.

Une fois de plus, je mets un quart de seconde de plus à réagir, trop concentrée et tendue pour répondre à mon nom factice dans l'immédiat.

—Oui ? Pardon, je suis assez tendue et cela me distrait.


Elle me désigne le chemin devant nous. Une rivière tout au fond d'un précipice avec au milieu un pont suspendu en corde. Il a l'air en bon état. En trop bon état même.

— C'est une blague ?
Dis-je moqueuse. Comme si on allait tomber dans un piège aussi grossier et traverser cette chose.
— A-t-on vraiment le choix ? C'est profond, on aura jamais le temps de descendre et remonter de l'autre côté avant la fin des délais. En plus, avec ta main, tu peux pas escalader.
— Il doit y avoir un autre chemin en longeant, assuré-je, déterminée à ne pas mettre un pied sur ce pont qui sentait l'arnaque.

Je voulais surprendre notre invisible et mystérieux adversaire, je tiens ma chance. Ne pas prendre ce pont. Briser les règles qu'on nous impose.

Nous longeons chacune de notre côté le précipice, essayant de voir au plus loin s'il y a un autre moyen de passer mais le vide s'étend à perte de vue.

— Nous ne devons pas prendre ce pont, soufflé-je à Tifa en revenant, indiquant d'un signe négatif qu'il n'y avait rien de mon côté,  signe qu'elle me rend.
—Je sais. Et nous ne le traverserons pas.

Nous discutons encore un moment et finalement trouvons une solution. Avec un sourire confiant, nous commençons à nous positionner. Nous sommes contraintes d'avancer un minimum sur le pont pour cette folle idée mais que nous avons décidé au moins. Pas quelqu'un d'autre. Un bras enroulé autour des garde-fous, les jambes tout aussi sécurisées au cas où, Tifa me fait signe. L'appréhension monte un peu. C'est le plan le plus insensé que je m'apprête à réaliser. Mais en même temps, nous abattons mon wakizashi et celui que je lui ai prêté sur la corde, bien entamée par nos soins, qui soutient le pont.

C'est la chute libre. Privé de ses attaches à une des extrémités, tout le pont entame un mouvement de balancier effroyable, avec nous à l'intérieur qui n'avons trouvé rien de mieux que cela pour traverser. Si j'étais fière de l'astuce que nous avions trouvé conjointement avec Tifa, je le suis beaucoup moins maintenant que je vois la paroi en face de nous s'approcher à une vitesse folle pour nous broyer comme des pantins.

Nous serions-nous tuées bêtement ?

***

Les pions quittent l'échiquier et chutent. La vieille femme les a précipités avec rage. Voilà ce qui se passaient quand ils jouaient sans écouter le maître du jeu. Le contrôle s'effondrait, les pièces étaient sacrifiées.
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Tifa D. Lockhart

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Avr - 17:19

Oh bordel… A trop vouloir se libérer de nos chaines invisibles qui nous lient à cette personne qui nous manipule depuis le début, je crois que nous avons fait n’importe quoi… On s’est chacune accrochées à une mauvaise corde, de ce pont qui ne m’inspirait guère confiance dès le départ et maintenant banzai… On traverse cette sorte de canyon en fendant le vent à toute vitesse. Il est bien plus grand qu’il ne m’y paraissait, je ne vois pas le bout de notre chute libre, et en un sens je ne m’en plein pas… Car dès lors qu’on à sauté dans le vide je me suis aperçue d’un truc… Y’a pas de freins… En bref on est condamnées à s’éclater sur la paroi d’en face…

C’est pas cool, mais c’est du bon moi ça… J’agis et je réfléchis après. Mais là ça risque de me valoir très cher… Parce que soit on s’éclate sur la paroi comme des crêpes soit on lâche la corde et on fini en bas du canyon…
Ah ah ah dans les deux cas on s’éclate que ce soit en face ou en bas ! Mais qu’Est-ce que je fous bon sang, c’est de ma vie dont on parle ! Faut que j’arrête de déconner et que je trouve une solution. Il y a fort à parier que Chô aura sa propre manière de ne pas s’écraser, et comme j’ai suivi le mouvement sans broncher elle a du se dire que j’avais moi aussi ma propre solution !  On y reviens toujours… Je fais la maline et après ça ne suis pas…

Bref c’est plus trop le moment de tergiverser… Voyons le bon coté des choses ! Au final je m’en sors toujours ! Il va falloir que j’assure cette fois aussi. Et d’ailleurs la falaise d’en face s’approche à grand pas. Il va falloir réagir ! C’est maintenant où jamais, et fort heureusement malgré mes nombreuses conneries je peux compter sur un esprit vif et astucieux ! C’est d’ailleurs probablement ce qui m’a sauvé jusqu’ici …
Je regarde le haut de la falaise, qui me semble être à une vingtaine de mètres tout au plus, la paroi me semble accessible, il doit y avoir moyen de grimper. Le véritable défi est de ne pas s’écraser sur le mur, malgré une collision aussi inévitable que violente. Il va falloir se la jouer fine ! J’ai vu quelque chose qui peut peut-être nous sauver mais ça va être coton !  J’attend que la corde soit bien tendue et nous offre son mouvement de balancier. Et à un ou deux mètres de la paroi je me lâche de cette corde qui me sépare du vide. Sous l’effet balancier je continue à m’approcher de la falaise tout en chutant et en essayant de maitriser ma chute.
Mes pieds se posent sur une courte corniche que j’avais aperçu dans ma chute. Etant toute petite, je bascule en arrière et me retient tant que je peux en brassant de l’air avec les bras et fini par accrocher mes deux mains à la paroi où je parviens à trouver des prises qui me soutiennent comme il faut. Je tourne la tête et je vois que Chô a suivi le même plan. Elle hoche la tête comme pour me dire « bien joué ». Sans doute avait elle vu cette corniche en découpant les liens de se pont tanguant.

Il ne nous reste plus qu’à grimper. Autant pour ce saut dans le vide je me chiais un peu mais l’escalade c’est bien plus mon domaine, Squall m’y amenait souvent, et il me faisait pas de cadeau ! Grimper sans cordes, sur des falaises ultra abruptes pour un baptême… C’était pas simple… mais bon au moins maintenant cette falaise me fait pas peur. Je trouve une première prise et entame mon ascension, et croyez moi, lorsque je suis lancé, ça va tout seul ! Pas le temps de me demander où j’en suis sur cette maudite falaise, que je m’aperçois que j’atteins le sommet !
Je suis même arrivée avant Chô qui est pourtant une sacrée athlète ! Faut dire qu’après avoir été plongé dans le grand bain avec Squall, je me suis découvert une passion pour la grimpe ! Bon d’accord j’avoue, une passion peut-être pas quand même, mais disons que la nature m’a offert des facilités avec le contact d’une paroi.

J’attend Chô en haut, elle n’est pas loin derrière. Je lui tend une main amicale pour l’aider à atteindre le sommet. Elle l’attrape confiante, et je la hisse au sommet. Mission accomplie ! On est pas tombées dans un piège et on s’est considérablement rapproché de notre point d’arrivée ! On se relève et on fait littéralement deux pas, que nous nous retrouvons dans une sorte de petit bois. Un bois qui fait surement office de dernière ligne droite.
C’est plus que ça même ! On y est ! On est dans une toute petite foret dans laquelle serpente un chemin que nous avons emprunté. Et sur ce même chemin, il y a un panneau de bois qui indique que le village que nous cherchons à atteindre depuis deux jours se trouve à un petit kilomètre et demi. En bref on sort de cette foret et nous serons enfin face à cette madame Fa qui nous en aura fait baver avec ses livraisons ! Et peut-être saurons nous enfin qui est l’étrange perturbateur de notre office en tant que livreuses. Et surtout qui nous a torturé de manière terrifiante…  

Ce qui me satisfait le plus dans cette histoire c’est que je vais enfin pouvoir prendre du repos. A la base j’étais venue ici pour des vacances après ma mission interminable sur Golden Mine… Déjà j’ai très mal choisi, dès le premier pas, l’île ne m’a pas plus du tout… Je déteste cette bourgeoisie opulente, imbue d’elle-même et arrogante. On m’avait prévenu que Comity était une île dans ce style là, alors va savoir pourquoi j’ai décidé d’y aller quand même… Je suis débile, il n’y a pas à chercher midi à quatorze heure ! Mais voyons le bon coté des choses : d’ici quelques heures nous aurons remis ce paquet et fini les emmerdes ! Je pourrais enfin véritablement profiter de ces vacances que j’ai mérité ! Car oui j’ai pas chômé ! Bon sang, on m’avait dit que les missions pouvaient parfois être longues, mais quand même ! Je ne sais plus combien de temps j’ai passé la bas au milieu de ses cow-boys et de cette mafia que je n’apprécie guère plus que ces fifres de Comity. Par chance, jusqu’ici j’ai toujours eu la chance d’être bien entourée ! Boa puis maintenant Chô. Deux caractères qui n’ont rien à voir mais avec qui j’ai pu faire de bonnes équipes !
Et justement, une bonne équipe je crois qu’on va en avoir besoin.

- Je ne sais pas ce qui vous ai arrivés mesdemoiselles, vous ne sembliez pas être en forme dans la forêt tout à l’heure depuis que ce gugusse masqué est arrivé. Mais ce qui est sur c’est que vous avez avec vous un truc qui me plait beaucoup…

Encore des… Des… J’allais dire des loubards, mais en fait non ce sont des riches. Un gars bien habillé avec ses hommes de mains. Là par contre ils tombent assez mal, comme il l’a dit on est pas bien depuis qu’on s’est faites agressées par ce mystérieux ninja, mais surtout, on est sur les nerfs. Je pense pas qu’on leur fera de cadeau, Chô encore moins que moi. Elle le cache plutôt bien aux premiers abords mais ça à l’air d’être une sacrée nerveuse !

- Nous vous avons suivis depuis le restaurant où vous avez mangé ! Je suis aristocrate qui ne cherche qu‘une chose : la richesse. Et cette boite peut être une belle affaire quand on sait ce qu’il peut y avoir dedans.

Comment ces zouaves ont ils fait pour nous suivre avec la crevasse et le pont qu’on a détruit tout à l’heure ? Remarque il s’agit là de leur île… Ils devaient bien connaître un passage… En tout cas on aura eu de tout ! Des pervers, la mafia, des civils, des ninjas, et bien sur voici les bourgeois cupides… Accompagnés de leurs gorilles ils veulent essayer de nous dérober. Franchement j’en reviens pas, si ils la voulaient tous tant cette boîte pourquoi ne pas avoir accepté ce boulot avant nous ?

- En plus vous êtes plutôt mignonnes… Je pourrais peut être vous soumettre et vous forcer à m’accompagner durant mes longues nuits d’insomnies…

Un pervers en plus… Youpi. Ce type est assez jeune, la quarantaine maxi. Il peut pas se trouver une femme ? Il joue les proxénètes, mais là il est mal tombé, quand on aura calmé ses deux mastodontes qui le protègent, il ne fait nul doute qu’on va lui apprendre que les femmes ne sont pas justes bonnes a coucher !

J’enfile mes gants et Chô sors son sabre. Ca va chier, on est déjà assez sur les nerfs, alors je peux te garantir que ce type va regretter ses paroles. Un molosse ne m’as jamais fait peur, et à Chô non plus, c’est clair, donc je vais pas hésiter à lui rentrer dedans !
Mais nous voici coupées par une action de sa part, assez déstabilisante. Il place son pouce et son index droit dans sa bouche et se met à siffler.
Petit problème… Ce n’est plus deux molosses qui le protègent maintenant. On voit toute une masse de gars arriver face à nous. Encore des molosses, mais aussi des moins costauds, armés de sabres et de pistolets. Il en sort des arbres aussi, de partout, littéralement de partout…
Au final je ne prend pas la peine de compter il sont facilement une centaine autour de nous, et là c’est plus là même… il doit y avoir une dizaine de gorilles qui font le triple de mon poids, des gars qui semblent être adeptes des batailles, toutes sortes de types, tous biens habillés.

-Je suis un des hommes les plus riches de cette île et croyez moi qu’être l’un des plus riches de Comity, ne signifie pas simplement avoir quelques économies… Voici tous mes hommes de mains. Je savais que vous étiez bonnes guerrières alors j’ai préféré être prévoyant. Dit il en rigolant d’un sourire aussi machiavélique que pervers.

Nous voilà dans une merde pas possible… Contre la mafia il n’étaient que cinq ou six de plus que nous, mais la il sont facilement quatre-vingt, peut-être même pas loin de cent. On se débrouille bien toutes les deux, mais on ne pourra pas faire de miracles…

- Dites adieu à vos anciennes vies mesdemoiselles, vous allez me remettre la boite et me suivre. Je vais faire de vous mes nouvelles courtisanes…

~~ Quelque chose d’imprévu viens de se passer, mais cela pourrait bien l’arranger… Elle jubile. Sa tête déjà bien pensante leur donne du fil à retordre, voici maintenant que la chance joue son jeu… ~~


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Ayane

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Juin - 16:19

Je ne suis déjà pas de bonne humeur alors ce bourgeois suffisant et pervers n'arrange rien. Je sais que j'évite de tuer hors de mes missions mais la tension de cet emploi temporaire me pousse à la violence et à laisser s'exprimer mes qualités professionnelles. Je déteste qu'on me considère comme un objet de plaisir. Je suis une arme. Un fléau mortel. Pas une godiche pour s'amuser dans un lit. La comparaison agace aussi Tifa et nous sortons toutes les deux spontanément nos armes. Enfin, je sors un de mes wakizashis et elle ses gants. Ils ont l'air banal au premier abord. Peut-être devrais-je lui demander s'ils avaient un quelconque pouvoir.

Nous avons à peine fait mine de nous défendre que des ennemis sortent de partout. Je commence à les compter, modifiant mes appuis et positions pour réagir mais bientôt les chiffres s'envolent et je ne peux plus suivre. Je réfléchis quelques instants. Même si j'utilise le Chô no kosho et sa vitesse accrue, je n'arriverai jamais à les toucher tous deux fois au même endroit sans que la technique me paralyse complètement.

Je soupire et pince les lèvres.

— Dites adieu à vos anciennes vies mesdemoiselles, vous allez me remettre la boite et me suivre. Je vais faire de vous mes nouvelles courtisanes…

Lentement, quelques mécanismes se mettent en place dans ma tête. Je sais quoi faire pour nous sortir de là. Du moins, moi. Tifa, je ne sais pas. Je remets mon katana court dans son fourreau dans un chuintement feutré et le glisse dans mon gros sac de voyage.

— D'accord, dis-je avec simplicité. Cela me convient.

Ma voix est posée mais froide. Si Tifa ne commente pas, le noble, lui, en revanche, hallucine carrément.

— Ça vous convient ? S'exclame-t-il les yeux écarquillés. Hé bien, je ne m'attendais pas à une telle réaction mais ma foi, c'est pour le mieux.

Je hausse les épaules et m'explique sans honte.

— De là où je viens, on n'est pas très regardant sur les mœurs. C'est un métier comme un autre. Et cette boîte m'agace. Nous n'avons que des problèmes depuis qu'on l'a.

Le noble semble se satisfaire de ma réponse mais n'en perds néanmoins pas sa méfiance, faisant signe à ses gorilles de nous saisir. Je fais de mon mieux pour ne pas planter un kunai dans les yeux du premier qui m'immobilise, les bras fermement entravés dans mon dos, Tifa, subissant le même traitement avec une réticence marquée.

— On capitule, pas besoin de tout ça, remarque-t-elle.

Notre nouveau « maître » se contente de rire et nous emmène vers … sa demeure je suppose. Il y a un peu de marche, ce qui me laisse le temps de réfléchir. Si je suis séparée de Tifa, elle devra se débrouiller toute seule. Je ne doute pas qu'elle en soit capable, elle l'a prouvé. J'irai quand même la chercher même si je perdrai un temps fou. Nous avons commencé ensemble cette mission tout simplement parce qu'elle voulait m'aider, mon sens de l'honneur ne peut pas la laisser prisonnière là-bas. Ils vont me désarmer, c'est un fait. Si je ne change pas de vêtements, j'ai encore deux trois bricoles cachées sur moi qui feront l'affaire. Toutefois, mieux vaut ne pas compter sur cette éventualité afin d'être prête à tout.

Même si je tue la personne qui me retient et tente de profiter de mes faveurs, il n'en reste pas moins d'une cinquantaine de mercenaires qui m'empêcheront de sortir. Je dois la jouer fine en les évitant. Récupérer mes affaires avant tout, Tifa, puis partir. De ce moment, je pourrais peut-être utiliser le Chô no Kosho pour me tailler un chemin. Seulement, si on prend plus de dix minutes à s'enfuir, j'aurai les bras et peut-être même le reste du corps immobilisé pendant un certain temps. Si je l'utilise … je m'arrêterai avant que mes jambes ne soient paralysées.

Un mouvement brusque me sort de mes pensées stratégiques. Nous sommes arrivées devant un imposant manoir au dessus duquel trône fièrement un blason. Je l'observe alors que j'ignore tout de la noblesse d'ici. Théoriquement, j'aurai dû me plier à ses ordres car je ne suis qu'une roturière, toutefois, il entache le bon déroulement de ma mission. La mission avant tout. Même si celle-ci n'a absolument rien d'officiel. Notre kidnappeur semble voir mon regard et s'enorgueillit.

— Contemplez le blason de la famille Rockfeller. La plus puissante de cette île. Les Rotschild ne comptent pas.

Je ne pipe pas mot. Je ne connais pas ces deux familles et Tifa non plus apparemment. Il est fier de ses origines. Je comprends cela. Mais ce n'est pas pour autant que je vais me laisser faire.

— Préparez-les, ordonne-t-il.

Nous sommes tirées l'une et l'autre dans les couloirs richement décorés du manoir. Cet endroit pue l'opulence comme à Sakoutpasishèr. La modestie de mon pays natal me manque. Jamais je n'aurai cru penser un jour que Kurain me manquerait. Je remarque très vite qu'il n'y a pas grand monde dans ce manoir hormis des domestiques et les mercenaires. La commissure de mes lèvres se relève, moqueuse. Ce n'est qu'un membre d'une branche secondaire sinon il ne serait pas seul. Tant de vanité pour un nom qu'il possède mais un rang qu'on lui méprise.

Nous sommes amenées dans la même pièce où sont étendues des vêtements avec de goûts pour le moins … douteux. Nous sommes tombées sur un fétichiste animal. Chat, chien, lapin, poussin, renard, tous les animaux qui peuvent être inclus dans des délires sexuels et des uniformes sont réunis dans cette pièce. Je me cantonne à mon masque neutre mais ce n'est pas évident. J'ai envie de rire. C'est tellement ridicule. Quand on nous tends la tenue qu'on doit porter, je me retiens encore mais quand Tifa explose, j'en peux plus et je me moque.

— Whaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat ?! Jamais je ne porterai ça !  JAMAIS !

—C'est d'un ridicule mais si c'est son petit plaisir.

Je saisis le vêtement et commence à me dénuder. Je ne suis pas folle, jamais on ne nous laissera seule pour notre intimité et nous changer. Je tourne néanmoins le dos au garde pour enfiler le short de cuir puis j'enfile le veston sur ma poitrine nue et le ferme, ajustant les bretelles fournies avec. Si on oublie le pompon signifiant la queue de lapin au dessus de mes fesses, cette tenue n'est pas si extravagante.

J'entends Tifa maugréer mais ma conduite l'incite à faire de même. Par respect, je ne la regarde pas. De toute façon, je sais bien comment est faite une femme, merci bien. C'est à mon tour de tiquer quand des bas, des chaussures à talons et un serre tête avec des oreilles de lapin me sont tendus.

— Sérieusement ? Comme si cette tenue n'était pas assez ridicule comme cela.


Je les saisis tout de même en soupirant. Je suis contente qu'aucun de mes guerriers ne puissent voir cela. Quelle … situation embarrassante. Autant, j'ai l'habitude de me battre en talon mais ces oreilles de lapin sont tout bonnement ridicules. Je me débarrasserai très vite de cet attirail.

La tenue que j'inflige à nos deux héroïnes.:

Nous avons à peine fini de nous habiller que nous sommes trainées dans deux pièces différentes l'une et l'autre. J'essaye de me souvenir du chemin que j'emprunte et la direction où Tifa a été emportée, cela fera déjà ça de moins chercher. Nos affaires sont restées dans la pièce où on s'est changé, détail facile.

— Reste là, m'ordonne une des grosses brutes sans cervelle en me tournant le dos pour quitter la pièce.

Je vois une occasion de m'élancer. Ils sont dix. Difficile mais envisageable. J'en ressortirai pas indemne clairement. Je n'ai rien le temps de tenter qu'il se retourne, les mains tendant des menottes. Tendue, j'essaye de ne rien laisser paraître mais recule prudemment tout de même. Futile. Je suis aussitôt immobilisée, les bras attachées au dessus de ma tête à l'un des montants du lit à baldaquin.

Les dix mercenaires sortent de la pièce, me laissant comme un morceau de viande en offrande, et je n'ai plus qu'une alternative : me libérer avant que quelqu'un n'arrive. Parce que je sais ce qu'on attendra de moi.

Je me relève et saisis solidement le montant puis à la force de mes bras et en faisant un mouvement balancier des hanches, je remonte mes jambes contre la barre autour de laquelle je les enroule. Je suis face aux menottes et leur serrure par cette acrobatie. Le mécanisme est basique mais je n'ai rien pour le crocheter. Je tire sur l'attache mais elle est solide, tout comme le montant du lit. Je suis coincée. Je dois trouver une solution et rapidement.

Un grincement me fait frémir et je relève la tête. La poignée de porte est en train de pivoter. Hâtivement, je me remets dans ma position initiale. Qui entre ? Combien sont-ils ?

Ces deux questions vont décider de mon avenir prochain.
***

L'échiquier est recouvert de brume même pour le maître du jeu. Cette perte de contrôle l'agace. Leur faire confiance ou agir pour les faire revenir dans la partie ? La question plane, la réponse flotte dans les airs, indécise.

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Tifa D. Lockhart

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Aoû - 20:52

Ah non... Ah non non... Chô qu'est ce que tu fous ?! Je t'ai vu regarder cette tenue, puis te déshabiller lentement... Mais non... Pas possible, c'est juste impossible...
Bon sang, maintenant tu commences à enfiler ces collants... Je tremble de dégoût à voir ça. Mais tu bluffes, je sais que tu bluffes, je suis sure que tu bluffes...
Euh... Je pense que tu bluffes... J'imagine que tu bluffes... Peut-être que tu bluffes ?
Oh non... te voilà avec la tenue complète... Je t'en prie dis moi que tu bluffes ! J'ai les larmes aux yeux, je panique, je peux pas mettre un truc pareil, mon amour propre me l'interdit... Tu ressembles à un lapin Chô, un lapin ! Rends toi compte !!! Allô la terre : un lapin !
La voilà habillée , vêtue de cette ridicule tenue. Avec sa petite queue touffue et ses oreilles de lapin... Le gars nous regarde. Non... C'st déconné la franchement ! Il faut que je me désape à poil devant un inconnu pour enfiler une tenue Bunny...

Finalement je rassemble tout mon courage, et met de coté ma fierté. Si ce n'était que la mettre de coté... La je l'ai enfermée dans un coffre, lui même enfermé dans une valise que j'ai foutu dans un meuble scellé à l'acier trempé. Ce meuble je l'ai enterré sous le niveau de la mer. Mais pas sur South blue hein attention ! Non non je l'ai foutu tout au bout du Shinsekai ! Là où je n'entend plus la partie de moi qui hurle à la mort de cette honte et de ce désarroi !
Non j'ai eu des moments de honte, mais qu'ai je fais pour mériter ça ? Allez j'enfile les collants... Qui ne sont pas si mal en étant tout à fait objective. Ils me font de jolies jambes mais... Oh bordel... Ce pompon poilu là... J'inspire un grand coup et me force à m’accommoder de ma nouvelle queue de lapin. J'enfile le haut maintenant, une sorte de chemise de cuir trois fois trop courte, avec des petites bretelles, rattachées au mini shorty ras des fesses...
Le plus dur est fait maintenant. J'enfile mes talons, que j'aurais pu trouver beaux aussi, si la situation n'était pas ce qu'elle est. Voila j'ai fini... C'est terrible de se dire que...

Oh non. Oh non c'est une blague ?! Par pitié pas ça ! UN COLLIER !!! UN COLLIER AVEC UN NŒUD PAPILLON POUR FAIRE JOLI ! Mais pourquoi me font'il ça ?! Je prend l'accessoire de soumission absolue entre les mains et le passe autour de mon cou... Pour de bon j'ai les larmes aux yeux, j'ai l'impression de m'agenouiller de mon plein gré à enfiler une horreur pareille. Et le pire c'est que j'entend le garde lâcher une petite réflexion, après avoir vu mon mal être à me vêtir de ces horreurs... Un "c'est bien petite soumise" qui m’écœure. Il me sent mal à l'aise et aime me voir être humiliée ainsi. Mon mal être l'amuse et lui provoque un frisson de plaisir malsain... L'enflure. Je jure que si j'ai à faire à celui là et que je parviens à me libérer de mes chaines invisibles... Je vais lui faire du mal. Beaucoup de mal...
Je prend enfin le summum du ridicule.. De belles oreilles de soie, montées sur une serre-tête. Je le place sur ma tête et me voilà devenue un lapin. Youpi.  

J'ai enfin fini, et on me dirige dans une direction opposée à celle de Chô. Je rentre dans une chambre, ou plutôt un salon, avec... Non mais c'est pas vrai... A chaque fois que je pense être au plus profond du cauchemar ces types trouvent de quoi me descendre encore plus.
Une sorte de cheval à bascule, avec des menottes à chevilles et à poignets. Ces même menottes sont reliées à un petit boitier noir qui me laisse à penser à un générateur électrique. Les fumiers, torture mentale et physique... De véritables tortionnaires.
Je vois cinq types, aux airs macabres. les visages balafrés, des tatouages grossiers, des coupes de cheveux à coucher dehors. Derrières eux, un établi avec des fouets et des cravaches. des ceintures pointes, des pinces à chair et autres instruments de la fameuse "questionnette" dont les méthodes n'avaient rien de catholiques...
Le gars qui m'a amené s'approche de mon oreille et me glisse la plus affreuse parole que j'ai jamais entendue.

- Les femmes chez nous on les transforme en objet. Et c'est ici que la transformation s'opère... Crois moi, après avoir passé l'après midi avec nous, tu ne voudras plus jamais désobéir.

Une larme me coule sur la joue. J'ai peur et je ressens tout le poids de la pourriture de ce monde. Un ensemble des plus malsain. L'enfer sur terre, c'est ici. L'endroit ou l'humanité n'existe plus.
Bon sang Tifa réfléchit ! T’es pas encore complètement soumise ! C’est Liz qui me disait souvent que le véritable esclavage c’est lorsque l’on décide soi même de renoncer à sa liberté. Il faut que je trouve une solution.
Et le la vois cette solution. Elle est là, qui m’échoit sur cette table pleine d’instrument d’horreur. Une chaîne assez épaisse avec un gros crochet de boucher à son extrémité. Seulement il y a les deux autres types qui surveillent cette table. Ils sont sans doute prêt à m’administrer tout ses « jouets » selon leur bon plaisir…
Si j’arrive à chopper ce crochet je pourrais me défendre pas trop mal. Hurican m’avait appris quelques bases avec un lasso, je présume qu’une chaine ça doit être à peu près la même chose… Enfin j’espère…

Il ferme la porte et s’éloigne donc de moi, juste une seconde. Je profite de ce moment pour bondir sur l’un des deux gardes de la table. Un grand type assez fin, avec un regard très froid. Je m’impressionne, j’adore les talons mais je n’ai jamais expérimenté ce genre de chaussures pour courir. Pourtant je bondis vers lui et lui adresse un coup de pied retourné si puissant, que je perce sa joue avec mon talon aiguille. Je pensais pas avoir tant de force dans les jambes… C’est peut-être l’adrénaline et l’instinct de survie…

- AAAAAAAAARG ! Salope !

Il s’agenouille à mes pieds, se tenant sa joue sanguinolente et répugnante. J’attrape la chaîne reliée au crochet et j’hôte mes talons offerts par mon hôte fétichiste. Mes mouvements seront plus simples à réaliser ainsi. Je leur lance un regard plein de haine. J’ai repris confiance en moi, me voila armée et pleine de ressources. Attention tout de même ! Ce sont des mercenaires je dois être prudente !

Je commence à faire tourner ma chaîne au dessus de ma tête comme Hurican me l’avait appris. Je ne m’étais pas trompé. C’est un peu plus lourd mais guère plus difficile à manipuler. Le crochet virevolte au dessus de ma tête et les deux encore debout sont sur le qui-vive. Je lance le crochet vers le premier. Mon lancer est rapide et furtif, mais le ce maudit lascar tient des réflexes digne d’un ninja c’est dingue ! D’ailleurs en le regardant esquiver incroyablement mon assaut, je trouve que sa manière de se mouvoir est très proche de celle de Chô… C’est assez curieux.
Le crochet se plante au mur derrière lui. Il saisit la chaîne et la tire vers lui, me faisant ainsi décoller du sol. Dans un réflexe que je ne saurais expliquer j’attrape un objet au hasard sur la table, et le pointe d’un revers, vers celui qui m’attire à toute vitesse. Quelle chance ! Cet objet n’est autre qu’une tige à ramoner métallique. Le ninja se ramasse un énorme coup de tige dans la tempe. Le voila bien griffé sur la partie gauche de son visage. Il s’agenouille lui aussi, jurant et m’insultant comme son homologue d’un instant. Il se tient l’œil avec une main crispée.
Aie ! Si une tige a atteint son orbite il se peut que le malheureux y ai laissé son œil.

Enfin le troisième se lance sur moi, mais avec un brin de retard. Je saisis ma chaîne à la fait volleyer vers son visage. Même si ses deux camarades n’ont pas eu beaucoup chance, lui n’en à pas eu du tout ! Le crochet parti aussi vite que la chaîne que j’ai agité, est venu se loger en pleine tempe, et lui a perforé le crâne. Comme une fléchette qui vient d’atteindre sa cible. Entraîné par son élan, il se laisse tomber, inerte au sol, et rebondit avant de ne plus bouger.
Un de moins. Je n’aime pas tuer, mais au moins ce sale pervers ne nuira plus. Le gars à l’œil crevé se relève, toujours la main sur le visage, grognant de rage. A nouveau je saisis un objet au hasard sur la table et… La vache ! Je tiens une sacrée chance aujourd’hui ! L’objet en question est une sorte de broche de barbecue. Je la lui enfonce dans la tête et il tombe aussitôt. Complètement assommé. Il a le crâne ouvert mais je ne suis pas certain qu’il soit mort.

Je m’approche donc du dernier survivant, l’homme à la joue perforée et je prend bien soin de sélectionné mon outil cette fois. Je trouve un casse noix en acier, large et épais, de quoi le faire un peu transpirer.

- Un casse noix, tu sais à quoi ça sert ?

Il me regarde et devient blanc. Je le savais . Un pervers penserait forcement à ça. Je fais claquer l’ustensile afin de donner un peu plus d’effet à ma mise en scène et lance un grand sourire. Il rampe à reculons, la joue trempée de rouge, terrorisé par le traitement qu’il croit que je vais lui faire subir. Franchement… Il pense vraiment que je vais le castrer ? Jamais de la vie je ne toucherai quelque chose d’aussi répugnant ! Du moins pas les siennes…

Il s’adosse au muret et ne peut plus fuir. Je ne suis pas du genre à torturer, au contraire je déteste ça, mais cet enfoiré aurait bien pu me faire subir des horreur alors tant qu’à faire, autant lui donner une bonne leçon ! Je lui prend sa main tremblante, et pose son index au milieu du briseur de coque.

- Combien de femmes as-tu torturé ?

Il me supplie, mais je ne lui laisse même pas le temps de finir de quémander que je répète ma question. Il me balbutie un chiffre difficile à comprendre tant ces lèvres balbutient. Je crois qu’il me signifie une quarantaine.

- Tu promets de quitter ces lieux et de ne plus jamais recommencer ?

Il jure, et commence à croire à ma clémence.

CRAC !

Il hurle. Normal après tout, ça doit faire vachement mal de se faire broyer le doigt comme ça ! Ca me rappelle la une des journaux que je lisais autrefois avec Magam ! Un pirate qui s’appelait… Mince j’ai un trou… Il avant un air méga froid, un katana méga long et une longue chevelure argentée… Raaa plus moyen de me souvenir… Bref, ce type avait une fois, tué un pirate adverse en se servant d’un étau ! Ouaip ! Il lui avait broyé la tête ! J’en avait des hauts les cœurs rien que d’imaginer la scène. Je fais pâle figure moi avec mon index écrasé mais bon… Je suis probablement plus sévère qu’avant ! Quoi que me comparer à des pirates n’est guère reluisant pour une marine !
Tiens d’ailleurs le gars que je viens de « torturer » s’est évanoui sous la douleur.

Je me relève et ressort de la chambre, je traverse une partie du long couloir que j’avais pris pour arriver à cette chambre du diable et je retrouve Chô, proche de la salle ou nous avons été séparés, qui arrive en courant.
Elle me fait signe qu’il faut que l’on se dépêche de fuir, qu’il y a encore de très nombreux guerriers dans cette demeure. On se met à courir dans les couloirs cherchant une sortie, quand soudain elle me pose une question que je me souviendrai probablement toute ma vie.

- Dis… Pourquoi tu as gardé cette tenue Bunny ?

Je suis une tache. Je n’ai même pas remis mes affaires… Chô se retrouve à nouveau avec sa jolie tenue, et moi je suis toujours un lapin… Le plus dur semble être passé mais je m’afflige moi-même. Je suis une vraie débile…


***

* L’ombre et le maître parviennent à voir dans cet épais brouillard. Les chemins se dessinent malgré les imprévus, et les deux proies se rapprochent inéluctablement de la toile mortelle… Le jeu pourrait reprendre bientôt…*

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Ayane

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Sep - 12:00

Je fais appel à tout mon sang froid pour ne pas céder à la panique. La poignée pivote, la porte s'entre-ouvre et vient le petit noble prétentieux. Je sens tout mon corps se décrisper. Il est seul et complètement abruti, je ne devrai avoir aucun mal à le maîtriser. Il n'a pas d'arme sur lui a priori mais je reste méfiante.

— Je suis venu te voir toi parce que tu es plus réceptive ta collègue. Dommage, elle est clairement plus jolie mais il faut lui laisser le temps de se faire dresser.


Je l'observe sans rien dire. Ce n'est pas la première fois que mon physique dérange, je m'y suis faite. Et puis Tifa est une très jolie femme alors cela n'a rien d'étonnant. La manière dont il parle d'elle en revanche me dégoute. C'est une si gentille fille, j'ai l'impression qu'il la souille à l'évoquer de pareille manière. Mes mains se crispent sur les menottes et j'ouvre péniblement la bouche pour rétorquer alors qu'il observe mon cœur dans la tenue grotesque qu'il m'a imposé.

— Je ne voudrai pas être un second choix et j'espère vous convenir tout de même.


Je m'accroche à mon entraînement. C'est l'un des moments de ma vie où je peux rendre fier mon père en appliquant finalement la partie de mon entraînement que je n'ai jamais fait en condition réelle. Rockfeller passe une main sur la courbe de mon dos et la laisse glisser jusqu'à mes reins où il saisit ma croupe et le pompon. J'ai des frissons de dégout qu'il prend pour du plaisir et un sourire satisfait s'étale sur son visage.

— Bien plus réceptive.


Il commence à se déshabiller et, par pure fierté, je le fixe dans sa tâche. Il tique et saisit un objet que je n'avais pas vu derrière moi. Je me prends le coup, cinglant en plein visage, comprenant à quoi j'avais à faire. Une cravache. Je crache le sang qui emplit ma bouche et sens ma lèvre gonfler, palpiter sous la douleur.

— Ne regarde pas ton maître ainsi.

— Excusez-moi, sifflé-je sur un ton qui suggère l'inverse.

Un nouveau coup tombe, je n'ai que le temps de tourner la tête, évitant ainsi un coup franc dans l'oeil, juste le coin est touché. Cela me fait un mal de chien mais je tiens bon. Tout ceci se payera. Sur mon honneur de ninja.

— Pardon.

Cette fois-ci, ce n'est qu'un murmure et je baisse la tête, dissimulant mon regard qui brule de colère. Son souffle s'accélère et la cravache s'abaisse lentement à côté de sa cuisse droite. Mon plan était simple. Me laisser faire juste assez pour qu'il baisse sa garde et que je puisse prendre le dessus sur lui. Il saisit l'une des bretelles et la fait claquer sur mon ventre. Je force le trait et tressaillis, exprimant une fausse crainte., un petit gémissement apeuré sortant même pour lui faire plaisir.

— Je préfère ça,
ricane-t-il.

Ses gestes se font de plus en plus entreprenants et je me détends, voyant cela comme un rythme à saisir pour l'assassiner. Alors que je le vois loucher sur le décolleté profond que me fait cette veste ridicule, il s'abaisse avec la claire intention d'y faire quelque chose.

— Je vais te faire du bien, tant que tu voudras toujours rester ici
, me dit-il d'un ton mièvre.

Répugnant. Il déboutonne le veston, me dévoilant à son regard, seules les bretelles préservant une pudeur ridicule sur ma poitrine.

— C'est tout à vous,
soufflé-je.

Alors que je souhaite qu'il approche sa tête de ma poitrine, il me prend de nouveau au dépourvu, assénant un coup sec de cravache dessus. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas lui laisser le plaisir d'exprimer une quelconque douleur.

— Ton corps se tend dans une courbure qui me plait … tu es bien trop musclée pour une simple factrice.


Cette fois-ci, il m'exauce et se baisse, mordant et suçant, l'objet de sa convoitise. Je ne cherche plus à mimer quoique ce soit et l'entoure de mes jambes. Je l'entends de nouveau ricaner, croyant que je l'attire à moi pour plus de sensations. Je vais lui en donner de bonnes …

Je crochète mes jambes autour de son cou, me mettant dans une position très courbée, enfonçant sa tête entre mes seins. Alors que je sens l'excitation monter chez lui, je resserre brusquement les jambes, bandant de tout ce que je peux mes muscles.

Ce petit merdeux comprend ma manœuvre et cherche à se reculer mais je serre, serre, force de tout ce que je peux, profitant de mes mollets et cuisses très développées. Je sens qu'il perd en vitalité mais je fatigue aussi. La position fait que je ne pourrais pas tenir encore longtemps, d'autant qu'une des ornementations me rentre dans le dos.

Je le sens finalement ramollir et lâche tout. D'un geste froid et implacable, je repousse du pied son cadavre. Une bonne chose de fait. Maintenant, récupérer les clés.

Alors que je tends la jambe pour essayer de lui prendre mon salut, le mort se relève soudainement.

— Salope ! Tu croyais me tuer si facilement !


Je sursaute et tourne autour de la barre, essayant de me défiler à lui. Son regard est enragé, son cou rouge du traitement que je lui ai infligé.

— Tu vas comprendre dans la douleur
, s'insurge-t-il.
— C'est exactement ce que je prévoyais pour toi, craché-je.

Je fais ma maligne mais je suis tout de même dans une position délicate. Toutefois, je n'ai aucun doute là dessus. Je vais le tuer et m'en sortir. Parce que ce n'est qu'un petit merdeux de noble. Et que je suis la meilleure. Personne ne peut me vaincre dans le monde extérieur. Personne ne peut me faire face en duel. Je suis la meilleure kunoichi que mon île n'ait jamais vu, le monde extérieur n'est donc rien.

Ma confiance s'ébranle un peu quand je le vois prendre une hachette. Même s'il ne sait pas la manier, chose clairement visible à la position de ses mains sur le manche, s'il me touche, je perds beaucoup.

— Je vais marquer ta chair, tu apprendras l'obéissance par le sang.

Il assène un premier coup que j'évite en me laissant tomber sur le lit, le dos bien droit. La lame courbe se plante dans le bois du montant de lit, l'entamant généreusement. Est-ce qu'il sait que je perds un membre s'il me touche avec cela ? Son ignorance sur les armes me laisse à penser que non.

Je me relève le plus rapidement possible, essayant de toujours lui faire face pour ne pas louper mon esquive.

— Tuer ou baiser, tu sais le faire que si la femme est soumise hein. Tu es faible, considéré comme un moins que rien, à l'image de ta place dans ta famille, tu ne vaux rien à leurs yeux alors tu utilises ton minable petit pouvoir pour terroriser des roturiers. Tu es tombé sur un os.

Je lui assène ses vérités au visage pour le pousser à la colère, à la faute. Il frappe en hurlant, éructant des propos parmi une flopée de postillons. Mes mains se resserrent sur la barre et je me décale que légèrement. La hache frappe de nouveau le montant de lit et je souris. Je profite de ma prise et la force de mes bras pour élancer mes deux jambes contre lui. Le coup est faible mais suffit à le faire partir en arrière. J'en profite pour me mettre sur mes deux jambes et tire sur la structure endommagée. Le craquement sinistre du bois qui cède sonne comme une douce mélodie à mes oreilles.

Je peux enfin me relever, les mains devant moi, bien qu'encore liées. Je suis droite, fière alors que à moitié nue. J'enlève les chaussures et me mets en position.

— Je ne suis pas factrice. Je suis une ninja assassin. Et toi …

Je m'élance et coince sa tête entre mes jambes. Nos regards se croisent. Il a peur, je suis victorieuse. Je vrille mon centre de gravité, faisant décrire une rotation impossible à suivre à sa nuque. Elle crque et je roule à terre.

— Tu es mort,
achevé-je.

Je m'agenouille et le dépouille des clés. Je mets quelques minutes à réussir à glisser les clés dans la serrure mais je suis enfin libre. Je ne jette même pas un regard à son corps et commence déjà à me déshabiller. Hors de question de rester dans ces vêtements ridicules. Je cours dans le couloir, laissant des vêtements dans mon sillage, oubliant déjà ce qu'il vient de se passer. Mon corps n'est qu'une arme, peu importe ce qu'on lui fait du moment que cela ne nuit pas à ses capacités mortelles.

Je suis tout de même contente de trouver la pièce où sont nos affaires vides. Je me rhabille donc, saisis mon précieux sac de voyage, contenant mes sabres notamment, et reprend cette maudite boite bleue qui nous attire tant de problèmes. Parce que oui, je suis convaincue que nos corps n'étaient qu'un prétexte pour se saisir de cette boite.

Je sors de la pièce et n'ai pas le temps de remonter le couloir que je croise Tifa. Je tâte mon œil, vérifiant qu'il ne gonfle pas trop, et passe ma langue sur ma lèvre ensanglantée avant de lâcher l'évidence :

— Dis… Pourquoi tu as gardé cette tenue Bunny ?


Elle me regarde comme choquée et sa tête se baisse comme pour vérifier que c'est bien le cas. Sa réaction me fait étirer un petit sourire, elle est d'une naïveté et simplicité qui change de mes habitudes.

— On peut repasser dans la pièce pour récupérer tes affaires si tu veux, proposé-je, comprenant sa détresse.

J'avais moi-même préféré de me changer et quitter cette tenue ridicule. D'autant que les gants dont elle se sert pour le combat sont restés là-bas.
— Oui, j'en ai pas pour longtemps …

Je hoche la tête et la suis pour seulement monter la garde. Je n'oublie pas que nous sommes en territoire ennemi. Il y a tous ces mercenaires que l'on doit éviter. Je ne sais pas comment les maisons sont faites ici mais l'organisation a l'air clairement différente de chez moi.

Quand Tifa ressort, je masque mon ignorance en lui confiant les rennes.

— Tu es sortie avant moi, tu connais peut-être un peu mieux que moi les environs ? Qu'est-ce qu'on fait ? Comment on sort ?

J'espère vraiment ne pas avoir à utiliser le Chô no Kosho. Cela m'épuiserait et je veux être au meilleur de ma forme pour tuer ce fils de pute qui nous a plongé dans la terreur.

***

Le maître du jeu perd patience. Les pions ne progressent plus. Il est temps de les faire venir à lui.


Aya:

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Tifa D. Lockhart

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MessageSujet: Re: Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue !   Deux livreuses pour Comity Island : Le mystère de l'inexplicable boîte bleue ! - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Nov - 21:25

Je suis vraiment la reine des imbéciles… Comment ai-je pu oublier de retirer cette tenue que je ne supporte pas. A quel moment mon cerveau a-t-il pu « ellipser »  un détail aussi gênant ? Vous savez ce que c’est que d’avoir pitié de soi ? De se trouver horriblement ridicule ? Croyez-moi, vous ne voulez pas le savoir !
Je reviens enfin habillée normalement, que me voilà confrontée à une nouvelle problématique nommée : la sortie. Je ne sais pas où elle est, et Chô l’ignore autant que moi.
Fort heureusement pour nous, on ne tarde pas à la trouver et on reprend notre route à travers les bois. On ne parle pas, la nuit est tombée, et on se trouve sur le qui-vive. Autant elle que moi. Et cela n’est pas dû aux nombreux pervers excentriques de l’île qui ont besoin d’une soubrette nymphomane… Non, ce genre de types on s’en fiche, on était dans la merde c’est vrai mais au final ce n’est pas le genre de situation qui nous préoccupe le plus…

Personnellement, et je sais que Chô pense exactement à la même chose, je reste vigilante à cause du ninja… Celui qui s’est amusé à nous tourmenter de manière sadique. Le seul qui jusqu’ici, a vraiment été capable de nous ébranler psychologiquement. On a eu des situations tordues, et carcasses… Mais dans le fond, y’a pas vraiment un moment on n’a pas su assurer. Avec le recul, je trouve que notre aventure a même été plutôt amusante. Si on met de côté le fait que j’ai dû montrer ma si belle poitrine à un pervers ! Mais à part ça, je me suis trouvé super classe pour l’épisode de la forêt ou même là en sortant de ce manoir de tordus…
Non, on le sait toutes les deux, le ninja n’était pas n’importe qui… Il à été capable de nous faire vivre un véritable cauchemar… Enfin pour moi en tout cas, et vu la réaction qu’à eu ma copine… je me demande si ce n’est pas encore pire pour elle.
Elle est forte, belle et même classe, mais au final j’ai bien l’impression que comme souvent, l’épaisse cuirasse quasi impénétrable, renferme un petit cœur fragile…
C’est souvent ça… Sauf pour moi !

Oh non je ne me la pète pas ! Parce que moi je n’ai pas de cuirasse et j’ai un petit cœur d’artichaut ! Je pleure pour pas grand-chose, et je galère à me retenir… C’est ce qui amusait beaucoup Magam d’ailleurs. Autant Squall pouvait paraître impassible les nombreuses fois où il m’a fait pleurer, autant Magam et Zeno se mettaient aussi à pleurer quand ils me voyaient les yeux plein de larmes… Ils me manquent tous parfois… Je me souviens du bon temps où on jouait aux cartes après la journée de mission, de surveillance ou d’entrainement ! D’ailleurs je me souviens des prises de têtes de Pride qui était un sacré mauvais joueur… Faut dire que les fois où Steel jouait avec nous, on savait d’office qu’on avait perdu… Il ne parlait pas beaucoup et était le plus en retrait de la bande mais c’était une sacré tronche !

Je me perds dans mes souvenirs et là je m’aperçois qu’on marche depuis un sacré moment… Le soleil se lève et nous sortons de cette maudite forêt. Arrivant enfin à la ville que nous cherchions dès le départ. Chô ne m’a pas dit un mot, moi non plus d’ailleurs… On était toutes les deux sur les qui-vive et sans doute plongées dans nos pensées les plus profondes…
Mais là, on arrive enfin à l’épilogue d’une drôle d’aventure sur cette île en apparence normale… J’ai bien dit en apparence…
Je vois un enfant qui distribue le journal aux passants. C’est bien mon petit ! Le travail paye ! Je lui en prends un. Il me gratifie d’un grand sourire, et je ne vois rien de bien important. Si on écarte la première page qui explique que l’hériter des Rockfeller à été tué cette nuit. Comme quoi nous n’étions pas les seules en danger cette nuit…


*
A ce moment précis, ignorait totalement que la responsable de ce crime, n’était autre que sa camarade…
*


*Elle rit… Le jeu a repris et s’approche de son épilogue… L’ombre elle aussi est très attentive… Les évènements ont pris une tournure des plus surprenantes…*

Excuses...:
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